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Le Sénégal à L’heure Du Pétrole Et Du Gaz

Nous voilà à un tournant historique ! Celui d’une économie nouvelle, vaporisée par les atomes du gaz, liquéfiée ou épaissie par l’or noir ! 

Euréka pourrait-on jubiler, bondissant et s’extasiant du nouveau statut qui nous fait rentrer dans le cercle des pays producteurs d’énergie trébuchant de pétrodollars. 

Et on n’aurait pas tort de nous serrer les pinces, fiers de cette nouvelle signature internationale euphorisante. Ce d’autant que les mesures prises par le Macky, pour optimiser nos gains, dès les premiers barils de pétrole et mètres cubes de gaz, confortent la thèse d’une prise de conscience de ce qu’il convient de faire et ne pas faire. 

La nomination de spécialistes en la matière, pour une gestion optimale et intelligente, en amont et en aval de l’économie nationale du pétrole et du gaz, rassure. 

Leur but, étant de faire bénéficier largement, aux populations et à l’Etat, les retombées des richesses pétrolières et gazières tirées de leur sol mais exploitées par les majors. 

Le Sénégal n’ayant, ni les moyens d’explorer, ni ceux d’aménager, et encore moins d’extraire le pétrole et le gaz, il ne peut bien évidemment, que s’en remettre aux grandes compagnies, qui ont fortement réduit leurs investissements, ces dernières années tout en maintenant les dividendes versés aux actionnaires. 

De 590 milliards d’euros investis en 2013 et par an, pour trouver du pétrole partout dans le monde, les majors sont passés à la moitié. 

C’est dire si le Sénégal n’a pas réussi une prouesse, en les faisant adhérer à son ambition. 

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Ce qui n’est pas si mal, d’autant qu’il pourrait anticiper, sur la disponibilité du pétrole mondial, dont il semble évident, qu’il sera moindre dans les prochaines années. Ce qui veut dire que le risque de voir son prix flamber est grand.

Quoi de mieux donc que d’avoir des hommes du sérail, pour nous faire rêver d’abord, et nous rendre ensuite, tous, aussi riches que les Saoudiens, Emiratis, Qataris, afin que nous-nous la coulions douce, à notre tour. 

Et pourquoi pas, de développer à termes, une politique de franchise et d’indépendance, pour les prochaines générations de blocs à exploiter. 

Pour y faire, il n’y a qu’une solution. Ne pas vendanger notre pétrole et notre gaz, et observer et pratiquer vis-à-vis des majors, à la lettre, politiquement et économiquement, s’entend, les caractéristiques des molécules du gaz dont on sait qu’elles sont très faiblement liées et quasi indépendantes. 

Lions-nous aux majors, mais ne nous marions pas avec eux pour la vie, afin que le Sénégal puisse prendre son indépendance définitive en terme de production, tant sur la forme que dans le volume, comme le Qatar et la Norvège l’ont réussi. 

Nous voilà désormais pétroliers, pas seulement que ça d’ailleurs. 

Mais, il nous faudra éviter la malédiction pétrolière, développer une stratégie de gaz to power, pour une baisse de l’électricité drastique et l’impulsion d’une industrialisation très forte,  assurer le contenu local, pour le plus grand bien du secteur privé, diversifier notre économie, et enfin ne pas oublier que nous sommes aussi culturels. Et pour ce qui concerne notre Culture, il faut regretter qu’elle soit hélas incomprise, au point d’avoir raté le rendez-vous de son industrie ! Et ça, ça veut tout dire. N’est-ce pas Zeng !

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