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« Les “défenseurs Des Droits De L’homme” Sont En Réalité Les Instigateurs De Troubles En Matière De Droits De L’homme »

« Les “défenseurs Des Droits De L’homme” Sont En Réalité Les Instigateurs De Troubles En Matière De Droits De L’homme »

 Quand certains Américains remettent en cause la situation des droits de l’homme des autres pays, on ne peut que demander, qu’est-ce que “les droits de l’homme à l’américaine” ont apporté au monde? Si l’on examine les catastrophes des droits de l’homme flagrantes dans le monde, les États-Unis se sont mal comportés dans l’histoire américaine des droits de l’homme, étant donné qu’ils ont lancé facilement les guerres et se sont ingérés dans les affaires intérieures des autres pays. Le Bureau de l’information du Conseil des Affaires d’État a publié récemment un rapport sur les violations des droits de l’homme aux États-Unis en 2019. Ce rapport, avec des faits irréfutables, a montré au monde que les États-Unis souffrent non seulement des problèmes des droits de l’homme dans leur pays, mais ont foulé aux pieds arbitrairement les droits de l’homme des autres pays. De plus, au nom des droits de l’homme, ils recherchent en réalité l’hégémonie, de manière à causer de nombreuses catastrophes des droits de l’homme.  
 
Avec leur passé militariste, les États-Unis ont été à l’origine des bouleversements prolongés et des catastrophes graves des droits de l’homme. L’ancien président américain Jimmy Carter a indiqué en juin 2019 qu’il n’y a pas eu de guerres seulement pendant 16 ans dans l’histoire américaine de plus de 200 ans, ce qui en fait “le pays le plus belliqueux dans l’histoire du monde”. Dans les décennies dernières, les États-Unis ont bombardé l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Syrie et le Yémen. Les guerres chroniques ont causé la mort d’innombrables civils et ont plongé les peuples dans la misère, alors que les organisations terroristes en ont profité pour se développer. Cela constitue un “cercle vicieux des catastrophes sans fin”.
 
Selon le rapport publié par l’Institut Watson d’études des affaires internationales et publiques de l »Université Brown en 2019, depuis 2001, les dépenses budgétaires des États-Unis pour les guerres, qui ont fait 801 000 morts, ont dépassé 6400 milliards de dollars. À cause de la guerre en Afghanistan, plus de 40 000 civils sont morts et 11 millions de personnes sont devenues des réfugiés. À cause de la guerre en Irak, plus de 200 000 civils sont morts et 2,5 millions de personnes sont devenues des réfugiés. La guerre en Syrie a causé la mort de plus de 40 000 civils et a fait 6,6 millions de déplacés. Les États-Unis ont adopté une politique de “tolérance zéro” envers les migrants aux États-Unis, mais ils ont oublié qu’ils sont eux-mêmes à l’origine de l’aggravation du problème des migrants en Amérique. Les migrants de l’Amérique latine sont allés vers le nord pour fuir “l’enfer” causé par l’ingérence des États-Unis dans les affaires des autres pays. Certains Américains qui recherchent l’hégémonie sont obsédés par la guerre et la tuerie. Que pensent-ils vraiment des droits de l’homme? Ils sont évidemment déjà indifférents au droit à la vie et au développement des dizaines de millions de personnes.
 
Les sanctions imposées unilatéralement par les États-Unis ont constitué une violation grave des droits de l’homme des autres pays. Aujourd’hui, l’épidémie de COVID-19 a éclaté dans beaucoup de pays. Lutter contre l’épidémie ensemble afin de défendre la santé publique mondiale est la bonne chose à faire pour promouvoir les droits de l’homme. Cependant, les États-Unis vont dans le sens contraire et ont continué à imposer unilatéralement des sanctions sur l’Iran, ce qui va à l’encontre de l’esprit humanitaire. Dans le livre Invisible War: The United States and the Iraq Sanctions de Joy Gordon, l’auteur américain a averti les États-Unis qu’appauvrir un pays lointain n’allait pas rendre le monde meilleur, ni rendre plus sûre une partie quelconque, y compris les États-Unis. Les États-Unis, qui ne cessent de brandir la menace des sanctions, vont certainement porter atteinte aux droits de l’homme des autres pays. En mai 2019, un rapport publié par le secrétaire général de l’ONU a indiqué que le blocage économique, commercial et financier imposé par les États-Unis sur Cuba pendant presque 60 ans constitue une violation systématique des droits de l’homme de l’ensemble du peuple cubain à grande échelle.
 
En août 2019, Michelle Bachelet Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU a publié une déclaration pour indiquer que les sanctions unilatérales imposées par les États-Unis sur le Venezuela pourraient finalement priver le peuple des droits de l’homme fondamentaux. En septembre 2019, lors des discussions thématiques de la 42e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, des représentants des pays participants et des organisations non gouvernementales ont condamné les sanctions unilatérales imposées par les États-Unis. Les derniers restent aveugles à l’appel de justice de la communauté internationale, et utilisent obstinément les droits de l’homme comme des leviers politiques pour “punir” d’autres pays. Il s’agit des actes hégémoniques typiques.
 
Par les politiques unilatéralistes flagrantes, d’un côté, les États-Unis cherchent à se glorifier comme un pays respectueux des droits de l’homme, mais de l’autre côté, ils méprisent les obligations internationales en matière de droits de l’homme qu’ils sont censés assumer. Au moment critique de la lutte mondiale contre l’épidémie de COVID-19, le budget américain de l’année 2021 a réduit de moitié les contributions américaines à l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les États-Unis se sont retirés successivement des mécanismes multilatéraux comme le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, l’Unesco et le Pacte mondial sur les migrants.
 
En plus, les États-Unis n’ont toujours pas ratifié des conventions internationales fondamentales sur les droits de l’homme comme le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, la Convention internationale des droits de l’enfant et la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Les États-Unis ont même menacé des institutions internationales avec des actes hégémoniques en disant que si la Cour pénale internationale (CPI) menait une enquête sur les crimes de guerre que les ressortissants des États-Unis et de leurs pays alliés auraient commis lors de la guerre en Afghanistan, les États-Unis prendraient des mesures de représailles comme l’interdiction d’entrée sur leur territoire américain des “personnels directement responsables de l’enquête” et le gel des actifs. Ils ont même menacé d’imposer les sanctions économiques sur la CPI. Les États-Unis se servent des règles sur les droits de l’homme de l’ONU si elles leur conviennent, et les rejettent si elles ne leur conviennent pas. La pratique typique des doubles standards par les États-Unis est une insulte aux mots mêmes de “droits de l’homme”.
 
Les droits de l’homme ne sont qu’un prétexte pour les États-Unis, qui recherchent en réalité l’hégémonie. Leur masque de “défenseurs des droits de l’homme” ne peut pas du tout cacher la vérité. Il ne faut en aucun cas porter atteinte à la justice internationale, au sens moral et à la conscience humaine. La promotion des droits de l’homme dans le monde n’est pas des promesses en l’air. Elle demande le développement commun et la prospérité partagée des pays. Nous conseillons aux autorités américaines de rejeter l’arrogance et les préjugés et de faire face sérieusement à leurs problèmes graves des droits de l’homme. Il faut arrêter de causer des troubles dans le monde sous prétexte des droits de l’homme et arrêter les actes hégémoniques qui mènent aux catastrophes des droits de l’homme, afin d’honorer leurs obligations internationales en matière de droits de l’homme.
Zhong Sheng (Le Quotidien du Peuple, Beijing)
 
 
 

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