Le Coronavirus Covid-19, serait-il un accélérateur et préfigure t-il à ce Grand Soir dont la Gauche et les Hommes de Gauche , attendent depuis? Ce que finalement la révolution prolétarienne russe de 1917, n’a pas permis; ce que la révolution culturelle chinoise de 1966 n’a pas réussi, ce que la guerre froide Est contre Ouest de 1945 à 1989, n’a pas réalisé, le Coronavirus Covid-19, semble le réussir, en ces temps qui courent. Ce que l’infiniment grand -la Politique, la Diplomatie et les Relations internationales-n’a pas pu régler, l’infiniment petit- un virus-, a pu le régler. A sa façon. Le Grand Soir -dont certains attendent toujours et d’autres ont renoncé d’attendre- préfigurerait-il de ce que nous vivons actuellement: un monde de solidarité et de partage, davantage qu’un monde d’accaparement et d’acquisition. Un monde d’apposition et d’intégration plutôt qu’un monde d’opposition et d’exclusion. Un monde de paix et d’accalmie plutôt qu’un monde de guerre et de tensions. Un monde où on écoute les »Souffles »(Birago Diop), un monde où on écoute à la fois, les choses et les êtres. Un monde où le bien le plus précieux parce qu’à partir duquel, découlent tous les autres biens; c’est la Santé (humaine et animale) et la Nature (Environnement et Écosystème). Parce Que la Santé est Nature et la Nature est Santé. Le Coronavirus Covid-19 nous révèle qu’un autre monde est possible- celui du répit- et nous renseigne sur notre forte interdépendance et notre forte interconnection. L’ère des destinées et chevauchées individuelles et solitaires, est révolue. Oui, l’humanité a le prétexte pour créer un monde d’espéranto (espérances collectives) plutôt qu’un monde seulement de compétition. A toutes et à tous les malades, nos vœux de prompts rétablissement. A toutes et tous qui sont passé.e.s de vie à trépas, que Dieu les accueille dans ses jardins d’Eden.
Siré SY