« Si elle n’est pas freinée, la population s’accroît en progression géométrique. Les subsistances ne s’accroissent qu’en progression arithmétique. » Malthus.
MALTHUS A LA PLACE DE MARSHALL ?
Pour la reconstruction des pays dévastés par la 2nde Guerre Mondiale, les USA avaient pensé un plan. Le 5 juin 1947, Georges Marshall avait exposé à l’université de Harvard le fameux plan qui portera son nom. Il y déclara : « Il est logique que les États-Unis fassent tout pour aider à rétablir la santé économique du monde, sans laquelle il ne peut y avoir aucune stabilité politique et aucune paix assurée. »
Plus de 7 décennies après, un autre plan placé « top secret » semblerait être planifié à l’insu de l’humanité, cette fois « pour rétablir la santé [écologique] du monde » par une mort massive. Si tel est le cas, on verra qu’un plan de type malthusien a supplanté celui de Marshall en vue de sauver le monde de son trop plein de populations. Pourquoi réveiller alors Malthus de son long sommeil ? Parce que justement il avait écrit dans son ouvrage ESSAI SUR LE PRINCIPE DE POPULATION : « Si elle n’est pas freinée, la population s’accroît en progression géométrique. Les subsistances ne s’accroissent qu’en progression arithmétique. » Autrement dit, si les décideurs du monde ne planifient pas une action d’envergure qui déboucherait sur un frein de l’accroissement de la population mondiale, les ressources disponibles seraient en deçà des besoins. En d’autres termes, il faudrait des politiques hardies pour que les âmes qui vivent soient en congruence avec les ressources.
Pour Mathus, l’allure de la croissance de la population n’est pas proportionnelle à l’acquisition des ressources. En d’autres termes, la population croît plus rapidement que ses ressources qui sont disponibles. Et le danger de cette évolution aux allures différentes causerait ce qu’il appelle dans son livre des « checks » renvoyant à « freins ». Ces freins sont à prendre comme des limites qui feraient régresser la population jusqu’à un certain niveau dit supportable. Pour lui, ces limites sont de deux ordres : premièrement, un « obstacle malthusien » qui peut être des catastrophes naturelles à l’image des famines ou des épidémies et, secondement, les « obstacles préventifs » qui, comme leur nom l’indique, sont clairement programmés parce qu’étant le fruit d’une planification parfaite en vue de freiner la croissance démographique. Les moyens usités se résument, pour l’essentiel, à la limitation des naissances par les artifices comme la planification ou le contrôle des naissances, l’avortement, la stérilisation, la promotion d’un régime de célibat, etc.
On verra, de nos jours, qu’on assiste à une surpopulation de la planète qui augmente crescendo au moment où les ressources sont en nette régression. Et comme s’il y a plus de personnes il y a corrélativement plus de besoins, cette situation instaure ipso facto une surexploitation de la planète. Cette exploitation à outrance a causé – parait-il – le réchauffement climatique avec les gaz à effet de serre avec leurs corolaires telles les catastrophes naturelles (Tsunamis, tremblements de terre, sécheresses, feux de brousse, raz de marée…). Si l’on n’y prend garde, l’humanité foncerait droit vers une implosion qui réduirait à néant la vie sur terre.
Sous ce rapport, pour éviter d’en arriver à une tel anéantissement, une solution létale aurait été savamment ourdie par des puissants de ce monde pour réduire drastiquement la population mondiale. Pour ce faire, les thèses de Malthus adossée à une politique macabre vont servir de plan d’action.
Pour en arriver à cette forme d’épuration, ce ne serait pas une purge à l’aide de bombes ou autres armes de destruction massive, mais bien … avec une arme biologique : un virus ! De ce point de vue, avec le covid 19, à la place d’un plan Marshall, c’est bien un plan Malthus qui est mis en branle. Tout concoure à prouver qu’on voudrait activer sur deux leviers : des morts massives articulées à une stérilisation définitive. Dans un 1er temps on lâcherait un virus et dans un 2e on cherchera à stériliser les femmes par le prétexte fallacieux de vaccins.
D’après plusieurs épidémiologistes, par le biais du virus, on pourrait atteindre plusieurs personnes sous le couvert d’une pandémie virale. Car, chaque personne infectée est susceptible de transmettre le virus à environ 2,5 autres individus. Un petit calcul montre que de contamination en contamination, on pourrait arriver à un « taux d’attaque » de 60 à 80 %. C’est pourquoi Gabriel Leung a déclaré au GUARDIAN « 60 % de la population mondiale est un nombre énorme ». S’il en est ainsi, on réalisera que l’atteinte de 60 % des âmes qui vivent sur la terre est une possibilité et, un bilan de plus de 200 millions de morts est à envisager ! Des calculs plus pessimistes avancent même des chiffres qui font froid dans le dos. Pour Mégane Fleury « Ce virus pourrait tuer jusqu’à 900 millions de personnes, soit 10% de la population mondiale !
QUI SE CACHE DERRIERE LE COVID 19 ?
Depuis l’avènement du Covid 19, une théorie du complot a été agitée de toutes parts et les accusations fusent urbi orbi. Aux 1eres heures de son apparition, des imputations toutes azimuts étaient portées contre les Etats Unis soupçonnés de vouloir briser l’élan économique de la Chine par une attaque virale. Quand la Chine a rapporté la victoire (définitive ?) contre le coronavirus, l’empire du milieu s’est vu incriminé à son tour par les occidentaux d’avoir fomenté ce coup dans son propre pays et l’élargir au monde pour combattre les USA en particulier et l’Occident en général par une arme non conventionnelle.
BILL GATES : UN DES PROMOTEURS DE LA BOMBE VIRALE ?
Dans la mise au point de ce plan malthusien, Bill Gates est régulièrement cité – à tort ou à raison ! La Fondation Bill et Melinda Gates est l’un des principaux bailleurs d’un Brevet de l’Institut Pirbright qui avait déposé une demande en vue de breveter le coronavirus vivant, prédisant celui qui tue des milliers de morts. Ce désormais fameux Brevet sera approuvé le 20 novembre 2018. Quid du coronavirus de Wuhan ? pour l’institut britannique, ce n’est que le fruit du hasard ! Autre hasard – si le hasard existe ! – le Centre Johns Hopkins, qui reçoit des fonds de la Fondation du milliardaire américain, avait aussi mené en octobre 2019 « un exercice de simulation de pandémie dans une porcherie du Brésil causant 65 millions de victimes sous le code Event 201 ».
L’AFRIQUE L’AGNEAU DU SACRIFICE ?
Mais si cette politique d’adéquation ressources disponibles/population devrait être menée, serait-elle au dépend de qui ? Ne cherchons pas loin : l’Afrique qui ne contribue que pour 2% à l’économie mondiale en serait l’agneau de sacrifice. Suffisant pour que Yves Charbit écrit le malthusianisme « est […] arme redoutable contre les idéologies égalitaires ». C’est dire que l’Occident verrait en l’Afrique et au tiers monde une sorte d’appendice de l’humanité à faire exploser pour ne pas assister à une implosion à l’échelle planétaire. De nombreuses vidéos à porter crédit ou mettre dans le compte des infox évoquent cette probable théorie du complot. Mais ce qui est troublant dans tout ça, c’est que – comme par hasard ! – l’Afrique suscite beaucoup de sympathie en ces périodes de virus. Tout le monde veut jouer aux sapeurs-pompiers pour l’Afrique alors que c’est les autres qui meurent comme des mouches.
Pendant des décennies, les pays africains étaient confrontés à des problèmes de toutes sortes : sècheresse, famine, guerres, ajustements structurels… sans que personne ne leur vienne en aide, si ce n’est « une aide qui aide à ne pas se passer de l’aide » pour reprendre la célèbre formule de Thomas prononcée lors de son discours à l’Assemblée Générale des Nations Unis en 1984. Les Nations Unis, justement, dont leur le S.G, Antonio Gutteres avait déclaré « …Je crains qu’on aura en Afrique des millions et des millions de personnes infectées et même si la population est plus jeune que dans le Nord, il y aura nécessairement des millions de morts » ! Depuis quand le continent noir est-elle mise au cœur des préoccupations de l’organisation planétaire ? Ça sent la conspiration d’autant plus que Bill Gates et sa fondation avaient déclaré le 26 janvier 2020 qu’ils mettront 10 millions de dollards US pour aider la Chine et l’Afrique pour mieux faire face au covid 19. Cette déclaration fait penser à celle faite lors d’une conférence en 2010. Il disait : « Le monde compte aujourd’hui 6,8 milliards de personnes. On devrait atteindre 9 milliards. Avec de très bons résultats sur les nouveaux vaccins, les soins de santé, le contrôle des naissances, on pourrait le réduire de peut-être, 10 ou 15 %, mais on gardera un facteur d’augmentation d’environ 1,3. » Après avoir entendu ça, commencer les vaccins par l’Afrique est plus que douteux ! Ce qui a alerté le président de l’ONPS (Ordre national des pharmaciens du Sénégal), Amath Niang qui se veut formel « Je lance un appel à la prudence des autorités politiques, religieuses et aux chefs de famille au sujet du vaccin contre le coronavirus ».
Espérons que cet appel sera entendu par les dirigeants africains en général et surtout par le Président Macky Sall en particulier. Appel à prendre au sérieux surtout si l’on prend en compte la troublante déclaration du 10 février 2020 de Tedros Adhanom Ghebreyesus : « Nous ne voyons peut-être que la partie émergée de l’iceberg ».
Ibrahima Diakhaté Makama.