Senexalaat - Opinions, Idées et Débats des Sénégalais
Opinions, Idées et Débats des Sénégalais

Au Chevet Du Financement De La Lutte Contre Le Coronavirus (serigne Saliou Fall)

Au grand dam de l’Union africaine (UA), qui tente non sans mal d’inciter ces tycoons à financer ses efforts. « Il faut mobiliser l’argent et l’expertise africaine », souligne ainsi le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, Président en exercice de l’UA. Mardi 7 avril, l’organisation panafricaine a d’ailleurs officialisé la création d’un fonds de réponse au Covid-19 destiné à gérer les dons escomptés des grandes fortunes du continent, en prévision d’une flambée potentielle de cas».

Le Coronavirus a déstabilisé les assises de finance internationale… La prorogation crescendo du Covid-19 a désarmé et remis en cause les critères de mobilisation et les déterminants d’octroi des ressources financières accumulées dans leurs tiroirs financiers de prévention toutes contraignantes. La nécessité historique de lutte financière contre la pandémie pointe du doigt un Nouvel Ordre de la Finance internationale « NOFI ».

La problématique du  Financement du Covid 19 ? 

Les besoins financiers sont énormes et font appel à une intermédiation financière hors des sentiers battus et classiques.

Introduction : Traditionnellement et datant d’antan depuis l’apparition de la monnaie traitant  ses trois fonctions reconnues et acceptées, le financement d’un besoin peut s’opérer soit par utilisation de ressources propres ou autofinancement, soit par appel aux fonds extérieurs. Dans cette dernière hypothèse,  l’intermédiation financière désigne le fait qu’une organisation choisit de faire appel pour son propre compte à des établissements faisant fonction d’intermédiaire financier (essentiellement des banques) pour trouver les fonds qui lui sont nécessaires, plutôt que de s’adresser elle-même en direct aux détenteurs de capitaux (notamment par souscription d’actions ou d’obligations). 

Cette vieille forme classique d’intermédiation financière n’est plus d’actualité pour la simple et évidente raison. Le besoin financier dans tout son contour est nouveau. Il est d’actualité  de pourvoir les fonds de riposte contre le Covid-19.                                                                                 

L’ingénierie financière à visage humain reste la voie technico-spirituelle pour remplacer la vieille méthode de capitalisation de fonds.

Contexte : Le Covid-19 a confisqué  des droits humains les plus  fondamentaux s’agissant de la raison d’être de l’humain. En ligne de mire la privation de la libre circulation des personnes et le contact humain. Par ricochet la pandémie a imposé la limitation et en perspective la fin des relations publiques.  L’économie mondiale est handicapée la peur du contact transmettant le virus. L’humanité est en souffrance et ne sachant à quel saint se vouer à cette crise sanitaire ravageuse. Le traumatise est sans commune mesure accablant. 

A LIRE  Les Etats Unis abdiquent (Par Ibrahima Diakhaté)

Les mesures d’ajustement pour rompre ce déséquilibre  économique et trouble mental n’ont pas encore été totalement pris en charge. La vaillante catégorie des doctes en  science de santé sont à l’épreuve.

Le remède financier approprié est à l’ordre du jour dans toutes les institutions financières  traumatisé elle même par l’urgence et les montants considérables. Il leur a été formulé une demande financière pour palier aux effets dévastateurs du Covid-19. Pour preuve la multitude de fonds de lutte contre le Covid-19.

Problématique : Les questions et réponses auxquelles s’adresse le  véhicule du financement du COVID-19 est de type nouveau. Le moteur a pour vapeur  la nature, le volume escompté, la source et l’emploi et /ou affectation de ces ressources de type nouveau. Les roues de ce véhicule doivent être gonflées d’air non toxique à la santé. Pour le financement du Covid -19, le public ciblé par les fonds de réceptacle pour la souscription. Lequel geste monétaire revêt principalement  un caractère d’union résolue. Les intervenants choisissent la forme d’un strict point de vue rendement humain dans la solidarité participative. Ces bonnes volontés financières sont interpellées à faire face à cette maladie de type nouveau à vaincre. Laquelle cible pourvoyeuse doit être consciente et rassurée que  leur investissement dans le financement du Covid-19 , revêt plusieurs sens : altruisme, gentillesse, bienveillance, bonté, indulgence, humanité, charité, compassion, largesse, prodigalité, libéralité, philanthropie, volontariat, abandon, cœur, grandeur, bienfait, don, courage, héroïsme, magnanimité, noblesse, vaillance, valeur…etc.

C’est ce nouvel état mental d’obédience financière qui constitue le premier ticket d’entrée dans ce nouveau type de marché de capitaux hybrides. L’offre et la demande doivent à priori être dessinées sur un plan cartésien orthonormé de générosité financière. L’abscisse est allongée sur le volontariat. L’ordonné s’élève sur la bonté. C’est dans une fonction de bienveillance bien droite que le véhicule d’investissement évoqué revêtira des signaux financiers à visage humain.

A LIRE  Sénégal: Début de fin de calvaire des malades mentaux errants (Par Ansoumana Dione )

Avis d’expert : Les propos de certaines  éminences grises de la finance moderne, après leur étude et constat sur la sphère de la finance internationale à l’ère du Covid-19 sont consistants et partagés en commun dans une entente totale. 

Ces doctes en la matière attestent ce qui suit : l’intermédiation financière qui sied pour le succès de tout appel de levée de fond pour lutter contre le Covid-19 doit avoir comme pivot central : le financement à visage humain.                Lequel instrument et canal de type nouveau pour la mobilisation de la générosité financière a pour socle le financement non générateur d’endettement mais porteur de valeur ajoutée humaine. La création de produits financiers adaptés aux besoins de l’heure nécessite la confection de supports appropriés.

Solution : C’est justement une nouvelle plateforme  scénario qu’il faut dessiner à l’échelle mondiale et à faire valider par les parties prenantes d’un financement non générateur d’endettement mais porteur de bien être humain. Le Covid-19 est à présent un terreau fertile pour semer ces graines financières de valeur d’homme sublime et non sublimé. Les déterminants auxquelles sont adossés des variables enveloppent la quintessence de la bonté financière.

Les fruits escomptés de cette toute nouvelle forme d’intermédiation  portent des rendements humains. 

L’ingénierie financière de style nouveau  est le défi pour la canalisation, le drainage, la mobilisation, l’affectation efficiente des ressources escomptées.

Telle ruée financière doit être au profit  des véritables bénéficiaires bien ciblés prioritaires sont les victimes sur tous les plans de l’effet dévastateur du Covid- 19. Cette cible est aux abois. C’est au nom et pour qui des voix autorisées se sont fait  entendre pour la mise en place de fonds d’appui à la lutte contre le Covid-19.       Il est d’actualité face à l’urgence financière sans borne, d’identifier, de sélectionner dans la perspective de retenir les profils aptes, disposés à la tâche de revalorisation des appels institutionnels de levée de fonds  tout lancé au nom de la finance à visage humain.

A LIRE  L’AJE NE DISPOSE PAS D’UN MANDAT LÉGAL POUR REPRÉSENTER L’ÉTAT DEVANT LES INSTANCES JUDICIAIRES

Tel profil  de Manager hors paire est apte à façonner le degré de solvabilité  les titres de placement au service de l’appel de constitution des ressources financières additionnelles à celles traditionnelles. Le couplage de l’épargne nationale et celle internationale constitue le terrain d’exercice de ces profils de Manager.

L’usage du Net et de ses dérivés dont le numérique financier est une aubaine professionnelle  pour une collecte de fonds sans heurte et pleine de motivation parce qu’inclusive auprès de la cible captivée.

 « C’est à la fois étrange et décevant. Pour l’instant, on ne voit pas véritablement de solidarité des grands hommes d’affaires au niveau continental », constate Ibrahim Assane Mayaki, secrétaire exécutif de l’Agence de développement de l’UA. »

Conclusion

Extrait du Saint Coran  Sourate 28 Le Récit Verset 26 :

« … Engage-le à ton service, moyennant salaire, car le meilleur à engager c’est lui qui est fort et digne de confiance ». Ainsi plaida la fille de Souhaibou, le Prophète de la Bonne Gouvernance présentant le profil de Moise pour un emploi. Ce plaidoyer de revalorisation et /ou réutilisation de ressource humaine apte à la tâche est raconté depuis le Septième siècle dans le coran. A cet Moise ne s’était pas encore entretenu avec Dieu le Puissant et Sage. 

The right man at the right place est d’actualité dans le projet Fonds Force Covid-19. 

 

Serigne Saliou Fall, Consultant-Expert en finance. 

 

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *