Qui l’eût cru ? L’humanité entière mise au pas par une créature invisible à l’œil nu ! Il est vrai que le virus qui hante nos sommeils, bouleverse toutes nos habitudes et transformera en profondeur nos manières de vivre ensemble, s’est présenté sous la forme d’une tête couronnée… Rien d’étonnant à ce qu’il mette à genoux tous les pouvoirs politiques, économiques et sociaux de la planète, surpris pour ne pas dire déroutés par sa virulence. Le Coronavirus, installé dans l’histoire contemporaine sous le titre (royal ?) de Covid 19 a ouvert une brèche dans le déroulé qui paraissait implacable, de la domination d’un modèle économique et politique, culturel et militaire, triomphant depuis la fin de la guerre froide. Suite à l’irruption du Covid 19 sur la scène internationale en effet, les superpuissances doutent, les puissances s’affolent, les dirigeants des pays qualifiés de « pauvres » écarquillent les yeux face à la déconfiture de leurs mentors et modèles. C’est que les faiblesses des « puissants », masquées aux regards en temps de…paix, éclatent au grand jour devant le péril inattendu. Les temps actuels dévoilent la fragile vanité de ceux qui se prétendaient les maîtres du monde. Eh bien ! Le maître des mondes vient de siffler la fin de la récréation ! Tous confinés, tous empêtrés dans les mensonges successifs qui ont fini de les démythifier au regard de l’opinion publique mondiale. Ni les jactances en quête de tempo gaullien, ni les bravades de moins en moins drôles dans la twittosphère, ne sauront freiner la chute inéluctable des idoles. A plus ou moins long terme…
Dans la foultitude des informations contradictoires, et bien des fois manipulatrices qui essaiment sur les médias mainstream et leurs nouveaux concurrents, les réseaux sociaux, il est difficile voire impossible de distinguer le vrai du faux. Des multiples théories du complot aux prêches apocalyptiques, il y a de quoi faire le marché de spéculations interminables. Et pourtant c’est dans ce fouillis que se trouvent, dans le désordre, les pièces du puzzle qui dévoilera la réalité de la scène. En attendant, arrêtons-nous un instant sur une affirmation du Professeur Montagnier (Prix Nobel de Médecine 2008) qui avait découvert le virus du sida. Il a déclaré en effet que : «…Le Covid-19 serait un virus manipulé, sorti accidentellement d’un laboratoire chinois à la recherche d’un vaccin contre le sida… » Cette voix, pour le moins autorisée, pose les termes de l’équation de la tragédie actuelle en distinguant la responsabilité humaine (manipulation) d’une responsabilité… autre (accidentelle)… Nous y reviendrons car, les tentatives de le tourner en bourrique vont jaillir de partout tant son hypothèse réduit à néant les récits fantastiques qui occupent le devant de la scène depuis. Les tentatives de détourner notre attention de Wuhan et de son laboratoire P4 fruit d’une coopération franco-chinoise seront vaines. Les faits sont têtus !
La troisième guerre mondiale ? Ce qui est constant et qu’il va falloir désormais prendre en compte de manière conséquente, c’est que la troisième guerre mondiale est en cours ! Elle a, en fait, commencé depuis la fin de la guerre froide par la déliquescence du bloc communiste qui se posait en alternative au modèle capitaliste et néolibéral. Depuis, le monologue (trop ?) sûr de lui du bloc occidental conduit les destinées du monde, au gré de ses intérêts stratégiques, notamment pétroliers et miniers. Autoproclamé, « monde libre » la vieille Europe et ses excroissances, pavées de sang indien en Amérique du Nord et du Sud, en Australie avec des aborigènes apeurés et confinés dans leur propre pays, la vieille Europe et ses banderilles profondément fichées dans la terre et la chair africaines commence à dérailler sérieusement. Car, aujourd’hui cette vieille Europe et ses excroissances (à quel prix d’ailleurs ?) cherchent à contrôler la démographie mondiale, et notamment africaine, quitte à inoculer des substances étranges à sa jeunesse. En fait, l’occident se retrouve désemparé face à une perte de contrôle inattendue des rênes de l’histoire par le vieillissement inexorable de ses populations. Et certains milieux financiers et idéologiques occidentaux ne cachent plus leur peur panique de la disparition progressive de la race blanche ! Les théories nazies les plus sordides refont surface. Des moyens colossaux sont mis à la disposition de cerveaux maléfiques qui pensent que certains ont droit de vie et de mort sur d’autres. Que des vivants ont le droit de fermer la porte de la vie à de nouvelles générations appelées à les remplacer ainsi qu’il en a toujours été. Personne n’est éternel. La ronde des générations est consubstantielle du cycle de la vie. Il est triste de voir des hommes et des femmes ayant dépassé la soixantaine se préoccuper de limiter les naissances au lieu de se préparer à mourir pour céder la place aux futurs héritiers de la terre… Il est tout autant absurde de voir les moyens colossaux que Bill et Melinda Gates, par exemple, déploient pour freiner la démographie africaine. Dès lors, ce débat macabre qui nous est imposé devient incontournable. Il va falloir que les intellectuels africains l’affrontent de face et taillent en pièces les théories de ces illuminés fantasques. L’Afrique n’est pas surpeuplée. Elle dispose de bras et de terres arables pour se nourrir et pourvoir aux besoins de plusieurs pays à travers le monde. Elle dispose de ressources naturelles à suffisance. Il ne manque à l’Afrique que des leaders éclairés, rigoureux, honnêtes et travailleurs ayant de l’empathie pour leurs peuples. Voilà les termes de l’équation à résoudre !
Si les deux guerres mondiales précédentes (14-18 et 39-45) étaient militaires, physiques, stratégiques et techniques, de plus en plus les conflits ont évolué vers une sophistication des moyens technologiques. Du renseignement à l’observation à distance, en passant par les kilotonnes de bombes déversées sur des civils innocents, la guerre est devenue, de plus en plus, un enjeu de recherche scientifique et d’application des résultats de la recherche sur des terrains d’opération, au mépris du caractère sacré de la vie humaine. De plus en plus les « grandes puissances » veulent faire la guerre sans mettre en péril la vie de leurs propres soldats. De plus en plus la guerre est unilatérale car opposant des belligérants aux forces inégales, sans que la « communauté internationale » ne daigne rappeler à l’ordre celui qui impose sa loi par la force, même si le droit lui donne tort. Drôle d’époque où les crimes d’Etat restent toujours impunis ! Pour tout dire, c’est bien dans le cadre de recherches d’armes bactériologiques qu’un virus malicieux s’est échappé pour mettre à nu les stratégies maléfiques que déroulent quelques humanoïdes pour contrôler l’humanité et son avenir. Combien de laboratoires du genre de celui de Wuhan existent à travers le monde avec des projets de recherches au service d’une guerre bactériologique? Combien d’intelligences dévoyées dans le meurtre et le sang au lieu de se mettre au service de la vie et du bonheur de l’humain ?
Rien ne sera plus comme avant ! Après le passage de la pandémie, un nouveau monde devra jaillir des cendres du désordre mondial actuel qui a poussé tous les pays à se replier sur des égoïsmes nationaux et les humains à cultiver un égocentrisme qui laissera des traces sur notre manière de vivre ensemble. Les relations internationales devront subir une mutation profonde dans le sens de plus de justice et d’équité. Le continent africain, malmené depuis des siècles, ploie encore sous le joug de « puissances » qui pillent nos ressources et veulent définir un nouvel ordre mondial à leurs conditions. C’est le moment de dire non ! On sait désormais qu’elles ne sont ni omniscientes ni omnipotentes… Un virus si petit au point d’en être invisible vient d’ouvrir un trou béant dans leurs fanfaronnades. D’autres surprises sont à attendre…
Si l’Asie est parvenue, au sortir de la seconde guerre mondiale, à se reconstruire le moral et à bâtir des économies fortes et conquérantes, le continent africain reste ce no man’s land constitué de micro-états dessinés par les puissances coloniales. Il est temps pour la jeunesse africaine de donner de la voix et de se donner comme horizon la construction d’une Afrique unie, libre et industrieuse. Les dirigeants africains contemporains sont généralement décevants : paresse intellectuelle, tendance à la jouissance plutôt qu’à l’exercice du pouvoir, gestion familiale, clanique ou partisane des intérêts nationaux. Corrompus et corrupteurs, pour la plupart, les dirigeants africains sont oublieux du sort de leurs prédécesseurs tous rangés aux oubliettes. Combien de « guides éclairés, Maréchal à vie, Empereur » dégagent une odeur pestilentielle dans les poubelles de l’Histoire ? Est-il admissible que le Continent noir en soit encore à solliciter obséquieusement un siège de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies ? L’Union africaine devrait organiser un boycott total des travaux de l’ONU jusqu’à ce que cette injustice soit corrigée. L’Union africaine (UA) devrait prendre en charge la mobilisation optimale des ressources humaines et économiques de la diaspora, sixième région du continent. Au lieu de s’épuiser dans l’arbitrage de conflits interminables souvent suscités par les « amis de l’Afrique », et leurs mercenaires… Pour tout dire, l’UA devrait investir le champ de l’avenir et celui de la reconstruction du moral des jeunesses africaines en facilitant la circulation des personnes et des biens, en faisant la promotion des joint ventures intra africaines. L’UA doit retrouver le sens de sa mission : nous rassembler sur ce qui nous unit et gommer progressivement toutes les différences/divergences et causes de conflits pour parvenir à l’union continentale rêvée par tous les panafricains.
Covid 19 au Sénégal. Jusqu’au moment où j’écris ces lignes, la pandémie n’a pas encore atteint le seuil de l’irréparable. Les malades guéris sont plus nombreux que les cas de décès. Mais les signaux d’alarmes commencent à pointer la nécessité de faire preuve d’une vigilance accrue tout autant que d’une mobilisation sociale sans précédent. L’accroissement et la multiplication territoriale des cas communautaires sont des alertes sérieuses qui doivent retenir toute notre attention. En vérité, nous devons absolument gagner la bataille de la prévention parce que nous n’avons pas les moyens de la prise en charge correcte de milliers de malades en même temps. Au vu de la débâcle constatée dans des pays aux systèmes hospitaliers mieux lotis, ne nous voilons pas la face : limiter la propagation du virus est notre seul option. Cependant, la sensibilisation ne doit pas être le prétexte à une banalisation de la tragédie : les multiples artistes qui se produisent pour faire danser sous le prétexte de mobilisation sociale se trompent de vecteur. C’est le temps de toucher les cœurs et de faire percevoir le péril dans toute sa virulence. Tout peut basculer en un jour et les morts se compter par milliers. A Dieu ne plaise ! Les messages doivent être clairs et sans équivoque : la mort rôde !
C’est le lieu de rendre un vibrant hommage aux médecins et personnels de santé du Sénégal. Civils et militaires. Les conditions de travail surréalistes dans lesquels ils opèrent des miracles nous obligent, au sortir de cette épreuve, d’exiger un relèvement significatif du plateau technique de nos structures sanitaires. Le secteur de la santé et de l’éducation viennent de faire la preuve, encore une fois, de leur caractère supra prioritaire. Il va falloir passer des discours aux actes et surtout dépolitiser les enjeux stratégiques nationaux.
Au demeurant, les rumeurs fondées ou non sur la gestion des fonds et moyens destinés à la sécurisation de nos populations doivent être, au plus vite, contenues par une politique de transparence au dessus de tout soupçon. Nul n’a le droit de jouer avec nos vies et l’avenir de nos enfants. Nous ne sommes pas, ici, dans le cadre de la politique politicienne. Nous sommes collectivement en danger de mort. Aussi simple que cela.
Pour ne pas conclure. Le fait que le Covid 19 ait commencé par sévir dans les puissances économiques et militaires de l’heure, et parfois en ciblant des personnalités à priori hors de portée, est le signe que de nouveaux paramètres incontrôlables par l’esprit humain peuvent surgir à tout moment.
A ceux qui doutent encore de l’existence d’un être Supérieur qui, au fond, est au contrôle de l’univers : pensons que la terre aux habitants si turbulents, si bavards et vaniteux, est la plus petite planète du système solaire. Devenons plus humble. Ressemblons à ce que nous sommes : des gouttelettes de vie répandues sur terre pour la féconder le temps d’une saison. Retrouvons le sens et la force de la prière qui nous relie à la source suprême de toute vie humaine, minérale ou végétale… Retrouvons le sens et le goût du repentir. Alors le Créateur du Covid 19, que certains dont le Professeur Montagnier appellent « accident » le rappellera à l’ordre. Et le véritable Nouvel Ordre Mondial deviendra possible…
Comprenne qui pourra.