Durant cette crise du coronavirus (Covid-19), nous sommes nombreux qui, avec le temps, avions eu peur, voire été angoissés. A tout le moins, nous avons été préoccupés sinon même inquiets. Chemin faisant, il a bien fallu prendre notre mal commun en patience, mais aussi réfléchir.
Au Sénégal, pays qui, depuis l’indépendance – même en 1995 lors de l’épidémie de choléra – n’a pas connu les affres d’une épidémie qui a su dominer le Sida au point de limiter sa prévalence à un des taux les plus faibles en Afrique, qui a été épargné de l’épidémie de maladie à virus Ebola, nous reconnaissons que, dans l’ensemble, les autorités publiques ont su gérer la situation, même si nous aurions souhaité la mise en place d’un dépistage ciblé ou volontaire, une quarantaine territoriale au cas par cas, sans faiblesse et plus hardie, dès le début, l’autorisation de rapatriement des dépouilles de compatriotes décédés à l’étranger plutôt que leur abandon hasardeux à la crémation ou aux fosses communes, une réouverture programmée des lieux de culte, pas arrachée par la pression de certaines remises en cause locales de l’autorité de l’Etat.
Nous ne saurions donc pas nous satisfaire de l’état des lieux, d’abord parce que nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge, qu’ensuite cette pandémie importée au Sénégal et ailleurs en Afrique soulève trop de questionnements qu’il ne serait pas indiqué de passer sous silence, qu’enfin nous devons nous prémunir face à l’avenir.
Si l’Afrique se tait, sa population sera décimée et son territoire continental capturé par tous ceux qui rêvent de plus d’espace vital qu’ils ne pensent trouver que dans une Afrique toujours dotée de ses richesses, mais sans les Africains.
En quelques dizaines d’années, l’Afrique s’est vu servir le Sida, Ebola et maintenant Covid-19 sous prétexte qu’étant surpeuplée, elle constituerait un danger pour l’avenir de la planète. Pourtant, la Genèse nous enseigne qu’au 6ème jour, après avoir créé le Ciel et la Terre, puis l’homme et la femme, Dieu leur dit ce qu’il réitérera à leur descendance : «Multipliez-vous, répandez-vous et remplissez la Terre.» Sur une superficie trois fois plus grande que celle de la Chine, l’Afrique compte 300 millions d’habitants de moins que ce pays. Sur une superficie trois fois plus petite que celle de la Chine, l’Inde a une population légèrement supérieure à celle de l’Afrique. Que ne regarde-t-on pas de ces côtés là au lieu de faire une fixation sur l’Afrique qui n’est pas un pays, mais un continent ?
La propagande internationale a voulu faire du Sida une maladie africaine, or tout le monde sait que le Sida n’est pas apparu en Afrique, mais dans le monde développé. L’Afrique s’est tue, n’a rien contesté ou l’a fait trop timidement. Les «chercheurs» qui ont transplanté le Sida en Afrique œuvraient dans le sens du dépeuplement du continent en tentant d’émasculer les hommes noirs africains qui, tenaillés par la peur de cette terrible maladie, préféreraient s’abstenir plutôt que d’assumer leur virilité. Cela a été accompagné de campagnes de vaccination dont le but inavoué a été de stériliser le maximum de nos femmes et jeunes filles. En même temps, les grands laboratoires et les firmes pharmaceutiques internationales ont brillé dans leur concurrence à sortir divers médicaments qu’il a fallu souvent associer par trois au lieu de s’attacher à trouver un antidote efficace.
La fièvre à virus Ebola procède du même principe et vise le même but contre l’Afrique, même si le mode opératoire ici a changé, car les tueurs de l’ombre ont choisi, cette fois-ci, de contaminer la faune pour ensuite prétexter que c’était la consommation de la viande de gibier, dite viande de brousse, qui provoquait une si contagieuse maladie, alors que les populations incriminées ont vécu pendant des siècles et des siècles avec cette faune et s’en sont nourris sans conséquence néfaste.
Idem pour Corona 19. On observera que l’origine a été mensongèrement rattachée à un marché de viande de brousse (ça rappelle Ebola) alors que la vérité est tout autre. Quand corona a pénétré en Afrique, via l’Europe essentiellement, le continent a plus ou moins bien réagi, mais voilà que des voix – y compris l’Oms – se sont élevées dans le monde non pas pour souhaiter à l’Afrique de bien affronter et surmonter la situation, mais pour s’étonner qu’elle n’ait pas encore sombré. Preuve supplémentaire que l’objectif raciste de dépeuplement de l’Afrique demeure vivace. D’ailleurs, dans la recherche de bouc émissaire à l’incurie de leur pays, il nous revient clairement que des citoyens chinois, visiblement couverts par des autorités locales, ont donné et donnent encore dans des insultes, de la discrimination, du racisme anti-Noirs africains (Noirs américains et Noirs indiens non concernés) lesquels sont faussement accusés d’être des vecteurs du Covid-19.
Dans la proche banlieue de Wuhan existe un laboratoire de virologie de classe P4 (pathogène de classe 4) d’où, selon toute vraisemblance, s’est échappé le virus satanique. Que ce virus, jusque-là inconnu sur l’humain, ait été le fruit de manipulations ou pas, n’est pas important, l’essentiel c’est qu’il s’est échappé de ce laboratoire probablement par contamination d’un technicien ou d’un chercheur quelconque de l’équipe qui, ensuite, a pu infecter n’importe qui dans le marché, de sorte que l’on ne connaîtra jamais le patient zéro.
Le nombre de ces laboratoires dits de classe P4 est légèrement supérieur à une quarantaine dans le monde. On dit d’eux qu’ils sont les plus sécurisés de tous. Ils abritent des agents pathogènes les plus dangereux du monde ; hors perspective militaire (armes bactériologiques), ces laboratoires ne sont d’aucune utilité si ce n’est de servir de bombes à retardement pour la planète. A notre connaissance, jusqu’à présent aucune découverte pouvant profiter à l’Humanité n’est sortie de leurs locaux. Ce sont surtout – mais pas seulement – des militaires qui ont recours à ces structures. Dans le monde moderne, le rêve des militaires, c’est de réussir ou contenir une attaque avec la moindre perte possible en effectifs. Certains militaires ne veulent plus être des combattants ni même des soldats. Le nouveau fantasme de ces gens, c’est de pouvoir affaiblir l’ennemi et son territoire avant de l’attaquer et de conquérir sans tirer un seul coup de feu, surtout sans pertes dans leurs rangs (guerre propre). Ce Covid-19 préfigure le but recherché. Qui a parlé de guerre contre ce satané virus ?
Voilà en quoi, à notre avis, il convient d’être vigilant. Au lieu de se focaliser sur l’annulation de la dette africaine, nos responsables gagneraient à mieux s’informer sur la question de ces laboratoires toxiques pour l’Humain et de dénoncer continuellement ce travail. Sur incitations des pays occidentaux, le concept de «non-prolifération des armes nucléaires» avait été inventé, puis répandu afin d’amoindrir tout risque d’accident ou d’erreur pouvant provenir des pays du tiers-monde. A présent, il s’agit de la même chose. Que gagnerions-nous si un effacement – hypothétique – ou même une diminution du volume de la dette était obtenue en faveur des Africains et que dans trois ou cinq ans nous nous retrouvions face à une pandémie similaire à celle que nous vivons ? Le mieux serait d’appliquer le principe de «pollueur payeur». Même s’il ne s’agit pas d’un fait exprès, la Chine est responsable de cette situation. C’est à elle d’indemniser, surtout qu’elle en a largement les moyens financiers, car méga créancière de tous les pays riches et moins riches. Au lieu de quoi, elle est en train de vendre des milliards de masques au monde et d’annoncer un vaccin qui, forcément, l’enrichira davantage.
La requête africaine aurait dû se formuler ainsi : Que la Chine règle le service de la dette africaine durant 3 ou 4 ans ; qu’elle restitue la gestion des ports et autres infrastructures (ex gares, chemins de fer) en Afrique qu’elle a confisquée ou est en passe de confisquer. En même temps, l’Afrique devrait élever fortement la voix afin que soient fermés tous les laboratoires de classe P4 dans le monde pour éviter une autre évasion de virus, car le jour où on se trouvera face à un cocktail de virus en promenade dans notre environnement, qui sait si le résultat ne sera pas un empoisonnement indirect de nos eaux de source, de puits, de lac, de lagune, fleuve, rivière et ruisseau. Qui sait si nous ne serions pas obligés de porter des masques… à gaz, même à domicile en raison d’une pollution inattendue ; ce ne sera plus une banale affaire de lavage de mains. Que nul n’imagine que c’est de la science-fiction ou une supposition relevant de l’impossible. Avec les virus, tout est possible. Quiconque souhaite façonner un avenir meilleur doit s’atteler d’abord à tirer les leçons du présent en devenir. Dieu ne nous préservera que si nous prenons nos responsabilités sans faiblesse aucune.
Jean-Paul DIAS