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Quand Le Professeur Mary Teuw Confond Vitesse Et Précipitation (par Ndella Pêne)

Quand Le Professeur Mary Teuw Confond Vitesse Et Précipitation (par Ndella Pêne)

On apprendra pas au professeur Mary Teuw Niane qu’il doit être évité la gouvernance réactive. La majorité n’a toujours pas raison. Et, cette vérité l’est d’autant plus en démocratie. En vrai, en démocratie, la majorité réagit toujours dans l’émotion qui, la majeure partie du temps, est antagoniste à la raison. Or, la raison et les éléments objectifs doivent guider la démarche de l’homme politique.

Il en est tout autre d’un candidat à un poste politique électif. Ce dernier, pour être adoubé, met peu ou jamais de réserves ou d’atténuations dans ce qui est dit. Plus dangereux, il peut adjoindre toujours à son programme toute volonté émise par une frange de la population, réalisable ou pas, utile économiquement ou pas, objective ou pas, pour gagner en sympathie et espérer une percée électorale.

Pour rappel, La statue Faidherbe a été érigée vers les années 1987. Son inauguration a eu lieu le 20 Mars 1987. Quant au pont Faidherbe, il fut construit vers la fin des années 1800 plus précisément en 1897.

Les questions sont les suivantes ? Il y’a eu combien de Maires à Saint-Louis entre l’indépendance jusqu’à aujourd’hui ?

Combien de Maires ont essayé, simultanément ou séparément, de rebaptiser le pont Faidherbe et d’enlever la statue.

La réponse à cette question en introduit une autre interrogation qui est la voici : pourquoi ne l’ont-ils pas fait : essayé de la faire, échouer après avoir essayé de le faire ou pourquoi n’avoir jamais essayé ?

Le maintient de la statue Faidherbe et le maintient

du nom du pont répondent t’ils à des exigences d’ordre économique avec Saint-Louis comme ville touristique, historique ; ce qui maintient, entre autres raisons, Saint-Louis comme patrimoine historique de l’UNESCO ? Etc.

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Il n’est pas interdit à quiconque, voulant être candidat, de vouloir changer ce qu’il juge utile d’être changé.. Mais que les arguments avancés soient motivés par du sérieux, par une étude sur l’impact de ces changements, impact qu’on espère positif pour Saint-Louis, et non par la vindicte populaire qui, sur le fond, peut être justifiée mais dont les recommandations restent, la majeure partie du temps, irréfléchies..

Il n’a jamais été entendu auparavant le professeur Niane exprimer sa volonté très manifeste de changer le nom du Pont Faidherbe et déboulonner la statue de ce dernier. Pourquoi attendre aujourd’hui pour le dire ?

Si même ces volontés sont mentionnées dans son programme, pourquoi ne l’avoir pas dit bien avant.

Pour terminer, il n’est pas question d’oppositions entre leaders à Saint-Louis.

De toute évidence, le jeu est clair. Il y’a un maire qui a les dossiers et qui essaie, face aux difficultés comme celle là, d’avancer et de régler les problèmes avec vérité. Et, il y’a des opposants qui jouent magnifiquement leur rôle qui est de plaire. Or, chercher à plaire et dire la vérité sont souvent antagonistes.

Ndella Pêne /  professeur de Philosophie

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