Je m’exprime beaucoup parce que j’en ai le droit car c’est au sujet d’un patrimoine qui nous est commun et non pour des positions politiques. Il est que Weber dit ceci’ Par politique,nous entendons l’ensemble des efforts faits en vue de participer au pouvoir ou d’influencer la répartition du pouvoir. Soit entre les Etats, soit entre les divers groupes au sein de l’Etat « .Mais de mon point de vue, si ces participations et partages ne se font que sur la base d’intérêts particuliers, nous sommes dans une mauvaise gestion de la cité. Nous avons fait pénétrer des politiques à la tete de nos agences et directions techniques et depuis lors, le Sénégal piétine pour ne pas dire recule. Nous parlons de plan de relance, je ne doute pas une seule fois qu’il sera bien ficelé mais sa mise en oeuvre risque de connaitre le même sort que ceux qui ont précédé. Je voudrai demander, qu’on arrête de juger notre exercice de liberté, et d’expertise,comme étant des appels du pieds pour figurer dans un gouvernement. Ceux qui sont omnibulés par ça, n’ont pas le temps de l’écriture mais s’activent dans les lobbies et personnes, autour de celui qui a le pouvoir de nommer par décret et le plus souvent c’est là bas que ça se décide. Moi je suis conscient de la situation de ce pays et de ce qui nous attend si nous ne prenons pas les bonnes décisions et la Covid-19, ne doit pas servir à maquiller les échecs de certaines personnes à qui le Président à confier des secteurs stratégiques. Un exemple, Air Sénégal qui annonce 20 milliards de perte. De grace disons les pertes avant covid et nous y reviendrons. Vous me voyez faire plusieurs sorties sur la question des oryx,c’est pas pour moi un probléme de personne ou d’interférence au niveau des prérogatives du chef de l’Etat et je ne crois pas non plus, que démettre un ministre et le remplacer par un autre politique soit la solution.Il faut toucher le fond du problème, savoir que l’environnement est une science on apprend à connaitre la faune et la flore et les écosystèmes. Ce pays a toutes les compétences qui sont ici et ailleurs pour le développement de ce secteur aussi vital et à milliards. On a chez nous des gens tels que Eh hadji mbara séne ancien directeur de la Fao, Djiby sene ancien fonctionnaire de la Fao Adama ly expert en Panification au fond mondial environnement ,Malick Diallo, Matar cissé 15 projets pour la Direction des eaux et forets, matar niang, moumar gueye,pour ne citer que ces ainés et qui ont formé de jeunes talents qui essayent d’assurer la relève mais qui sont experts en montage et gestion de projets. Ils savent utiliser les mécanismes qui permettent de capter les fonds mis dans le secteur de l environnement au niveau mondial dont les sénégalais d »ici et d’ailleurs ont fait le plaidoyer pour leur mise en place.Mais le problème est que, ceux qui connaissent ce mécanisme de décaissement, sont ceux cités ci dessus. Il est d’une complexité telle que,sous mon magistère j’avais organisé avec le Fem un séminaire à l’hôtel Teranga à l’époque. S’ajoute comme on les a mis aux archives, leur stature de fonctionnaires, les empêchent de participer aux différents débats. Mais ce qui me fait mal c’est qu’ ils répondent à l’appel de pays comme le Burkina Faso,le Niger qui commencent à nous devancer en politique environnementale alors qu’ils sont venus apprendre chez nous. Allez au burkina et au Niger voir comment ils sont en avance sur la grande muraille verte qui est nait chez nous et nous les avions reçus pour partager notre expérience. C’est pourquoi je voudrai que cette histoire des Oryx nous aide à réactualiser ,à définir un vaste programme de préservations de nos espèces, à remettre en place des projets comme le proteged ,à puiser sur les fonds mis à partir du protocole de kyoto au profit du mécanisme de développement propre, mettre autour d’une table, les experts,les Ong, la cites, l’iucn,wwf, le secteur privé, les institutions financières pour régler ces questions relatives au code de la chasse,à l’interprétation des conventions et à la cession à des privés. De cette rencontre sortira un vaste programme de préservation des espèces et d’autres secteurs de l’environnement et l’utilisation de toutes ces compétences autour de la problématique environnementale. Ce problème m’a mis en face d’un cadre de Pasteef pour discuter sérieux et sur des propositions de sortie de crise. Cette grande rencontre d »experts mettra fin au débat sur les Oryx qui ne sert pas le Sénégal et ce model pourra être dupliqué à d’autres secteurs de notre économie.
Ministre Thierno lo
Commentaire sur “Quelles Leçons Tirer De L’affaire Des Oryx Et Mettre Fin Au Débat (thierno Lo)”
La question que je me pose est de savoir si est-ce que Abdou Karim SALL n’aurait pas essayé de copier s… https://t.co/Xl66qe0nyi