Du jamais vu dans l’histoire du Sénégal récent (nous le pensons !) avec des directeurs-Zeus, gros comme…avec un ego si énorme qu’ils osent…défier, dénier, rabrouer et …démentir sur la place publique leur ministre de « tutelle ». Oui entre guillemets car la question…est-ce leur tutelle ?! Un directeur, qu’il soit national ou général reste sous la coupole du ministre et même du secrétaire d’Etat ou du moins dans un Etat qui se respecte. C’était ainsi et SUNUGAL donnait l’exemple dans cette confusion de pouvoirs et d’institutions d’alors chez Mama Afrika et restait dans son exceptionnalité légendaire tant enviée ! Si Léo est demeuré dans le l’in-et le subconscient senegalensis, c’est en grande partie à ce legs dans l’organisation et la méthode, cet organigramme alléchant mis en place et validé qui permettait une véritable systole-diastole, cet échange sans heurts ni accrocs, chacun gardant son couloir. Et c’est cela qui fait la beauté du schéma étatico-institutionnel où en dépit de la présence d’acteurs multiples et divers, aucun télescopage de noté, les plates bandes étant respectées. Etre dans les barèmes de valeurs et de compétence pour siéger à la table du conseil n’était pas une sinécure ni du ramassis et les critères de haute voltige pour l’ultime choix. Etre élevé à ce rang si digne et si émérite de ministre de la république ne courait pas les rues, se comptait sur les doigts et sans aucun complexe ou glorification, ministre avait encore tous ses titres de noblesse, toute sa chaire du CAMES devant conduire et traduire des visions, opérationnaliser des intentions. Sorties très rares et leurs passages toujours enrichissants ! Verbes châtiés et très en verve, discours fouillé, message kirène…des enseignements à plusieurs niveaux et qui dénotaient de la maîtrise des dossiers à eux confiés. Sans aucune fioriture, ces ministres forçaient le respect et l’admiration, à preuve même démis ou révoqués, ils se relançaient dans la consultance et des planques largement ouvertes dans la famille onusienne pour des reconversions. C’est cela l’orthodoxie et il ne saurait et ne devrait être question de directeurs. Un directeur dans la chaîne d’onction et de grands arbitrages de dossiers aussi éminents que ceux abordés ces temps-ci (mon regard !), que vient faire ou f.sa langue sauf d’être fourchue et en rajouter au bordel (A couper donc !) jusqu’à entrer dans cette danse réservée d’abord et prioritairement et avoir le toupet de démentir en plein jour son boss et de rester indemne sans coup férir ! Il faut être dans le Macky pour le faire même si très lestés en termes de bagages entre les bras et/ou de fonds manipulables. L’observé de nos jours est catastrophique ou sont-ils des singletons et des électrons libres ne rendant compte qu’à …lui, le prince ! Et même si… en pays organisé et sans coudes ni genoux, ni couverture ni couvaison, le glaive aurait servi depuis et les recadrements et redressements genre CAOMI ou AEMO servis . Dans tous les cas , il est encore temps et mettre fin à cette cacophonie urge avec cette caste de directeurs hyper et macro, qui se croient issus de la cuisse de JUPITER.
IBOU SENE KAOLACK