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Le Président Macky Sall Au Cœur D’une Espérance Commune

Le Président Macky Sall Au Cœur D’une Espérance Commune

Des tapis herbacés qui pavoisent les campagnes. Les généreux épis de mil, la blondeur des coiffures de maïs, les abondantes gerbes de riz, les effets gazonneux des plants d’arachide piquetés de petites fleurs jaunes, voilà les autres versants et versions de la pandémie du Covid-19 que certains économistes de l’apocalypse passent sous silence, esquivent et/ou escamotent dans leurs dérives et délires spéculatifs. A les ouïr, le Sénégal post-Covid-19, ce sera l’enfer des enfers. Ce n’est pas nouveau. Depuis qu’ils sont dans de telles postures et positions plus politiciennes que scientifiques !

A chaque fois, régulièrement, sans sonner la clarinette de l’autoglorification, les décisions, les explications et les explicitations du président de la République ont pris le contrepied des prédications et des prédictions hasardeuses de quelques économistes imprudents. Les arguments et leurs argumentaires aux âges farouches de l’économie ont souvent fait effet de caisses de résonance… de l’horreur. Parfois d’épiciers sortant de leurs calculettes magiques des factures qui affichent des prospectives affolantes. Des perspectives effrayantes. Des passifs effroyables.

Or, que nous montre la réalité ? Que nous disent les faits têtus ? Que si la croissance économique du pays consécutive aux prouesses indéniables enregistrées par le Plan Sénégal émergent (Pse) n’avait pas une solidité bétonnée par des réformes structurelles, ne formait pas un mur d’airain contre les catastrophes et autres imprévus comme l’irruption du coronavirus, le désastre serait d’une ampleur inouïe dans le pays.

La vérité est que la forte croissance enregistrée comme jamais auparavant depuis 2012 a permis de générer des programmes souvent inclusifs destinés aux couches vulnérables, l’enclenchement et le déclenchement d’une batterie de mesures sociales dès la survenue de la pandémie et après la décision de dé-confinement pour atténuer les effets d’une anémie socioéconomique que cette sorte de blocus économique pouvait enfanter. Voilà une preuve supplémen­taire que le Président Macky Sall ne s’est jamais mis en vacances de notre destin national, même quand au début de la pandémie, des Lucky Luke de la médecine prédisaient l’hécatombe en Afrique. Amateurs de la musique funèbre, futurologues de l’apocalypse, poussez donc des urticaires et autres démangeaisons ! Au moins, ça ne fait pas partie des signes de contamination au Covid…mental et politique.

Artisan d’une croissance économique en constante progression depuis son accession au pouvoir, avant que le virus ne propage sa «couronne» destructrice à travers le monde entier, le Président Macky Sall, géologue, porté vers l’action efficace et efficiente, éloigné des bulles spéculatives, projette, avec la mise en œuvre du Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2), une reconnexion du Sénégal «avec une croissance du Pib de l’ordre de 5,2 % en 2021 ; 7,2% en 2022 et 13,7% en 2023». Une croissance à deux chiffres avec la perspective qu’offre l’exploitation du pétrole et du gaz. On peut lui faire confiance, au géologue et à son CV présidentiel de 2012 à aujourd’hui frappé de la mention «Très bien, avec félicitation du jury populaire», en matière croissance économique.

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Solidarité collective

Déjà, un indicateur qui incite à l’optimisme quant à un redémarrage des conditions de croissance, c’est la hausse de 50% du budget de la présente campagne agricole. Gouverner, c’est prévoir, a-t-on coutume de dire. Le budget dans ce secteur moteur dans une croissance est passé de 40 à 60 milliards de F Cfa en anticipation d’une saison des pluies exceptionnellement généreuse. De bonnes récoltes placeront l’économie nationale dans une meilleure perspective pour 2021.

La post-pandémie du Covid-19 est venue aussi attester de la justesse de la vision du Président Macky Sall en matière de souveraineté alimentaire. Des preuves ? L’accélération et le renforcement de l’autonomie des produits de base, la stimulation de la consommation locale, la relance du Program­me national d’autosuffisance en riz (Pnar). Et tutti et quanti…

Face à la crise sanitaire et ses inéluctables lourdes conséquences aux plans économique et social, qui suscitent des frayeurs alarmistes partout, le Président Macky Sall donne une leçon de courage et de leadership inspirant. Son arme ? L’efficacité d’une approche inclusive, propice au «calme», à «la sérénité et l’humilité pour la prise de bonnes décisions et à agir dans le bon sens». Sa force ? La capacité de faire une bonne lecture de la réalité, en tirant meilleur parti des opportunités ouvertes par la pandémie Covid-19, surtout dans le domaine de la santé. Avec des performances saluées dans le monde où il est classé 2ème en matière de lutte contre le Covid-19, le Sénégal est en voie de boucler un Plan d’investissements pour un système de santé résilient et durable à plus de 500 milliards de F Cfa.

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Modernisation accrue du système de santé, réhabilitation, construction et équipement de structures, recrutement de personnels à tous les niveaux, le Président Macky Sall indique le bon choix qui met en osmose, en complémentarité, santé et économie. La survenue de la pandémie aura été révélatrice aussi d’une nécessité de restructurer le secteur pharmaceutique par des plateformes industrielles, logistiques, numériques, digitales entre autres, qui participent à l’autonomisation du pays dans ce domaine.

Il y a eu d’autres annonces dans d’autres secteurs, lors du Conseil présidentiel sur la relance économique, qui illustrent bien la pleine mesure prise pour une résilience salvatrice qui doit divorcer d’avec la peur du chaos. Pour le reste, il y a aussi une leçon générale que nous devons pouvoir tirer de cette pandémie du Covid-19 : faire deuil de la morale égoïste, de l’exhibition du moi politique dans les surenchères verbales et verbeuses pour mettre en avant la solidarité collective. Il est des moments et des circonstances comme ceux de la pandémie et des inondations qui doivent fonder avant tout et surtout une espérance commune.

Soro DIOP

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