En voulant saper la réputation du Président du Pastef, Ousmane Sonko, Mansour Faye et ses thuriféraires viennent encore de vérifier cette phrase de ce dernier : «un homme politique, c’est un discours et un parcours». Le député Ousmane Sonko est l’un des rares parlementaires à prendre toujours fait et cause pour le peuple, en toute occasion, jusque dans la répartition de son salaire de député.
En effet, en sonnant avec brio la fin d’une récréation puérile qui continuait à détourner le peuple de ses réelles préoccupations, le Président du Pastef a, à travers une communication suivie en direct par plus de 19 000 personnes, démontré une nouvelle fois, si besoin était, que son parcours, aussi bien en tant que simple citoyen, fonctionnaire de l’administration, chef de parti ou député du peuple, fait de lui le meilleur profil pour réconcilier notre pays avec les règles élémentaires de bonne gouvernance.
Dans sa communication visant, comme à son habitude, à séparer le vrai du faux, le Président Ousmane Sonko a rappelé comment, en 2013, dans le sillage des « enquêtes » menées par la CREI au sujet de personnes « triées sur le volet », il avait lui-même pris position, en tant que Président honoraire du syndicat Autonome des Agents des Impôts et domaines (SAID). Il avait ainsi produit des écrits et s’était exprimé publiquement sur cette mascarade à travers des émissions pour dénoncer l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques.
Invité par la CREI à identifier les noms des propriétaires d’une liste de sociétés immobilières, il lui a été interdit d’identifier celles appartenant au Président Macky Sall ainsi que ses proches collaborateurs. Seuls les tenants de l’ancien régime devaient être inquiétés. Quoique Macky Sall avait quand même occupé plusieurs postes de responsabilité avec ledit ancien régime et était propriétaire de la société Bilbassy. société qui figurait sur la liste qui a été présentée à Ousmane Sonko alors Chef de brigade et à laquelle il avait même envoyé un avis de vérification fiscale pour non-paiement d’impôts.
Cette impartialité et ce sens de la justice lui valurent d’être retiré de la tête de la brigade immobilière, car le Président de la République serait apparemment au-dessus des lois. Non content d’être rémunéré à partir des impôts payés par tous les citoyens, on arroge à ses sociétés le privilège de ne pas s’acquitter de l’impôt dû.
L’intègre inspecteur des impôts ne s’arrête pas en si bon chemin cependant.
En 2016, alors Président du parti Pastef les patriotes, il a révélé la grosse farce autour de l’impôt des députés. La goutte de trop pour les tenants du pouvoir, qui ont tout simplement orchestré la radiation de l’un des plus vertueux inspecteurs des impôts, victime de sa compétence, de son impartialité et de son honnêteté. Qu’à cela ne tienne !
Le peuple souverain et visionnaire l’a installé en plein cœur de l’hémicycle. Bien que faisant partie des rares représentants du peuple qui méritent leur salaire de député, il renonça quand même aux 2 tiers de celui-ci au profit d’une pouponnière et d’une association de femmes. dès 2017, il relança la question de l’impôt des députés par une correspondance adressée au président de l’institution. Une année plus tard, il a contribué à éventer un autre coup fourré de nos chers représentants, consistant à faire main basse sur 10 millions de nos francs chacun, tandis que le peuple souffre dans le silence assourdissant de la misère.
Le parcours et le discours de Ousmane Sonko confirment qu’il est bien celui qu’il nous faut, pour que nos ressources soient bien gérées et le peuple administré avec mansuétude honnêteté et justice. Et afin que le Sénégal retrouve sa dignité dans le concert des nations !
EL Malick NDIAYE
Secrétaire National Communication de PASTEF