Le décret d’application de la loi sur l’abolition de l’esclavage de Février 1794 , signé Victor Schoelcher, Sous Secrétaire d’Etat aux colonies de la première République Française de 1848, n’a pas eu les effets escomptés sur l’arrêt définitif de l’esclavage. En effet, le monde, impuissant, voit naître aujourd’hui l’auto-esclavage des temps modernes.
Les auto-esclaves sont les jeunes africains laissés pour compte, sans avenir dans leurs pays néo-colonisés dirigés pas les nouveaux auto-esclavagistes, des pouvoiristes incompétents et des politiciens véreux, et endormis par des guides de toutes sortes vendeurs d’illusions.
Les néo auto-esclavagistes et leurs affidés au pouvoir se remplissent les poches et brisent l’avenir de millions de jeunes dans des combines politiciennes pour se maintenir au pouvoir et appliquer des politiques publiques nuls et sans lendemains.
Les néo auto-esclaves, les jeunes africains, paient eux-mêmes leur propre ticket pour rejoindre leurs nouveaux maîtres dans les plantations d’Espagne. Ils prennent en surnombre des pirogues de fortune qui peuvent exploser où chavirer à tout moment et les tuer en haute mer dans cette aventure d’auto-esclavagisme suicidaire.
La porte de l’esclavage de Goree s’est multipliée et a élu domiciles aux anciens quartiers de pêcheurs des quatre communes françaises du Sénégal plus Mbour.
A quand s’arrêtera ce cycle infernal pour l’Afrique et le Sénégal en particulier ? Esclaves d’hier, auto-esclaves d’aujourd’hui, la jeunesse africaine ne sait plus à quels esclavagistes se fier. Elle tombe par millions devant les navires des esclavagistes d’hier, insensibles à leur sort.
Demain, les vendeurs d’illusions nous inventeront la nouvelle forme de l’esclavage des jeunes africains et dresseront des quartiers touristiques remplis de monuments de jeunes disparus en haute mer dans les vieux quartiers de pêcheurs tués par le trafic de haut banditisme des licenses de pêche.