Ryan Kapuku soutenait avec insistance : « Très souvent la loyauté des collaborateurs d’un dirigeant est un signe fort de sa compétence. » Cette assertion sied bien à M. Aliou Sall, actuel Maire de Guédiawaye. En effet, le président de l’association des maires du Sénégal bénéficie de la confiance, de l’engagement et de la solidarité de ses pairs mais aussi et surtout de ses partenaires dans l’équipe municipale de la ville qu’il a l’honneur de diriger.
Mieux, l’écrasante majorité des populations de cet important département de Dakar sont en phase avec ses méthodes et stratégies pour le seul objectif d’émergence qui y est le fondement de tous ses efforts. Pour qui connait Guédiawaye d’il y a dix ans, sait en toute honnêteté que cette ville a évolué dans bien des domaines. Grâce bien sûr, à l’attachement et à la volonté politique inébranlable d’Aliou Sall de la hisser au premier rang des contrées émergentes à l’heure du bilan. L’ex directeur général de la CDC est donc dans le temps de l’action, le temps des idées et actes vers l’objectif crucial d’émergence du Sénégal à l’horizon 2035.
Ses administrés attesteront ce fait têtu, ainsi que tout esprit imbu de vérité et libéré de toute subjectivité. En cet homme du reste effacé avec en ligne de mire son attitude à vouloir toujours mettre le président à l’aise, en cet homme disais-je, il existe une parcelle de compétences mêlée à un leadership fort, conditions de nos jours rares et recherchées pour conduire notre Nation, notre destinée vers l’idéal du mieux être dans un esprit totalement républicain. L’humilité, le courage, le dévouement à la collectivité mènent à tout dès lors que celui qui épouse de tels vertus dispose de compétences indiscutables.
L’adage selon lequel les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts étant connu de tous, convenons-en, l’édile de Guédiawaye constitue un intérêt absolu pour le Sénégal! N’en déplaise à ses détracteurs qui d’ailleurs, n’ont rien sous la dent contre lui. Il est le frère de l’actuel président de la République. Il est le coordonnateur de Benno Bokk Yaakar du département de Guédiawaye. Il est le président de l’association des maires du Sénégal. Il a réussi à fédérer toutes les énergies et a gagné en compagnie de ses collaborateurs toutes les élections depuis 2012.
Jamais il ne se distingue dans les mondanités. Jamais il n’a été aperçu dans les places à divertissement outrancier. Jamais il n’a posé le seul acte prouvant qu’il se comporte en frère de. Que suis-je encore ? Pourquoi diantre l’homme subit parfois des calomnies, de la délation, d’infinies diffamations, de la méchanceté, une jalousie gratuite de gens qui n’ont rien apporté à notre État Nation ? Les compétences ignorent l’appartenance, la parenté ou le rang social. Le directeur démissionnaire de la CDC s’est de tout temps battu seul. Il a bourlingué comme tout Sénégalais lambda. Il a bataillé bien avant l’accession de Macky Sall au pouvoir. Journaliste de formation, il est connu de plusieurs médias de notre pays où il a eu à monnayer son talent. Avant d’avoir été affecté à l’ambassade du Sénégal en Chine sous l’ère Abdoulaye Wade. En ces temps, personne ne parlait de lui et nul ne proférait de méchanceté contre lui. Il faut arrêter.
Aliou Sall est un citoyen sénégalais comme nous. Il est compétent, il peut servir le Sénégal si le président venait à l’appeler dans l’exercice du pouvoir. Ne parlons pas parfois en militants simples ou en opposants nihilistes écervelés, posons le débat et osons-le! Pourquoi ne crie t’on pas au scandale lorsque le chef de l’État nomme des profils jamais imaginés ? Qui pourrait penser le décret présidentiel en faveur d’un Idrissa Seck aux côtés de Macky Sall ? D’un Abdoul Mbaye? D’un Mahammed Dionne fonctionnaire international ? Parce que chacun d’entre eux dispose de compétences à même d’aider le Sénégal à aller vers l’émergence.
Alors trêve de « thiakhaneries » pour paraphraser Senghor ! À son Excellence Monsieur le Président de la République, nous suggérons d’appeler Aliou Sall ainsi que toutes les filles et tous les fils valeureux de notre pays, au gouvernement pour l’intérêt supérieur de la Nation. Cela relevé de ses attributions et de son pouvoir discrétionnaire, lui le seul élu par le peuple souverain le 24 février 2019. Jacques de Bourbon Busset ne s’y est pas trompé certainement quand en 1978 il écrivait : » La grâce, c’est peut-être de voir ce qu’il faut choisir et ce à quoi il faut renoncer. » Vivement que le chef de l’exécutif puisse enfin distinguer ce qu’il faudra choisir de ce dont il devra pour de bon renoncer.
Mamadou Biguine Gueye