Je ne sais si l’Etat du Sénégal continuera à tolérer et à laisser Ousmane SONKO perdurer sur ses dérives en foulant aux pieds les lois et règlements de notre pays. J’espère au moins qu’après les événements de Mars ayant causé la mort de 14 personnes, l’Etat avec toutes ses Institutions et ceux qui les incarnent, ne restera plus les bras croisés et regarder SONKO et ses souteneurs faire ce que bon leur semble jusqu’à vouloir programmer une seconde vague plus dévastatrice et se permettant de se croire déjà investis de pouvoirs tout en étant minoritaires sous prétexte de, je ne sais quelle chimérique force qui les protégerait et qui demeure plus forte que celle de la République. Comme si on était dans un « État dans l’Etat », l’autre fonctionnant indépendamment de l’État de droit. Il semblerait que nous avons deux États dont l’un légitime et l’autre crée de force par Ousmane SONKO, aidé par certains journalistes alimentaires, des hommes de la société civile, des opposants, syndicalistes, tous ennemis du régime.
Aucun pays au monde ne tolère une telle situation ; force doit rester à la loi quelle qu’en soit la raison. Laisser prospérer de telles erreurs nous mènerait vers une situation extrêmement dangereuse et j’ai bien peur comme bon nombre de sénégalais que nous nous dirigeons vers le chaos si l’Etat continue à laisser SONKO poser de tels actes quotidiennement. À force que nous avançons dans le temps, chaque jour il en fait davantage et les uns plus dangereux que les autres et jusqu’ici rien ni personne ne l’arrête.
Il use d’accusations sans preuves, des attaques sur les plus hautes Institutions et sur ceux qui les incarnent sans aucune conséquences, des menaces, des insultes, des points de presse qui finissent par des appels à l’insurrection et à la violence, des interviews télévisées qui menacent la cohésion et la stabilité nationale…, voilà ce à quoi nous assistons. Aujourd’hui c’est l’usurpation de pouvoir après avoir posé tous ces actes de défiance, avec cette fameuse conférence sur l’éco tenue à Lomé au Togo, dans son bureau avec le drapeau, symbole de la république. Chers parlementaires, chers législateurs, protégez les symboles de la république. Seuls les édifices publics, les équipes nationales, les institutions de la république et les représentations diplomatiques et consulaires doivent utiliser les symboles de la république. Le drapeau est l’emblème national, il est unique à chaque pays, donc nous devons veiller à ce qu’il donne de la chair et une image mentale très forte à tous les sénégalais. Il n’est pas du tout normal que quelqu’un qui est sous contrôle judiciaire utilise les symboles de la république pour de la propagande politique ?
Les députés doivent en parler. Ousmane SONKO a fait de l’usurpation de pouvoir et celle-ci est, d’après le code pénal « le fait, par toute personne agissant sans titre, de s’immiscer dans l’exercice d’une fonction publique en accomplissant l’un des actes réservés au titulaire de cette fonction ». SONKO se croit être le président du Sénégal ; il est temps de l’arrêter avec la bonne manière : la fermeté, la force et l’obligation avec ce que le droit permet.
Jamais de mémoire sénégalais, un homme politique n’a eu à poser de tels actes. Il est temps encore une fois pour l’Etat du Sénégal, d’arrêter Ousmane SONKO, directement, automatiquement et une bonne fois pour toute. On ne doit plus le laisser continuer dans ce sillage. Force doit rester à la loi, l’Etat doit être fort même s’il faut consentir des sacrifices. S’en est trop, SONKO doit aller d’abord répondre à la justice pour faire face à son accusatrice Madame Adji SARR qui l’accuse de viols répétés avec menaces. Il doit être soumis à un interrogatoire devant ses propres avocats et ceux de la dame pour que la vérité éclate. Tous les sénégalais doivent être égaux en dignité et en droit devant la justice. L’Etat doit veiller sur la contrainte collective que la Nation possède sur les citoyens et les individus en vue de faire prévaloir l’intérêt général. On ne doit pas laisser une personne dicter sa loi à tout un peuple sous aucun prétexte. La justice doit aller jusqu’au bout de cette affaire et dire le droit rigoureusement en condamnant tous les fautifs de cette affaire Sweet-beauty qui oppose SONKO et Adji SARR pour que l’Etat de droit continue d’exister. J’ai dit.
Malick Wade GUEYE