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L’inquietant Mutisme Du Ministre Omar Face Aux Preoccupations Des Populations De Rufisque

Nous avons comme conviction, que le ministre Omar GUEYE ne porte pas dans son cœur, la Ville de Rufisque. Car depuis qu’il a été nommé ministre, je ne me rappelle une seule fois où il a posé un acte visant, à promouvoir un quelconque citoyen issu de la ville de Rufisque, ou soutenir un projet visant à améliorer les conditions de vie des habitants de la veille ville.

Malgré tous les problèmes auxquels notre ville est confrontée, on ne l’a jamais vu ni entendu proposer des pistes de solutions à même d’aboutir à leur trouver une solution définitive en sa qualité de ministre en charge des collectivités territoriales.

Je connais parfaitement les relations qui le liaient à feu Badara Mamaya SENE qui était mon ami et même dont le fils ainé, porte mon nom. Je suis parfaitement informé des services que la Ville de Rufisque, a rendus à Omar GUEYE par le canal de Mamaya, quand il était maire de la Ville de Rufisque. Et à ma connaissance, Omar GUEYE n’a pas été reconnaissant à l’endroit de la vielle Ville, malgré tout le soutien que nous lui avons apporté.

Quant à ses relations avec Souleymane NDOYE, président du conseil départemental de Rufisque, s’il a fait quelque chose pour ce dernier, je suis convaincu que Jules NDOYE a consenti beaucoup plus d’efforts pour le soutenir. Ce qui a certainement abouti au leadership du maire de Sangalkam, au niveau de la mouvance présidentielle dans le département de Rufisque. Mais nous sommes aussi d’avis, que ce que Souleymane NDOYE a accepté de faire pour asseoir le leadership de Omar GUEYE au niveau du département de Rufisque, aucun maire issu de la localité ne va s’engager dans pareille entreprise. Pour en revenir à l’indifférence de Omar GUEYE par rapport aux préoccupations des populations rufisquoises, je peux prendre comme exemple les 210 hectares que feu N’diawar TOURE à l’époque maire de Rufisque, avait attribués aux populations rufisquoises quotidiennement menacées par l’avancée de la mer.

Concernant ce dossier, j’avais déposé une plainte au niveau de l’OFNAC contre SOCOCIM Industries. La cimenterie de Rufisque avec la complicité d’un certain nombre de fonctionnaires et d’élus locaux, avait fini de s’approprier ce site. Entretemps, j’avais écrit à Madame Seynabou Ndiaye DIAKHATE présidente de l’OFNAC, pour attirer son attention sur ce problème.

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Dans sa réponse, la patronne de l’OFNAC m’avait signifié, qu’elle avait saisi l’ANAT pour lui faire des recommandations, concernant ce dossier. Mais par contre, elle n’a jamais porté à notre connaissance la réponse que lui a servie l’OFNAC. La présidente de l’OFNAC nous avez signifié, que ses enquêteurs qui avaient eu à nous auditionner pendant presque 1 mois, lui avait dit, que notre dossier relevait de délimitations administratives entre des communes. Mais nous nous sommes convaincu, que ces 210 hectares en question relèvent bien, du périmètre communal de la ville de Rufisque.

Aussi notre principale préoccupation dans ce dossier, se trouve au niveau de la publication du dernier rapport de l’ANAT ou il n’est nullement mentionné dans ce document le problème lié à ce dossier si important et extrêmement sensible. Et cela malgré la recommandation faite à l’ANAT à travers la correspondance que la présidente de l’OFNAC, lui avait adressée, en date du 2 mars 2021. Plus tard, j’avais adressé une nouvelle correspondance à la présidente de l’OFNAC ainsi qu’au ministre de l’intérieur et à Omar GUEYE en sa qualité de ministre des collectivités territoriales mais également responsable politique de la mouvance présidentielle dans le département de Rufisque, de même qu’à Mamadou DJIGO directeur général de l’ANAT. Rufisque ne dispose d’aucune infrastructure sportive digne de ce nom Pourtant malgré toutes les spoliations foncières dont la ville de Rufisque fait l’objet, elle ne dispose d’aucune infrastructure sportive digne de ce nom, et même les cimetières de la ville accusent, le trop plein sans possibilité d’extension. Et cependant nous disposons de terres, mais qui restent inaccessibles à nos populations qui n’ont pas de véritables relais pour porter leurs doléances au sommet.

Pourtant SOCOCIM Industries malgré sa main mise sur une partie de nos terres, n’a jamais pour autant construit une seule infrastructure de base pour les populations de Rufisque ou de Bargny. Et pire, aucun rufisquois ou bargnois, ne siège au niveau du conseil d’administration de la fondation SOCOCIM. Il en est de même au niveau de la direction de la cimenterie, ou on ne dénombre aucun cadre habitant les villes de Rufisque et Bargny. Nous sommes aussi d’avis que pour honorer les villes de Rufisque et Bargny où s’active la SOCOCIM, on devrait même choisir un résident de ces deux villes, comme PCA de la cimenterie. Cependant, nous sommes informés que partout dans le monde ou le groupe VICAT dispose d’une cimenterie, les populations bénéficient largement de sa générosité à travers sa responsabilité sociétale d’entreprise.

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Mais malheureusement, on a comme l’impression qu’actuellement ceux qui dirigent SOCOCIM Industries, ne tiennent pas compte des véritables préoccupations des Villes de Rufisque et Bargny qui pourtant sont soumises quotidiennement à la pollution. Il est aussi question des 2/4 des titres fonciers d’Etats qui ont été attribués à SOCOCIM Industries, par le canal d’un certain nombre de fonctionnaires et d’élus locaux uniquement mus par leurs propres intérêts. Et je suis d’avis que les dirigeants de la cimenterie n’ont jamais été informés de l’existence de ces TF d’Etat, donc l’information ne peut provenir que de ces fonctionnaires et élus locaux dont il est question.

Dans ce dossier relatif au site de 210 hectares qui devait accueillir les populations rufisquoises menacées par l’avancée de la mer, nous croyions pouvoir compter sur le soutien du ministre Oumar GUEYE pour nous faire rentrer dans nos droits, surtout que nous avons été injustement spoliés de ces terres. Nous tenons aussi à préciser que dans notre dernière correspondance à la présidente de l’OFNAC, nous lui avions demandé de nous recevoir en présence de l’enquêteur qu’elle avait chargé de ce dossier pour lui apporter toutes les preuves utiles et nécessaires à même de prouver que ces 210 hectares nous reviennent de droit. Nous ne pouvons aussi manquer de remercier vivement madame Seynabou Ndiaye DIAKHATE présidente de l’OFNAC, qui n’a jamais cessé de ménager aucun effort depuis sa nomination à la tête de cette prestigieuse institution, de s’investir pleinement dans ce dossier pour que nous puissions enfin rentrer dans nos droits.

Compte tenu de tous ces problèmes que je viens d’évoquer, nous cristallisons également tous nos espoirs à l’endroit de Oumar GUEYE ministre en charge des collectivités territoriales, pour trouver une panacée à tous ces problèmes. Ce que nous attendons aussi concrètement d’Oumar Guèye Nous n’attendons pas seulement de lui des propositions de découpage administratif et des points de presse, relevant de cette décision mais aussi de prendre en compte les préoccupations les plus urgentes des populations de tout le département de Rufisque. Ce que nous attendons aussi concrètement de Omar GUEYE ministre en charge des collectivités territoriales et principal responsable de la mouvance présidentielle dans le département de Rufisque, c’est de s’investir pleinement pour venir en appoint aux efforts que nous ne cessons de consentir pour faire rentrer les Villes de Rufisque et Bargny dans leurs droits concernant leurs terres qui ont été attribuées injustement à SOCOCIM Industries. Et paradoxalement, le département de Rufisque n’a même pas de site pour abriter le conseil départemental et même aucun club de la ville ne dispose de siège, ou tenir ses réunions et mener un certain nombre d’activités liées à la vie de leurs clubs.

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Toujours en ce qui concerne Sococim Industries, je défie quiconque de nous prouver depuis l’installation de la cimenterie à Rufisque en 1948, de nous indiquer une structure sanitaire, un établissement scolaire ou un terrain de sport à mettre à son actif et dont elle a procédé à son inauguration dans les villes de Rufisque ou Bargny. SOCOCIM devrait prendre exemple sur EIFFAGE qui s’est acquitté honorablement de ses obligations à l’endroit des populations impactées par l’autoroute à péage.

A ces dernières, cette entreprise leur à payer le double des indemnités qu’elles devraient percevoir dans ce dossier. Sur le même registre, je peux prendre à témoin dans un cas similaire, le commerçant Mame Mor FALL en activité au marché central de Rufisque de même que Mame Woré SECK opératrice économique. Toutes ces deux personnes, disposaient d’un périmètre maraicher à proximité des 210 hectares dont nous parlons. Mais quand EIFFAGE qui pourtant disposait d’un bail sur le site a voulu y construire des bâtiments à même d’accueillir une partie de son matériel, l’entreprise avait mis à contribution le triple de la somme qu’elle devrait normalement verser aux occupants de ce site, en guise d’indemnisation.

 C’est à ce genre de comportement, que nous attendons de SOCOCIM Industries, qui devrait adopter la même attitude que EIFFAGE dans ce dossier relatif aux 210 hectares qui lui ont été attribués, au grand dam des populations rufisquoises. EIFFAGE s’acquitte également de ses obligations en matière de responsabilité sociétale d’entreprise, dans les villes de Rufisque et de Bargny, ce qui est tout à son honneur.

Ousmane François GUEYE

Président de la Convention des Lébous de Souche du Département de Rufisque







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