Les attaques de civils au Burkina et au Nigéria avec leur cortège de morts et de blessés montrent à l’évidence que les forces du chaos sont à l’œuvre. Il s’agit des trafiquants de toutes sortes, de drogue notamment, et des négrillons à la solde des puissances étrangères qui veulent s’accaparer de nos ressources naturelles. Si on veut avoir une idée du chaos programmé, il faut voir la Centrafrique. Le Nord du pays est sous la coupe de potentats locaux qui organisent le pillage de l’or, du diamant et du bois au profit des firmes mondialisées. Et un semblant d’Etat s’organise autour de la capitale historique Bangui avec le soutien de la communauté internationale.
Le scénario centrafricain se dessine au Mali. Evidement les régions de Tambacounda et de Kédougou sont concernées. Ce sont les verrous sécuritaires. Le Sénégal est menacé donc. Il faut en prendre conscience et organiser la riposte démocratique. En effet, si on en est là, c’est parce que les prédateurs des économies de rente sont incapables de lancer l’industrialisation pour créer les emplois des jeunes. Alors, ils s’attaquent aux acquis démocratiques pour instaurer des présidences à vie par des troisièmes mandats et des coups d’état électoraux. C’est le cercle vicieux des trappes de pauvreté qui font le lit des forces du chaos.
Au Sénégal, en 2017, par le truchement de la refonte du fichier électoral et l’imposition de nouvelles cartes d’identité CEDEAO, plus d’un million de jeunes ont été exclus du vote. Il leur appartient de se mobiliser pour se faire inscrire. C’est la seule voie de salut pour dégager le régime BBY.