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Soutenir Le Journaliste Serigne Saliou Gueye, C’est Défendre L’honneur Et La Dignité Des Journalistes Sénégalais

Soutenir Le Journaliste Serigne Saliou Gueye, C’est Défendre L’honneur Et La Dignité Des Journalistes Sénégalais

 
Emporté par la folie du pouvoir, Macky SALL, un piètre parvenu arrivé par effraction a la tête de la magistrature suprême, sombre désormais dans la démence, le déshonneur, la bassesse et l’indignité, sous sa forme la plus exécrable. Avec plus de 27 morts répertoriés entre 2021 et 2023 (3 ans), son régime barbare, sanguinaire, traque, enlève, torture, assassine, et flotte dans une mare de sang drainant sur son sillage, une comptabilité macabre qui défie le bon sens et échappe à toute rationalité humaine. Sa gouvernance sale qui rime avec bain de sang, rappelle étrangement la période la plus sombre de la sanglante dictature militaire en Argentine où les « desaparecidos », des personnes enlevées et assassinées se comptaient par dizaines de milliers.
 
Silence : au Sénégal, on kidnappe et tue impunément, lâchement et froidement. Sous le magistère de Macky SALL, la répression aveugle, d’une extrême violence, totalement disproportionnée des forces publiques (dont certaines se comportent comme de véritables sauvageons) ne connait plus aucune limite et s’abat de manière indiscriminée, plongeant le pays dans un climat de terreur où chaque sénégalais est un « prisonnier en puissance ».
 
La temporalité de la convocation du journaliste Serigne Saliou GUEYE au commissariat central de Dakar pour des broutilles ne saurait faire illusion et s’inscrit dans un contexte liberticide d’intimidation et de diffusion sournoise d’un sentiment de peur, où le pouvoir désinhibé de Macky SALL verse dans un banditisme d’Etat, s’octroie un droit de vie et de mort sur chaque sénégalais, et un permis de censure afin de museler toutes les voix discordantes dans l’unique but d’instaurer définitivement une police de la pensée au Sénégal (une peine perdue puisque les citoyens qui sont nés libres au Sénégal entendent farouchement le demeurer).
 
Après l’enlèvement du journaliste d’investigation Pape ALE NIANG ; la coupure du signal de WALF ; la détention arbitraire du journaliste Pape N’DIAYE, la convocation de Moustapha DIOP, Directeur de WALF, ce régime moribond vient de franchir la ligne rouge avec la tentative d’embastiller illégalement le Directeur de publication du journal YOOR YOOR, Serigne Saliou Guèye (les charges farfelues retenues à son encontre « outrage à magistrat, et non détention de la carte de presse » relèvent d’une tragique farce). Il s’agit d’un énième coup de canif, de pratiques abjectes et d’un ignoble attentat contre la presse. Une nouvelle dérive de TROP, inacceptable, et intolérable.
 
Nous condamnons avec la plus grande fermeté la tentative d’intimidation du journaliste Serigne Saliou GUEYE, et exigeons qu’il recouvre sa liberté pleine et entière pour retourner immédiatement auprès des siens. Toute privation de liberté après la fin de l’audition relève d’un enlèvement et d’une détention arbitraire. Ni plus, ni moins. Nous demandons à tous les journalistes sénégalais dignes, y compris le SYNPICS, un syndicat inutile dont la passivité est connue de tous, l’Association des professionnels de la presse en ligne (APPEL), et à la Coordination des associations de presse (CAP) de lui manifester un soutien franc (non hypocrite), et de se dresser comme un seul homme pour condamner fermement les dérives extrêmement graves du régime mafieux de Macky SALL et les conditions dangereuses dans lesquelles les journalistes sont appelés à exercer leur métier actuellement et à initier des actions collectives d’envergure à l’échelle nationale pour faire face au MONSTRE. D-MEDIA et particulièrement SEN TV où ses interventions pertinentes sont remarquées et appréciées par les téléspectateurs doivent lui apporter un soutien total et toute l’assistance requise, en pareille circonstance. Tous les journalistes détenus arbitrairement et tous les prisonniers politiques doivent être libérés sans délai.
 
« Les tyrans ne sont puissants que parce que nous sommes à genoux ».
De tous temps, la liberté ne s’octroie pas ; elle s’arrache (le fruit de conquêtes individuelles et collectives)
Seybani SOUGOU – E-mail : sougouparis@yahoo.fr

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