Quelqu’un s’est interrogé sur le comportement des politiciens ces derniers temps. «Dans quel pays somme nous ?» Mais dans un «non pays». Dans un «non droit», «non liberté». Une négation. Comme ce ou ces barbares agresseurs d’une journaliste.
Au-delà de Maïmouna Ndour Faye, c’est le droit du Sénégalais d’être informé, formé, sensibilisé et outillé sur les enjeux politiques économiques, sociaux et culturels qui est poignardé. Mais cet invité indésirable de MNF, a choisi le couteau pour empêcher à MNF de mettre «le couteau (ou la plume) dans la plaie», pour reprendre Albert Londres. Un autre Albert (Camus) a bien conseillé au journaliste, dans son «Combat», d’«élever ce pays en élevant son langage».
MNF contribue à élever ce pays avec des hommes et des femmes qui lui vouent une confiance et un respect à la hauteur de sa personnalité. De son émission. Qui, de l’opposition ou du pouvoir ne répond pas à ses invitations ? Elle sert la parole de l’équilibre et participe, ainsi, à l’équilibre de la nation. C’est la mission de tout journaliste d’ailleurs.
A travers la journaliste, c’est chaque Sénégalais qui saigne. Difficile d’avoir encore son sang-froid dans cette chaude atmosphère. MNF ne mourra pas. Elle se relèvera. Par elle-même. Ou par d’autres. Femme forte, femme puissante. Ce mars est pour toi.