L’accession à la magistrature suprême du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à la faveur d’un vote plébiscite des Sénégalais.ses, sonne comme un signal fort qui inaugure une nouvelle ère de gouvernance de rupture basée sur la triptyque du jub, jubbal, jubbanti qui s’accommode aux valeurs d’éthique et morale sans lesquelles, aucune nation ne peut aspirer au développement et à la prospérité.
L’exemple atteste et la pratique confirme que, les actes jusque-là, posés par le gouvernement, à sa tête, monsieur le premier ministre Ousmane Sonko, donnent de manière éloquente un avant-goût positif dans la prise en charge des attentes et des préoccupations des populations. Le tandem Diomaye-Sonko, a réussi ainsi à mettre en exergue : Que la charge publique tirée de la politique, n’est pas une posture de rente personnelle, mais un sacerdoce qui implique des servitudes. C’est fort de cela, qu’ils ont réussi en moins de cent jours de gouvernance, à prendre de nombreuses mesures prioritaires, allant de la baisse du coût de la vie, de l’assainissement du secteur de la pêche, du règlement de la dette des opérateurs agricoles en passant par la baisse du prix de l’engrais ainsi qu’à l’encadrement des semences jusqu’à leur acheminement entre les mains des ayant-droits, sans oublier les mesures courageuses, j’allais dire audacieuses prises lors de la fête de Tabaski, par le ministère des infrastructures et des transports afin de répondre de la plus belle des manières au besoin pressant de transports de passagers, lorsque ces derniers étaient tenaillés entre la rareté du matériel de transport et la cherté des prix largement hors de portée des voyageurs. Une mesure hautement salutaire et appréciée par les populations face au diktat imposé par certains transporteurs véreux.
Désormais la rupture est consommée et le Sénégal est inéluctablement dans les rampes de la marche vers le progrès.
Dès lors, il appartient au peuple de se déployer de manière énergique en soutenant les efforts d’un gouvernement qui ne cesse d’œuvrer pour leur bien-être, car est patriote, celui qui soutient son gouvernement quand celui-ci a raison.
Surtout, quand ce régime ait pris l’engagement ferme de mettre désormais en avant les préoccupations des sénégalais du rang dans la formulation des politiques publiques.
Un élan fort de solidarité envers le pouvoir doit être manifesté à tous les niveaux, car le progrès économique rapide ne sera effectif qu’avec un engagement à tous les échelons, que l’on soit hommes politiques, syndicalistes, ouvriers, éducateurs, prêtres, journalistes… que tous soient impliqués et soient prêts à en accepter les conséquences. C’est à dire la création d’une société d’où soient éliminés les privilèges politiques et sociaux. Que la population soit éprise par le progrès et que les institutions sociales, économiques, juridiques et politiques soient favorables à cela.
Cependant, nous serions davantage rassurés, si dans ce projet de renouveau des valeurs républicaines, et de moralisation des mœurs et pratiques politiques, que nos gouvernants puissent procéder en mode fast track, à la reddition des comptes contre les délinquants financiers suspectés de crime économique dont ils doivent répondre devant les instances habilitées.
En effet, les Sénégalais avaient exprimé leur profonde exaspération envers le précédent régime, non seulement par rapport à leur extravagance dans l’exercice du pouvoir mais aussi par rapport à leur train de vie parasitaire et arrogant, du goût ostentatoire et immodéré du confort et du luxe qui ont fini de plomber d’importantes ressources publiques qui auraient dû assurer les bases endogènes d’un développement durable.
En d’autres termes, ceux qui ont mis à genoux l’économie de ce pays, doivent être traqués et mis hors d’état de nuire, car en plus d’être des faussaires, ce sont des fossoyeurs de la république qui n’ont droit au chapitre pour avoir dilapidé les ressources de toute une génération.
Le parti PASTEF les patriotes, a eu à payer un lourd tribut avant son accession au pouvoir, un parti d’opposition naguère préposé au ministère de la parole, qui est devenu une nouvelle force politique influente, d’initiatives, de réflexion et de propositions, disposant de profonds ressorts populaires pour affronter les dures réalités de l’exercice du pouvoir.
De ce point de vue également, il est rassurant d’entendre la nouvelle équipe dirigeante exprimer sa volonté non équivoque d’inaugurer un style de gouvernance qui s’inspire des valeurs d’humilité, de sobriété, de loyauté et de dévouement au bien commun.
L’autre credo du nouveau régime est de remettre non seulement les sénégalais au travail mais surtout de réhabiliter le travail productif en tant que seul et unique critère de promotion sociale de manière à instaurer une politique de saine émulation qui récompense ceux qui travaillent et qui sanctionne les fainéants.
Babou Bamba
PASTEF GRAND YOFF