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Opinions, Idées et Débats des Sénégalais

Les 100 Jours Glorieux Du Président Diomaye Faye (par Malick Diagne, Moncap)

Les 100 Jours Glorieux Du Président Diomaye Faye (par Malick Diagne, Moncap)

C’est le 02 avril 2024 que Bassirou Diomaye Diakhar Faye, un jeune inspecteur des impôts et des domaines de 44 ans, inconnu des hautes sphères de l’Etat, a pris en main le gouvernail du pays, à la suite de sa victoire historique à la présidentielle du 24 mars 2024, qui a redoré le blason démocratique du Sénégal, momentanément terni par une décennie de gouvernance liberticide et macabre, sous le règne de Macky Sall.  

 

Le mardi 09 juillet 2024, il vient donc de boucler, jour pour jour, ses 100 jours à la tête du Sénégal, dont l’appréciation ne peut faire l’économie de l’analyse du contexte dans lequel il est parvenu au pouvoir. Il me semble en effet important de rappeler que, c’est en prisonnier politique élargi en catastrophe, humainement entamé par un séjour carcéral de 335 jours de détention préventive, que Bassirou Diomaye Diakhar Faye a débuté dans la foulée, sa fonction de Président de la République du Sénégal. Il a partagé le même sort que son futur Premier ministre, Ousmane Sonko, libéré à la même période, qui, lui, a séjourné 235 jours en prison. Pour l’essentiel, le Président Diomaye a été politiquement porté au pouvoir par le PASTEF, un parti politique décimé par trois années de guérilla (gatsa-gatsa) en réaction aux persécutions du régime de Macky Sall. En outre, interdit de mener des activités politiques sur toute l’étendue du territoire national du 31 juillet 2023 au 27 mars 2024 par le biais d’un décret de dissolution arbitraire, le PASTEF a vu ses structures démantelées, ce qui a entraîné un délitement de son organisation, privant ainsi à ses élites, en termes de réflexion stratégique, d’un précieux temps de préparation à l’exercice du pouvoir.

 

Un pouvoir que le Président Diomaye a reçu dans un contexte économique et social extrêmement délétère, largement corroboré par les indicateurs macroéconomiques de la dette publique (en fin septembre 2023, la dette du Sénégal s’est établie à 15185 milliards, soit 80% du PIB, largement au-dessus des 70% du PIB fixés par les normes de l’UEMOA), du service de la dette, de l’inflation, du déficit budgétaire, du déficit de la balance commerciale, de l’indice de développement humain (IDH), du taux de pauvreté et de chômage, etc. 

 

Dans notre contexte comme ailleurs dans le monde, la loi d’airain universelle des 100 jours au pouvoir est surtout établie pour apprécier la conformité des premiers actes et décisions de gouvernance, aux engagements électoraux des candidats devenus Présidents de la République.

 

Sous ce rapport, les 100 jours du Président Diomaye ont indéniablement démontré que les ruptures systémiques promises pour un « Sénégal souverain, juste et prospère », ont été effectivement enclenchées avec une volonté politique résolue. 

 

Le changement de cap est réel et prometteur. Plusieurs indices peuvent le confirmer. 

 

La mort du parti-Etat

 

Le premier acte posé par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui est emblématique de sa volonté de sonner le glas du règne du parti-Etat, un cancer qui a gagné le pays depuis les premiers régimes de l’indépendance, est sans doute sa démission de son poste de Secrétaire général du PASTEF. Cette volonté a été réaffirmée lors de la mise en place du gouvernement rationalisé, dont 11 des 25 ministres titulaires de portefeuille sont des personnalités qui ne sont pas politiquement encartées au PASTEF, mais uniquement choisies en considération de leurs profils et de leur expérience. Et c’est à elles, et non aux membres du PASTEF, que le Président Diomaye a confié les postes ministériels les plus prestigieux, à l’instar des ministères de souveraineté (intérieur, forces armées, justice, affaires étrangères), des ministères fiduciaires (économie, finances et budget), et de ceux constituant le socle économique et productive de notre pays (agriculture, élevage, industrie, commerce). Le même état d’esprit a prévalu dans les nominations dans certaines directions et agences. Et pour l’instant, on est loin de ces vagues de recrutements clientélistes de militants qui accompagnent souvent l’avènement des nouveaux régimes. Cette distinction nette entre l’Etat et le parti, est aussi visible dans le comportement d’Ousmane Sonko, qui sait se départir de tous les moyens mis à sa disposition pour les besoins de sa fonction de Premier Ministre (voiture, gardes du corps, etc.), lorsque son déplacement est justifié par les activités politiques du PASTEF. C’est le cas notamment, lors du premier bureau politique du PASTEF post-élection présidentielle du 24 mars 2024, tenu le dimanche 05 mai 2024. On peut également relever pour le saluer, le fait qu’aucune activité politique du parti ou de la coalition Diomaye-président n’est organisée ni dans le Palais de la République, ni dans aucun autre cadre institutionnel. 

A LIRE  DONALD TRUMP, ETATS-UNIS, ET TRANSFORMATIONS GEOPOLITIQUES

 

La transparence érigée en méthode de gouvernance

 

L’analyse des décisions prises en conseils des ministres en matière de divulgation de l’information, ainsi que les actes qui se sont ensuivis, portent à attester que le Président Bassirou Diomaye Faye, entend faire de la transparence, la lame de fond de sa gouvernance. C’est dans cette dynamique que s’inscrit la publication, le 06 mai 2024, de la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux sous juridiction sénégalaise, une vieille doléance des acteurs du secteur, jamais satisfaite par les précédents régimes, désireux de mettre sous le boisseau, les magouilles opérées par les autorités dans l’attribution des licences de pêche industrielle, en marge des travaux de la commission consultative d’attribution des licences de pêche. La liste ainsi publiée, a révélé à date, 19 bateaux étrangers enregistrés et 132 bateaux nationaux, impliquant vraisemblablement, beaucoup de prête-noms à débusquer dans le cadre de l’audit prochain du pavillon. Entre autres preuves, on peut citer la publication systématique des rapports des corps de contrôle. En avril 2024, la Cour des comptes a publié sur son site web, ses rapports des années 2021, 2022, 2023 et 45 rapports particuliers. L’OFNAC a également publié à la même période, ses rapports 2019, 2020, 2021, 2022 et 2023. En mai 2024, la Cour des comptes a sorti une seconde vague de rapports. Cette volonté de transparence explique aussi l’implication des forces de défense et de sécurité (FDS) dans plusieurs activités du gouvernement, en droite ligne du concept « Armée-Nation », notamment dans la distribution des intrants agricoles (semences et engrais) dans le but d’assurer la surveillance permettant de garantir la destination des produits vers les véritables ayants-droits. Le lancement des audits des sociétés et établissements publics et parapublics, la digitalisation des procédures dans les différents secteurs, la systématisation des appels d’offres dans le choix des prestataires et des fournisseurs (exemple des intrants de la campagne agricole 2024-2025), sont autant d’indicateurs de la centralité de la transparence dans la méthode de gouvernance imprimée par le Président Diomaye Faye.

La fin inédite du cumul des mandats

 

En demandant aux ministres concernés de démissionner de leurs postes électifs de député et/ou de maire avant la date butoir indiquée, le Président Bassirou Diomaye Faye a acté la fin du cumul des mandats. Ainsi, le ministre de l’industrie et du commerce, Serigne Gueye Diop a démissionné de la Mairie de Sandiara et le Premier ministre Ousmane Sonko de celle de Ziguinchor. Birame Soulèye, quant à lui, s’est doublement déchargé de la Mairie de Thiès Nord et de son poste de député, Président de groupe parlementaire. D’autres leur ont emboité le pas. Yankhoba Diémé a quitté la présidence du Conseil départemental de Bignona et Maïmouna Dièye s’est libérée de la Mairie de Patte d’Oie. La fin du cumul des mandats est un gage d’efficacité et d’équité à saluer.

La sobriété dans la conduite des affaires publiques

 

Cette sobriété a été amorcée par le Bassirou Diomaye Faye lui-même, avec son refus de prêter serment au stade Abdoulaye Wade comme certains l’y invitaient, afin de faire de cette cérémonie, un moment de communion et de fête nationale. Selon Moustapha Guirassy, son ex-directeur de campagne, Bassirou Diomaye Faye, qui a déjà la tête au travail, a voulu même pousser la sobriété jusqu’à demander la tenue de la cérémonie dans l’intimité du Conseil constitutionnel. Finalement, c’est pour ne pas contrarier les chefs d’Etat conviés à prendre part à la cérémonie, qu’il s’est résigné à prêter serment dans le hangar du CICAD, aménagé pour l’occasion. Cette sobriété est aussi lisible dans bien des domaines, notamment dans les passations de service des ministres et des directeurs. Elle est aussi le fondement de la décision prise le mardi 30 avril 2024, de mettre fin au dispositif protocolaire d’accueil du Président de la République à son retour de voyage. La réserve pudique des premières Dames est un autre marqueur de sobriété à magnifier.

Une volonté politique inébranlable d’améliorer le pouvoir d’achat et les conditions de vie des Sénégalais 

 

Le Gouvernement du Président Diomaye a démontré en si peu de temps, une volonté politique inébranlable dans la réduction du coût de la vie pour soulager les ménages. A preuve, malgré la tension des finances publiques et l’inflation des produits sur le marché international, le gouvernement a pris les premières mesures de réduction des prix, deux mois seulement (74 jours) après l’installation du Président. Ces mesures qui concernent plusieurs produits de consommation courante (sucre cristallisé, riz brisé non parfumé, huile raffinée, baguette de pain de 190 grammes, ciment, internet), ont nécessité un sacrifice budgétaire de 53,4 milliards de FCFA. La détermination de l’Etat a été telle, qu’il a fait capituler sur la baisse de 4000 F CFA sur le sac de farine, les meuniers industriels (GMD, FKS, NMA, OLAM, SEDIMA, MDS), ces capitalistes fourbes et insensibles aux souffrances des Sénégalais. Par-delà les denrées de première nécessité, l’objectif du gouvernement est de trouver des solutions structurelles susceptibles de donner plus de pouvoir d’achat aux Sénégalais et d’améliorer durablement leurs conditions de vie. Plusieurs mesures ont été annoncées dans cette perspective :

A LIRE  A quand la fin des scandales, à répétition, au Ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD)

  • la création des « Magasins Témoins » avec le retour des modèles de la SONADIS ;
  • la réduction du train de vie de l’Etat pour transférer les économies réalisées dans la baisse du coût de la vie ;
  • une politique de subventions ciblées en faveur des populations plus démunies ;
  • le renforcement de la production locale à travers matérialisation de la Doctrine de Souveraineté Alimentaire ;
  • la facilité de l’accès aux logements sociaux en affectant le foncier des zones litigeuses telles que Mbour 4 à des promoteurs immobiliers.

La mise en branle de la Doctrine de Souveraineté Alimentaire (DSA)

Le Gouvernement du Président Diomaye Faye a pris dans le cadre de campagne agricole 2024-2025, 23 décisions et mesures qui ont marqué le début de la mise en œuvre de la Doctrine de Souveraineté Alimentaire (DSA). Il s’agit, entre autres, de la mobilisation d’un budget de 120 milliards de F CFA, soit une hausse de 20 milliards, comparé à la campagne agricole 2023-2024 ; du paiement de la dette de 41 milliards de F CFA aux opérateurs privés semenciers contractées durant les campagnes 2021, 2022, 2023 ; de la baisse de 22% du prix des engrais ; de la gratuité de 35000 tonnes de phosphate ; et de la subvention des prix de cession des semences d’arachide de 46% à 58% selon les variétés et du prix des plants (Sorgho, Maïs, Fonio, etc.) de 58% à 100%.

 

Des mesures courageuses contre la prédation foncière

 

Afin de mettre un terme au fléau de la prédation foncière, le Président Diomaye a pris, le lundi 29 avril 2024, la décision de suspendre, à travers la DGID et la DSCOS, tous les chantiers de la corniche Est et Ouest, du Cap Manuel et de la bande de filaos à la plage de Malika. Les suspensions concernent également les procédures domaniales et foncières dans plusieurs lotissements litigieux du pays : lotissements du hangar des pèlerins de l’aéroport de Dakar, BOA, Terme Sud, Cité Batterie, Diamalaye, Recasement 2, pôles urbains Diacksao Bmabilor, Deny Birame Ndao et Daga Kholpa, Plans d’urbanisme de détails de Guédiaway et Malika, site de Pointe Sarène hors zone SAPCO, Mbour 4 à Thiès, zone de Ndièbène Gandiole sur l’assiette foncière du titre foncier 136/SL à Saint Louis. Concernant le littoral de la Corniche de Dakar, une Commission d’enquête a été mise sur pied pour faire la situation de l’occupation et des titres. Dans le lotissement de Mbour 4 à Thiès (484 hectares), 70.000 parcelles indûment détenues par des fonctionnaires d’Etat et des politiciens véreux, ont été récupérées pour être mises à la disposition des promoteurs immobiliers.

Une gouvernance de proximité

 

La qualification d’un gouvernement de proximité, dont les ministres sont constamment présents sur le terrain dans le but de constater in situ les problèmes et les résoudre avec diligence, est soutenue par des éléments factuels. Parmi ceux-ci, il y a les tournées récurrentes du ministre de l’agriculture auprès des entrepreneurs agricoles ; la présence du ministre du transport à la gare des baux maraîchers pour faciliter, au travers la mobilisation des bus de DDD, le déplacement des populations vers l’intérieur du pays pour fêter la tabaski ; la visite du ministre des forces armées à Médina Gounass pour gérer le conflit entre les deux communautés religieuses rivales ; et  l’intervention du ministre de la justice à la prison du camp pénal pour s’enquérir de la mutinerie, etc.

Une diplomatie panafricaniste et de bon voisinage

 

Contrairement à son prédécesseur qui avait accordé son premier déplacement à la France de Nicolas Sarkozy, le Président Diomaye Faye a effectué ses 11 visites officielles dans des pays membres de la CEDEAO. Cette rupture consacre une nouvelle façon de concevoir la diplomatie Sénégal, qui donne la priorité à l’Afrique et aux causes africaines. Pour ce faire, trois cercles de priorités diplomatiques sont perceptibles dans la démarche du Président : le voisinage d’abord, les autres pays de la CEDEAO ensuite, le reste de l’Afrique enfin. C’est dans cette logique que la Mauritanie et la Gambie ont accueilli les deux premières visites officielles du chef de l’Etat. Loin d’être de simples visites de courtoisie, elles sont axées sur la prise en charge des problèmes et des problématiques communes. La visite réalisée en Mauritanie auprès du Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a, par exemple, abouti à un accord mutuel sur l’audit des coûts de production de la plateforme gazière du GTA et à une volonté conjointe des deux pays de renégocier les contrats de partage de production. En Gambie, la présence du Président Diomaye a été à l’origine de la suspension de la mesure de la hausse de 500% des droits de douane sur le ciment en provenance du Sénégal.

Plusieurs actions louables conduites dans les différents secteurs

 

En complément des points saillants susnommés, durant les 100 jours du magistère de Diomaye Faye, le gouvernement a conduit, dans les différents secteurs, les actions qui suivent. 

  • Le paiement d’un acompte de 10 milliards de FCFA sur la dette de l’Agence nationale de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) due aux structures hospitalières dans le cadre du régime de gratuité des soins, permettant ainsi la reprise de la prise en charge des personnes âgées de plus de 90 ans, des enfants de 1 à 5 ans, et des accouchements par césarienne.

 

  • L’alimentation en eau des quartiers de Touba après une pénurie de 3 à 4 ans, par la remise en service des forages de Bagdad, Darou Karim, Alia, Fattou Fatah, etc.

 

  • Les réformes judiciaires consolidantes en perspective, fruits d’une consultation citoyenne à travers la plateforme citoyenne « JUBANTI » et des Assises organisées du 28 mai 2024 au 04 juin 2024 à Diamniadio, dont le rapport final a été transmis au Président Diomaye Faye, le jeudi 4 juillet 2024.

 

  • Les mesures de stabilisation du calendrier universitaire pour faire économiser chaque année plus de 40 milliards de F CFA par l’Etat.

 

  • Le paiement des arriérés de bourses aux étudiants pour un montant de 224 milliards de FCFA.

 

  • La régularisation des arrêtés d’admission des 4030 enseignants par la signature de 12 arrêtés d’admission au Certificat d’Aptitude Pédagogique (CAP) et 11 arrêtés d’admission au Certificat Elémentaire d’Aptitude Pédagogique (CEAP). Ces arrêtés seront complétés par 30 décisions de nominations impactant 1000 bénéficiaires.

 

  • La validation de la stratégie nationale d’orientation de 30% de jeunes vers la formation professionnelle et technique à l’horizon 2030.

 

  • Le retrait des navires de pêche frauduleusement immatriculés au pavillon Sénégal.

 

  • Le renouvellement des moyens de transport par la mise à disposition aux acteurs du secteur de 500 taxis hybrides et écologiques.

 

  • Le renforcement de la coopération énergétique par l’ouverture de la ligne d’interconnexion électrique avec la Guinée Conakry. Le 25 avril 2024, la ligne d’interconnexion de l’OMVG a été activée pour permettre le transfert de 120 mégawatts depuis le Sénégal (SENELEC) vers la Société Électricité de Guinée (EDG). Cette mesure a été longtemps retardé par l’ancien régime.

 

  • Le renouveau du cadre juridique du sport par l’actualisation de la loi relative aux activités physiques et sportives.

 

  • La bonne préparation de la tabaski et du pèlerinage à la Mecque grâce l’application des mesures prises en Conseils interministériels.

 

  • Le lancement du programme de digitalisation intégrale des pièces d’état-civil par la remise aux collectivités territoriales, d’un lot d’équipements informatiques d’une valeur de 1 200 000 000 milliards de F CFA, composé de : 1200 ordinateurs ; 1000 imprimantes ; 1200 onduleurs, des serveurs et d’autres équipements. 

 

  • Les performances inédites réalisées dans la lutte contre les trafics illicites des stupéfiants et des faux-billets, par la mise en confiance des agents de répression. La plus importante saisie de cocaïne par voie terrestre de l’histoire du Sénégal a été, par exemple, opérée sous le magistère du Président Diomaye Faye, par le biais de la saisie, le 15 avril 2024, de 1100 Kg de cocaïne d’une contre-valeur estimée à plus de 90 milliards de F CFA à Kidira, ville frontalière avec le Mali, par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum.
  • L’introduction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les prestations de services numériques réalisées au Sénégal par les fournisseurs en ligne étrangers et les plateformes numériques étrangères, prévue par les dispositions de l’article 355 bis du Code général des impôts (CGI)./. 

12/07/2024

Malick Diagne

Membre du Mouvement des Cadres Patriotiques (MONCAP)

Sociologue-consultant en développement


Les 100 Jours Glorieux Du Président Diomaye Faye (par Malick Diagne, Moncap)

Les 100 Jours Glorieux Du Président Diomaye Faye (par Malick Diagne, Moncap)

C’est le 02 avril 2024 que Bassirou Diomaye Diakhar Faye, un jeune inspecteur des impôts et des domaines de 44 ans, inconnu des hautes sphères de l’Etat, a pris en main le gouvernail du pays, à la suite de sa victoire historique à la présidentielle du 24 mars 2024, qui a redoré le blason démocratique du Sénégal, momentanément terni par une décennie de gouvernance liberticide et macabre, sous le règne de Macky Sall.  

 

Le mardi 09 juillet 2024, il vient donc de boucler, jour pour jour, ses 100 jours à la tête du Sénégal, dont l’appréciation ne peut faire l’économie de l’analyse du contexte dans lequel il est parvenu au pouvoir. Il me semble en effet important de rappeler que, c’est en prisonnier politique élargi en catastrophe, humainement entamé par un séjour carcéral de 335 jours de détention préventive, que Bassirou Diomaye Diakhar Faye a débuté dans la foulée, sa fonction de Président de la République du Sénégal. Il a partagé le même sort que son futur Premier ministre, Ousmane Sonko, libéré à la même période, qui, lui, a séjourné 235 jours en prison. Pour l’essentiel, le Président Diomaye a été politiquement porté au pouvoir par le PASTEF, un parti politique décimé par trois années de guérilla (gatsa-gatsa) en réaction aux persécutions du régime de Macky Sall. En outre, interdit de mener des activités politiques sur toute l’étendue du territoire national du 31 juillet 2023 au 27 mars 2024 par le biais d’un décret de dissolution arbitraire, le PASTEF a vu ses structures démantelées, ce qui a entraîné un délitement de son organisation, privant ainsi à ses élites, en termes de réflexion stratégique, d’un précieux temps de préparation à l’exercice du pouvoir.

 

Un pouvoir que le Président Diomaye a reçu dans un contexte économique et social extrêmement délétère, largement corroboré par les indicateurs macroéconomiques de la dette publique (en fin septembre 2023, la dette du Sénégal s’est établie à 15185 milliards, soit 80% du PIB, largement au-dessus des 70% du PIB fixés par les normes de l’UEMOA), du service de la dette, de l’inflation, du déficit budgétaire, du déficit de la balance commerciale, de l’indice de développement humain (IDH), du taux de pauvreté et de chômage, etc. 

 

Dans notre contexte comme ailleurs dans le monde, la loi d’airain universelle des 100 jours au pouvoir est surtout établie pour apprécier la conformité des premiers actes et décisions de gouvernance, aux engagements électoraux des candidats devenus Présidents de la République.

 

Sous ce rapport, les 100 jours du Président Diomaye ont indéniablement démontré que les ruptures systémiques promises pour un « Sénégal souverain, juste et prospère », ont été effectivement enclenchées avec une volonté politique résolue. 

 

Le changement de cap est réel et prometteur. Plusieurs indices peuvent le confirmer. 

 

La mort du parti-Etat

 

Le premier acte posé par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui est emblématique de sa volonté de sonner le glas du règne du parti-Etat, un cancer qui a gagné le pays depuis les premiers régimes de l’indépendance, est sans doute sa démission de son poste de Secrétaire général du PASTEF. Cette volonté a été réaffirmée lors de la mise en place du gouvernement rationalisé, dont 11 des 25 ministres titulaires de portefeuille sont des personnalités qui ne sont pas politiquement encartées au PASTEF, mais uniquement choisies en considération de leurs profils et de leur expérience. Et c’est à elles, et non aux membres du PASTEF, que le Président Diomaye a confié les postes ministériels les plus prestigieux, à l’instar des ministères de souveraineté (intérieur, forces armées, justice, affaires étrangères), des ministères fiduciaires (économie, finances et budget), et de ceux constituant le socle économique et productive de notre pays (agriculture, élevage, industrie, commerce). Le même état d’esprit a prévalu dans les nominations dans certaines directions et agences. Et pour l’instant, on est loin de ces vagues de recrutements clientélistes de militants qui accompagnent souvent l’avènement des nouveaux régimes. Cette distinction nette entre l’Etat et le parti, est aussi visible dans le comportement d’Ousmane Sonko, qui sait se départir de tous les moyens mis à sa disposition pour les besoins de sa fonction de Premier Ministre (voiture, gardes du corps, etc.), lorsque son déplacement est justifié par les activités politiques du PASTEF. C’est le cas notamment, lors du premier bureau politique du PASTEF post-élection présidentielle du 24 mars 2024, tenu le dimanche 05 mai 2024. On peut également relever pour le saluer, le fait qu’aucune activité politique du parti ou de la coalition Diomaye-président n’est organisée ni dans le Palais de la République, ni dans aucun autre cadre institutionnel. 

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La transparence érigée en méthode de gouvernance

 

L’analyse des décisions prises en conseils des ministres en matière de divulgation de l’information, ainsi que les actes qui se sont ensuivis, portent à attester que le Président Bassirou Diomaye Faye, entend faire de la transparence, la lame de fond de sa gouvernance. C’est dans cette dynamique que s’inscrit la publication, le 06 mai 2024, de la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux sous juridiction sénégalaise, une vieille doléance des acteurs du secteur, jamais satisfaite par les précédents régimes, désireux de mettre sous le boisseau, les magouilles opérées par les autorités dans l’attribution des licences de pêche industrielle, en marge des travaux de la commission consultative d’attribution des licences de pêche. La liste ainsi publiée, a révélé à date, 19 bateaux étrangers enregistrés et 132 bateaux nationaux, impliquant vraisemblablement, beaucoup de prête-noms à débusquer dans le cadre de l’audit prochain du pavillon. Entre autres preuves, on peut citer la publication systématique des rapports des corps de contrôle. En avril 2024, la Cour des comptes a publié sur son site web, ses rapports des années 2021, 2022, 2023 et 45 rapports particuliers. L’OFNAC a également publié à la même période, ses rapports 2019, 2020, 2021, 2022 et 2023. En mai 2024, la Cour des comptes a sorti une seconde vague de rapports. Cette volonté de transparence explique aussi l’implication des forces de défense et de sécurité (FDS) dans plusieurs activités du gouvernement, en droite ligne du concept « Armée-Nation », notamment dans la distribution des intrants agricoles (semences et engrais) dans le but d’assurer la surveillance permettant de garantir la destination des produits vers les véritables ayants-droits. Le lancement des audits des sociétés et établissements publics et parapublics, la digitalisation des procédures dans les différents secteurs, la systématisation des appels d’offres dans le choix des prestataires et des fournisseurs (exemple des intrants de la campagne agricole 2024-2025), sont autant d’indicateurs de la centralité de la transparence dans la méthode de gouvernance imprimée par le Président Diomaye Faye.

La fin inédite du cumul des mandats

 

En demandant aux ministres concernés de démissionner de leurs postes électifs de député et/ou de maire avant la date butoir indiquée, le Président Bassirou Diomaye Faye a acté la fin du cumul des mandats. Ainsi, le ministre de l’industrie et du commerce, Serigne Gueye Diop a démissionné de la Mairie de Sandiara et le Premier ministre Ousmane Sonko de celle de Ziguinchor. Birame Soulèye, quant à lui, s’est doublement déchargé de la Mairie de Thiès Nord et de son poste de député, Président de groupe parlementaire. D’autres leur ont emboité le pas. Yankhoba Diémé a quitté la présidence du Conseil départemental de Bignona et Maïmouna Dièye s’est libérée de la Mairie de Patte d’Oie. La fin du cumul des mandats est un gage d’efficacité et d’équité à saluer.

La sobriété dans la conduite des affaires publiques

 

Cette sobriété a été amorcée par le Bassirou Diomaye Faye lui-même, avec son refus de prêter serment au stade Abdoulaye Wade comme certains l’y invitaient, afin de faire de cette cérémonie, un moment de communion et de fête nationale. Selon Moustapha Guirassy, son ex-directeur de campagne, Bassirou Diomaye Faye, qui a déjà la tête au travail, a voulu même pousser la sobriété jusqu’à demander la tenue de la cérémonie dans l’intimité du Conseil constitutionnel. Finalement, c’est pour ne pas contrarier les chefs d’Etat conviés à prendre part à la cérémonie, qu’il s’est résigné à prêter serment dans le hangar du CICAD, aménagé pour l’occasion. Cette sobriété est aussi lisible dans bien des domaines, notamment dans les passations de service des ministres et des directeurs. Elle est aussi le fondement de la décision prise le mardi 30 avril 2024, de mettre fin au dispositif protocolaire d’accueil du Président de la République à son retour de voyage. La réserve pudique des premières Dames est un autre marqueur de sobriété à magnifier.

Une volonté politique inébranlable d’améliorer le pouvoir d’achat et les conditions de vie des Sénégalais 

 

Le Gouvernement du Président Diomaye a démontré en si peu de temps, une volonté politique inébranlable dans la réduction du coût de la vie pour soulager les ménages. A preuve, malgré la tension des finances publiques et l’inflation des produits sur le marché international, le gouvernement a pris les premières mesures de réduction des prix, deux mois seulement (74 jours) après l’installation du Président. Ces mesures qui concernent plusieurs produits de consommation courante (sucre cristallisé, riz brisé non parfumé, huile raffinée, baguette de pain de 190 grammes, ciment, internet), ont nécessité un sacrifice budgétaire de 53,4 milliards de FCFA. La détermination de l’Etat a été telle, qu’il a fait capituler sur la baisse de 4000 F CFA sur le sac de farine, les meuniers industriels (GMD, FKS, NMA, OLAM, SEDIMA, MDS), ces capitalistes fourbes et insensibles aux souffrances des Sénégalais. Par-delà les denrées de première nécessité, l’objectif du gouvernement est de trouver des solutions structurelles susceptibles de donner plus de pouvoir d’achat aux Sénégalais et d’améliorer durablement leurs conditions de vie. Plusieurs mesures ont été annoncées dans cette perspective :

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  • la création des « Magasins Témoins » avec le retour des modèles de la SONADIS ;
  • la réduction du train de vie de l’Etat pour transférer les économies réalisées dans la baisse du coût de la vie ;
  • une politique de subventions ciblées en faveur des populations plus démunies ;
  • le renforcement de la production locale à travers matérialisation de la Doctrine de Souveraineté Alimentaire ;
  • la facilité de l’accès aux logements sociaux en affectant le foncier des zones litigeuses telles que Mbour 4 à des promoteurs immobiliers.

La mise en branle de la Doctrine de Souveraineté Alimentaire (DSA)

Le Gouvernement du Président Diomaye Faye a pris dans le cadre de campagne agricole 2024-2025, 23 décisions et mesures qui ont marqué le début de la mise en œuvre de la Doctrine de Souveraineté Alimentaire (DSA). Il s’agit, entre autres, de la mobilisation d’un budget de 120 milliards de F CFA, soit une hausse de 20 milliards, comparé à la campagne agricole 2023-2024 ; du paiement de la dette de 41 milliards de F CFA aux opérateurs privés semenciers contractées durant les campagnes 2021, 2022, 2023 ; de la baisse de 22% du prix des engrais ; de la gratuité de 35000 tonnes de phosphate ; et de la subvention des prix de cession des semences d’arachide de 46% à 58% selon les variétés et du prix des plants (Sorgho, Maïs, Fonio, etc.) de 58% à 100%.

 

Des mesures courageuses contre la prédation foncière

 

Afin de mettre un terme au fléau de la prédation foncière, le Président Diomaye a pris, le lundi 29 avril 2024, la décision de suspendre, à travers la DGID et la DSCOS, tous les chantiers de la corniche Est et Ouest, du Cap Manuel et de la bande de filaos à la plage de Malika. Les suspensions concernent également les procédures domaniales et foncières dans plusieurs lotissements litigieux du pays : lotissements du hangar des pèlerins de l’aéroport de Dakar, BOA, Terme Sud, Cité Batterie, Diamalaye, Recasement 2, pôles urbains Diacksao Bmabilor, Deny Birame Ndao et Daga Kholpa, Plans d’urbanisme de détails de Guédiaway et Malika, site de Pointe Sarène hors zone SAPCO, Mbour 4 à Thiès, zone de Ndièbène Gandiole sur l’assiette foncière du titre foncier 136/SL à Saint Louis. Concernant le littoral de la Corniche de Dakar, une Commission d’enquête a été mise sur pied pour faire la situation de l’occupation et des titres. Dans le lotissement de Mbour 4 à Thiès (484 hectares), 70.000 parcelles indûment détenues par des fonctionnaires d’Etat et des politiciens véreux, ont été récupérées pour être mises à la disposition des promoteurs immobiliers.

Une gouvernance de proximité

 

La qualification d’un gouvernement de proximité, dont les ministres sont constamment présents sur le terrain dans le but de constater in situ les problèmes et les résoudre avec diligence, est soutenue par des éléments factuels. Parmi ceux-ci, il y a les tournées récurrentes du ministre de l’agriculture auprès des entrepreneurs agricoles ; la présence du ministre du transport à la gare des baux maraîchers pour faciliter, au travers la mobilisation des bus de DDD, le déplacement des populations vers l’intérieur du pays pour fêter la tabaski ; la visite du ministre des forces armées à Médina Gounass pour gérer le conflit entre les deux communautés religieuses rivales ; et  l’intervention du ministre de la justice à la prison du camp pénal pour s’enquérir de la mutinerie, etc.

Une diplomatie panafricaniste et de bon voisinage

 

Contrairement à son prédécesseur qui avait accordé son premier déplacement à la France de Nicolas Sarkozy, le Président Diomaye Faye a effectué ses 11 visites officielles dans des pays membres de la CEDEAO. Cette rupture consacre une nouvelle façon de concevoir la diplomatie Sénégal, qui donne la priorité à l’Afrique et aux causes africaines. Pour ce faire, trois cercles de priorités diplomatiques sont perceptibles dans la démarche du Président : le voisinage d’abord, les autres pays de la CEDEAO ensuite, le reste de l’Afrique enfin. C’est dans cette logique que la Mauritanie et la Gambie ont accueilli les deux premières visites officielles du chef de l’Etat. Loin d’être de simples visites de courtoisie, elles sont axées sur la prise en charge des problèmes et des problématiques communes. La visite réalisée en Mauritanie auprès du Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a, par exemple, abouti à un accord mutuel sur l’audit des coûts de production de la plateforme gazière du GTA et à une volonté conjointe des deux pays de renégocier les contrats de partage de production. En Gambie, la présence du Président Diomaye a été à l’origine de la suspension de la mesure de la hausse de 500% des droits de douane sur le ciment en provenance du Sénégal.

Plusieurs actions louables conduites dans les différents secteurs

 

En complément des points saillants susnommés, durant les 100 jours du magistère de Diomaye Faye, le gouvernement a conduit, dans les différents secteurs, les actions qui suivent. 

  • Le paiement d’un acompte de 10 milliards de FCFA sur la dette de l’Agence nationale de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) due aux structures hospitalières dans le cadre du régime de gratuité des soins, permettant ainsi la reprise de la prise en charge des personnes âgées de plus de 90 ans, des enfants de 1 à 5 ans, et des accouchements par césarienne.

 

  • L’alimentation en eau des quartiers de Touba après une pénurie de 3 à 4 ans, par la remise en service des forages de Bagdad, Darou Karim, Alia, Fattou Fatah, etc.

 

  • Les réformes judiciaires consolidantes en perspective, fruits d’une consultation citoyenne à travers la plateforme citoyenne « JUBANTI » et des Assises organisées du 28 mai 2024 au 04 juin 2024 à Diamniadio, dont le rapport final a été transmis au Président Diomaye Faye, le jeudi 4 juillet 2024.

 

  • Les mesures de stabilisation du calendrier universitaire pour faire économiser chaque année plus de 40 milliards de F CFA par l’Etat.

 

  • Le paiement des arriérés de bourses aux étudiants pour un montant de 224 milliards de FCFA.

 

  • La régularisation des arrêtés d’admission des 4030 enseignants par la signature de 12 arrêtés d’admission au Certificat d’Aptitude Pédagogique (CAP) et 11 arrêtés d’admission au Certificat Elémentaire d’Aptitude Pédagogique (CEAP). Ces arrêtés seront complétés par 30 décisions de nominations impactant 1000 bénéficiaires.

 

  • La validation de la stratégie nationale d’orientation de 30% de jeunes vers la formation professionnelle et technique à l’horizon 2030.

 

  • Le retrait des navires de pêche frauduleusement immatriculés au pavillon Sénégal.

 

  • Le renouvellement des moyens de transport par la mise à disposition aux acteurs du secteur de 500 taxis hybrides et écologiques.

 

  • Le renforcement de la coopération énergétique par l’ouverture de la ligne d’interconnexion électrique avec la Guinée Conakry. Le 25 avril 2024, la ligne d’interconnexion de l’OMVG a été activée pour permettre le transfert de 120 mégawatts depuis le Sénégal (SENELEC) vers la Société Électricité de Guinée (EDG). Cette mesure a été longtemps retardé par l’ancien régime.

 

  • Le renouveau du cadre juridique du sport par l’actualisation de la loi relative aux activités physiques et sportives.

 

  • La bonne préparation de la tabaski et du pèlerinage à la Mecque grâce l’application des mesures prises en Conseils interministériels.

 

  • Le lancement du programme de digitalisation intégrale des pièces d’état-civil par la remise aux collectivités territoriales, d’un lot d’équipements informatiques d’une valeur de 1 200 000 000 milliards de F CFA, composé de : 1200 ordinateurs ; 1000 imprimantes ; 1200 onduleurs, des serveurs et d’autres équipements. 

 

  • Les performances inédites réalisées dans la lutte contre les trafics illicites des stupéfiants et des faux-billets, par la mise en confiance des agents de répression. La plus importante saisie de cocaïne par voie terrestre de l’histoire du Sénégal a été, par exemple, opérée sous le magistère du Président Diomaye Faye, par le biais de la saisie, le 15 avril 2024, de 1100 Kg de cocaïne d’une contre-valeur estimée à plus de 90 milliards de F CFA à Kidira, ville frontalière avec le Mali, par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum.
  • L’introduction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les prestations de services numériques réalisées au Sénégal par les fournisseurs en ligne étrangers et les plateformes numériques étrangères, prévue par les dispositions de l’article 355 bis du Code général des impôts (CGI)./. 

12/07/2024

Malick Diagne

Membre du Mouvement des Cadres Patriotiques (MONCAP)

Sociologue-consultant en développement


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