Ce que je crois, c’est que dans un pays démocratique normal, les intellectuels devraient dans leur travail être guidés par le résultat de leurs quêtes de connaissances et par leurs convictions profondes. Lorsque le pays est traversé par une crise existentielle comme ce que nous avons connu sous Macky Sall, il est impératif que tous se mobilisent pour bloquer toute tentative de confiscation des libertés y compris les intellectuels.
C’est ce qui m’a amené à rejoindre Pastef il y a deux ans par solidarité et par partage des mêmes convictions. Je me réjouis aujourd’hui de constater que le parti demeure fidèle à ses engagements. Je suis en phase totale avec le travail qu’accomplisssent le président et notre Premier ministre. Nos ministres sont compétents et déterminés à transformer notre pays. C’est le mieux qu’on ait eu depuis Mamadou Dia. Je pense donc que le pays est entre de bonnes mains.
Je peux donc quitter Pastef pour retrouver ma liberté totale de pouvoir m’exprimer au-delà d’un parti mais à partir du seul point de vue de l’intérêt des populations et surtout des plus vulnérables (pauvres femmes enfants..) comme le dictera ma conscience.
Je vais pouvoir rejoindre la mobilisation internationale contre les agissements criminels d’Israël, contre les violences faites aux femmes dans le monde et pour les réparations dues aux populations par les colonisateurs et tant d’autres injustices.
Je continue donc de soutenir Pastef pour l’instant en tant qu’intellectuel indépendant mais je veux continuer à m’investir sur des préoccupations qui me tiennent à coeur personnellement.
Quelque soit par ailleurs les priorités de Pastef. Raison pour laquelle je quitte Pastef.
Vive le Sénégal et vive l’’Afrique.