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Pour Un Dialogue Constructif De Sursaut National !

Pour Un Dialogue Constructif De Sursaut National !

L’atmosphère ponctuée de réactions et contre-réactions partisanes post-scrutin présidentiel, ne favorisait certainement pas le ralliement spontané à l’appel du chef de l’Etat pour un dialogue largement accepté.

Le 28 mai 2019, tout ce qu’il y avait de conséquent dans la pluralité de la classe politique, s’était retrouvé dans sa diversité et en toute civilité autour du président de la République Macky Sall.

Naturellement, la société civile, les organisations syndicales, de la jeunesse et du patronat sont les piliers essentiels de ce dialogue national.

Image à saluer et  célébrer, parce qu’elle n’est pas courante sur  notre continent qui souffre tant des instabilités et conflits de toutes sortes.    

Plus que toute autre Nation, le Sénégal a besoin d’une telle assise inclusive pour parer aux grands défis qui pointent à l’horizon de l’ère pétrolière et gazière.

La dispersion désolante des partis politiques, la culture de revendication combinée à l’absence de plateformes consensuelles autour des enjeux du développement et le subjectif  refus de l’opposition à adhérer  au Plan Sénégal Emergent qui fait ses résultats, plombent les élans de  mobilisation globale des enfants de la patrie.

Les organisations de la jeunesse, des femmes, les communautés d’affaires et les syndicats doivent être les forces motrices de ce dialogue national. Le dialogue est certes une exigence de la démocratie consensuelle, mais il n’efface pas les prérogatives d’une majorité qui gouverne et d’une minorité qui exerce son rôle d’objection aux actions gouvernementales.

Lors du Groupe Consultatif des 17 et 18 décembre 2019, le président de la République avait déjà annoncé son ambition d’aller plus loin vers des réformes profondes de l’administration en vue d’atteindre les objectifs inscrits dans la phase 2 du plan Sénégal Emergent.

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A notre avis, il ne s’adressait pas principalement aux partis politiques, mais aux serviteurs publics, aux acteurs de la vie économique dans les secteurs des entreprises.

Une démarche nouvelle doit aider à la reconstitution des marges de manœuvres d’adoption de nouvelles séries de mesures fiscales et financières, incluant de nouvelles orientations de la production.

Ce dialogue patriotique pour un sursaut national, si on le veut créatif, ne doit pas être pollué par une prédominance de la classe politique, même si la participation des partis est un  plus indéniable à la mobilisation de toutes nos populations.

Les partis politiques, il faut le dire seront tentés de s’enfermer dans leurs logiques partisanes étroites qui les empêchent de se mettre au niveau des urgences à affronter.

Considérer ces réunions du « dialogue national » comme une nouvelle structure de décision est à mon avis une grossière erreur, qui peut être lourde de conséquences dans le proche avenir.

Elle est juste un lieu de concertation entre les forces vives de notre pays pour dégager des convergences à soumettre nécessairement à l’appréciation pour validation de nos organes Exécutif, Législatif et Judiciaire. Clairement : concertation ne veut pas dire force exécutoire !

Une confrontation indépendante et sans complaisance sur la situation du pays est possible en permanence  pour consolider notre démocratie par l’apaisement entre les acteurs, sans minorer la crédibilité des Institutions que le peuple sénégalais s’est librement donné.

Cela suppose l’acceptation par tous que l’exception sénégalaise est une réalité qui peut acquérir des avancées, perfectionnant nos Institutions qui fonctionnent à merveille.

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C’est une volonté exprimée du chef de l’Etat d’élargir son écoute à toutes les pulsions de notre société. C’est manquer de loyauté, au départ de croire et chercher à faire d’une telle jonction des composantes de la Nation, une nouvelle occasion de remise en cause des actes fondamentaux issus des consultations ancrées dans notre Constitution.

Salir pour affaiblir le rayonnement de notre pays ne doit plus être l’occupation favorite de l’opposition, comme l’exclusion de celle-ci par la majorité ne doit pas être la règle de gouvernance dans le quotidien, c’est ce que le président de la République a voulu souligner le 28 mai 2019, à l’ouverture de cette grande rencontre des forces vives de la Nation.

Des consensus forts concernant le processus électoral, le statut du chef de l’opposition et  la distribution des ressources nationales peuvent assurément établir la réalité d’une participation à tous les niveaux d’exécution des politiques économiques, sociales et culturelles.

Sous ce rapport, une attitude de la chaise vide, du nihilisme par l’insolence, la surenchère et les bouderies dénotent un manque notoire de confiance en soi et le déficit de patriotisme. 

Makkane est porte-parole APR/USA







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