La nouvelle politique environnementale, telle que définie par son Excellence Monsieur le
Président de la République Macky SALL et traduite dans le Plan Sénégal Émergent (PSE),
exige une amélioration de la gouvernance des déchets. À l'horizon 2030, le Sénégal envisage
d’atteindre les objectifs du PSE en matière de développement durable. L’ambition d’offrir à
ses citoyens des services publics de qualité, passe inéluctablement par la prise en compte d’un
certain nombre de mesures en matière de propreté.
Dès lors, un Sénégal avec zéro déchet, ne fait que replacer l’action des pouvoirs publics sur
un idéal de sacerdoce fondamental qui est celui d’un droit à un environnement sain.
Récemment, l’esprit de dialogue politique auquel, le Président de la République a convié
l’ensemble des acteurs, doit être au cœur de la gestion des déchets.
Cette invite salutaire du chef de l’Etat doit être sous-tendue par un dialogue environnemental
avec un focus sur la gestion des déchets.
C’est pourquoi, ses orientations résolues avec la Campagne Nationale de Promotion de la
Propreté (CNPP), viennent satisfaire une vieille doléance des Sénégalais, qui ont toujours
manifesté la volonté de vivre dans un Sénégal salubre.
Le constat est que les questions de propreté dans notre pays n’ont jamais été élevées au
premier rang des priorités d’un chef d’État, si ce n’est qu’avec son Excellence Macky SALL.
Il y a lieu de souligner que les défis à relever sont énormes.
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En effet, susciter la réflexion sur une journée nationale de la propreté et une semaine nationale
de la propreté est une réelle exigence d’une gouvernance de rupture. Cette expérience visant à
encourager les ambitieuses actions destinées à la protection de l’environnement est déjà
prévue dans l’agenda du Réseau des Parlementaires pour la Protection de l’Environnement au
Sénégal (REPES) sous le label de la « Nuit de l’Environnement ».
Imaginées pour l’essentiel dans un contexte de propagation des déchets à outrance sur toute
l’étendue du territoire, le chef de l’Etat impulse une dynamique nouvelle à l’action de tous les
acteurs et particulièrement aux décideurs politiques. Ces derniers doivent entreprendre une
démarche marquée par des leviers d’action pour accélérer la mise en œuvre des cadres
politiques, législatifs et réglementaires relatifs aux déchets.
A cet égard, la représentation nationale à travers le REPES est amenée à jouer un rôle
important en matière de lutte contre les déchets. Étant une instance de réflexion et d’action,
un cadre de concertation entre Parlementaires d’abord et avec d’autres partenaires aux
niveaux local, national et mondial, le REPES pourra servir de cadre d’échange multi-acteurs
pour diversifier les actions en faveur de la lutte contre les déchets.
Pour mieux relever ces défis, il est impératif de promouvoir davantage des stratégies de lutte
inclusives. Il s’agit d’approches plus participative qui repose sur l'implication des acteurs
politiques mais surtout l'amélioration de la sensibilisation dans les processus de prise de
décision.
C'est pourquoi, nous sommes engagés sur cette question avec notamment le Ministre de
l'Urbanisme, du Logement et de l'Hygiène publique, M. Abdou Karim Fofana à réfléchir sur
des solutions pratiques basées sur les intérêts de la nation.
Je voudrais, à cet effet, saluer la détermination de son Excellence Macky SALL. Sans doute,
une plus forte impulsion sera résrevée aux réformes législatives, tenant compte des exigences
de territorialisation des politiques environnementales spécifiques à la gestion des déchets.
Honorable Député Ibrahima Baba SALL, Président du Réseau des parlementaires pour
la Protection de l’Environnement au Sénégal
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