Quand le «sunu gaal» chavire sous le poids des contre-valeurs, c’est dramatique.
Depuis un certain temps, la race des hommes d’Etat soucieux de la vie des institutions de la République, de la stabilité sociale et de la concorde nationale se meurt cédant place aux maîtres-chanteurs politiques qui avouent avec insolence et en la considérant comme naturelle, une conduite contraire aux conventions sociales et aux règles morales et religieuses. Qu’est-ce qui pourrait expliquer que des personnalités occupant de hautes fonctions au cœur du dispositif de l’Etat se mettent à la pratique d’une «sauvagerie» qui ne les honore ni en qualité de politicien ni en chef de famille devant éduquer leur progéniture. Où va le Sénégal ?
Aujourd’hui, au Sénégal être fin politicien est celui qui donne des coups. Ce qui fait penser que faire la politique c’est faire allégeance à satan. Ainsi, l’esprit du mal diabolique et pervers semble inspirer nos leaders politiques. C’est une méchanceté satanique qui couvre l’atmosphère socio-politique du pays, nous plongeant dans des nuits désastreuses, nuits effroyables qui retentissent comme un éclat de tonnerre.
Sénégal, pays de croyance. Comment pouvons-nous comprendre que des sommités de l’Etat emploient des procédés de persécution malproprement, en s’efforçant de traîner dans la boue et d’accabler sous la calomnie, le mensonge, les insinuations, les accusations, les rumeurs pour éliminer un adversaire politique.
Pour conquérir ou s’agripper au pouvoir, certaines autorités politiques sont prêtes à tout. Où est donc leur foi en Dieu ?
En effet, de toutes les armes, ces gredins ont tendance à choisir le chantage politique. Voilà, la lutte politique qui devrait être un haut lieu de débat d’idées, de défense d’idéologies pour convaincre devient un instrument de vengeance politique. Une fois le but politique atteint, l’affaire «X» ou «Y» s’évanouit, démontrant ainsi la laide et malpropre nature, la sordide malhonnêteté du maître-chanteur.
Chères populations sénégalaises, ne nous laissons pas influencer par les criailleries des politiciens véreux, gardons-nous de donner satisfaction à ces fripouilles de maîtres-chanteurs. Flétrissons avec fermeté les maîtres-chanteurs.
A bas les maîtres-chanteurs politiques. Vive les Hommes d’Etat.
Méprisons-les et boycottons-les. Démasquons inlassablement ces misérables.
Notre devoir est de suivre fermement le débat technique, utile et fécond pour un Sénégal émergent. La politique autrement pour un autre Sénégal développé avec des hommes et femmes responsables et imbus de valeurs : des Hommes d’Etat.
Nicolas Silandibithe BASSENE