Les violences électorales se sont invitées dans la campagne électorale pour les élections locales de dimanche prochain. « Benno Bokk Yaakaar » et « Gueum Sa Bopp » sont le plus souvent cités au cœur de ces confrontations physiques avec armes et jets de pierres.
Cette situation démontre combien la Coalition de la majorité cherche à freiner l’expansion électorale de sa rivale « Gueum Sa Bopp », trop présente sur le territoire national. « Benno Bokk Yaakaar » et « Gueum Sa Bopp », cités dans une bonne partie des scènes de violences électorales ne se pardonnent rien. Elles se donnent en spectacle dans différentes localités du pays. Une situation qui montre la peur bleue de la coalition de la majorité qui, parfois, refuse de libérer le terrain à la Coalition « Gueum Sa Bopp ».
Très téméraire, cette coalition, refusant de se faire barrer la route du succès au soir du 22 janvier prochain, apporte à chaque fois la riposte à la dimension de l’offense. C’est pourquoi, les deux entités politiques, très présentes sur l’étendue du territoire, se distinguent au cœur de ces confrontations physiques avec des armes et jets de pierre.
Ainsi, un leader comme Bamba Fall, candidat de « Gueum Sa Bopp » à la Médina est régulièrement attaqué par des militants de Cheikh Ba qui perd le sommeil dans son engagement à récupérer la mairie à ce dernier, très bien aimé par les populations médinoises.
Très tenace, Bamba Fall, qui tire sa force de ses militants, étale à chaque fois que de besoin toute sa classe politique. Usant de sa forte expérience politique, de son bilan et de ses multiples réalisations à la Médina, Bamba Fall tient tête à ses adversaires politiques. Étant seul contre toute la machine de guerre du parti au pouvoir et de ses alliés, il subit les coups de ses adversaires. Mais il tient toujours debout pour affronter son destin politique dans la plus grande résistance avec des idées, un programme convaincant et des projets réalistes. Ces scènes de violences sont observées presque partout où des candidats de « Benno Bokk Yaakaar » et de « Gueum Sa Bopp » se croisent.
La violence s’est invitée à Ourossogui où le candidat de Bougane Guèye a été agressé. Et, à Grand-Yoff, un membre de la garde rapprochée de Pro Kébé, candidat de ladite coalition, a été poignardé par des éléments supposés appartenir à « Yewwi Askan-Wi ». À Yoff, il est dit que ce sont des gros bras supposés de « Benno Bokk Yaakaar » qui ont agressé le nommé Samba Diouf. Hier à Malika, il y a eu des affrontements… A Diamagadio à Kaffrine des sympathisants de GSV ont été arrêtés ce jeudi. Les deux camps de « Benno Bokk Yaakaar » et de « Gueum Sa Bopp se sont encore illustrés ce week-end, dans la violence, à KeurMassar. Le cortège de « Gueum Sa Bopp » a été attaqué par des éléments supposés appartenir à la coalition « Benno Bokk Yaakaar ».
Au bout du compte, il y a eu pas moins de six blessés. A l’aboutissement, il a été constaté que seul « Gueum Sa Bopp » dérange la coalition de la majorité qui peine à convaincre par des idées, des projets et programmes. A défaut d’avoir de la matière, elle opte pour la pratique de la violence pour empêcher « Gueum Sa Bopp » d’aller à la rencontre de l’électorat afin de dérouler et d’exposer dans la tranquillité son offre de programme, profitable à la population.
Babacar DIAGNE, Journaliste free-lance