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Gang À Casseroles Et Ses Complices RusÉs

Gang À Casseroles Et Ses Complices RusÉs

Les gesticulations et provocations à l’endroit des autorités qui incarnent l’État sont à ce point véhémentes et fréquentes, qu’il est devenu clair aux yeux de tout Sénégalais lucide que la bande à Ousmane Sonko est dissimulatrice, et de façon très maladroite,

d’un agenda séparatiste, anti-démocratique et anti-national.

Le bonhomme a tout d’un tyran avant même d’exercer un quelconque pouvoir.

Certains diront que mon propos est excessif.

Mais la réalité, telle qu’elle se déroule sous nos yeux est digne du roman de genre psychologique titré : “Les complices “ paru en 1956, sous la plume de l’auteur belge, George Simenon.

C’est l’histoire d’un inspecteur jouisseur, du nom de Joseph Lambert qui libérait ses pulsions libidinales sur toute femelle à sa portée et particulièrement sur sa secrétaire Edmonde.

À l’arrière plan, une maîtresse Léa, complice et consolatrice, à l’insu de sa femme qui ne pouvait pas deviner ses turpitudes.

Jusqu’au jour où il revenait d’une inspection de son “chantier” avec à bord la passagère Edmonde, roulant au milieu de la chaussée, il heurte un bus transportant une quarantaine d’élèves qui partaient pour les colonies de vacances.

Le bus prend feu et tous les enfants sont carbonisés, sauf une fille grièvement brûlée.

Monsieur Lambert pris de panique, poursuit son chemin.

Il apprend l’horreur dont il est responsable dans la ville où la nouvelle est sur toutes les lèvres.

Contrairement à Adji Sarr, Edmonde n’a pipé mot du crime de son patron.

Craignant d’être identifié, Lambert va ainsi poursuivre assidûment ses rencontres avec Edmonde mais celle-ci dit qu’elle ne veut plus, “elle se sent bloquée “ à chaque fois qu’elle passe près du lieu de l’accident.Elle n’en pouvait plus.

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Parallèlement à l’enquête de police qui tôt ou tard fera la lumière, Lambert est devenu très stressé, accablé non pas par le remords du meurtre de masse, mais par l’injustice du sort, ce malheur qui va anéantir tous ses efforts consentis pour construire une belle carrière.

Alors incapable de faire face à ce tourment intérieur, Lambert se tire une balle dans la tête !

C’est pour dire qu’une déchéance morale a souvent son corollaire dans la déchéance mentale.

La coalition Yewi/Wallu nous présente ce scénario dramatique : “Les complices “.

L’imbroglio électoral sur fond d’intimidations et d’appels permanents à la violence dans lequel ce conglomérat d’appelés à la barre voudrait nous installer, rappelle à bien des égards cette vieille stratégie des leaders déchus qui alimentent leur survie politique en créant des situations pour couvrir leurs forfaitures.

Cela aurait été comique et compréhensible si la pieuvre rebelle n’avait pas pu étendre ses tentacules mortelles, procédant par des infiltrations programmées et criminelles dans les manifestations qui sont toujours acceptées et encadrées par les forces de sécurité.

À quoi pouvons-nous nous attendre ?

Si les Sénégalais remarquent aisément les élans aventuriers du quarteron des zélés agitateurs : Sonko, Khalifa, Barthélemy et Guy, appellant à la subversion, la plupart d’entre eux ne mesurent pas encore très suffisamment combien la situation est lourde de dangers pour l’existence même d’un État unitaire, au vue de l’implication des hors-la-loi dans leurs rangs.

Lorsque des élus se permettent d’aller à l’assaut des forces de l’ordre, foulant aux pieds ce qui fonde le sacerdoce dans un service public, sans que rien n’advienne de leur posture déshonorée, c’est inquiétant !

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Si l’État ne sévit pas à l’encontre de ses destructeurs à l’interne, c’est son image qui s’amoindrit, entraînant sa légitimité.

C’est un scandale de laisser des factions minoritaires conduire des jeunes à la mort pour les besoins d’une cause morbide.

Aussi nous écoutons et comprenons la colère de certains de nos enfants qui vivent comme beaucoup d’entre nous dans une précarité financière.

Une colère exacerbée par l’étalage insolent par des fonctionnaires d’un style de vie au-dessus des moyens qui leurs sont alloués par l’État.

La lutte contre la corruption est certes une exigence de l’émergence que le président Macky Sall et Benno Bokk Yakaar devront intégrer en priorité dans l’offre nouvelle de réarmement moral de la jeunesse.

Au regard des projets gigantesques réalisés par le président Macky Sall, aujourd’hui aucun Sénégalais sensé ne devrait douter de la bonne direction qu’emprunte notre pays.

Nous savons ce qui alimente les frustrations.

Chaque jour, nous sommes les témoins gênés des extravagances de compagnons qui “ne voyaient même pas le diable pour lui tirer la queue”dans un passé récent.

Durant notre jeunesse, nous nous sommes insurgés de manière énergique contre ce développement inégalitaire de notre société.

Jamais nous ne nous sommes reniés dans ce combat pour l’équité et la justice.

La vérité est qu’il y a un fossé énorme entre le réalisme progressiste et le populisme à voix stridente et à perspective stérilisante.

Les profiteurs mercantiles sont en général des zélateurs de tous les pouvoirs.

Il est aisé de voir qu’ils reniflent les moindres vents de “d’incertitude » ou crise pour faire du chantage, tournant leur veste et arc contre celui qui avait cru à leur sincérité.

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Ces rats rusés qui sont la risée de tous les patriotes authentiques sont dans les calculs et combines contraires à notre lutte pour le développement économique et social.

Séparer la bonne graine de l’ivraie n’étant pas un travail facile pour un leader qui veut embarquer tous les fils et filles de la patrie pour un sursaut national, il ne reste aux loyaux militants de forte conviction que la patience et la résistance à l’arrogance.

Parce que l’avenir du Sénégal dépasse nos existences éphémères, aujourd’hui plus qu’hier, nous tenons fermement à la barre, ceci envers et contre les effrontés « mad men » autoproclamés « self made men » et les irresponsables aventuriers qui veulent disloquer le pays.

Makkane est poète-écrivain.







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