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La Situation Économique Du SÉnÉgal Alarmante Mais Pas Insurmontable

L’équipe du Fonds Monétaire International (FMI) dirigée par M.Edward Gemayel décrit une situation économique inquiétante pour 2024 pour le Sénégal. Il convient toutefois d’apporter quelques bémols sur les constats.

D’abord, chaque pays de la Zone UEMOA a ses spécificités. Si des pays comme le Mali ou le Burkina Faso ont une économie qui dépendent davantage des matières premières, le Sénégal a une économie plus diversifiée.Toutefois il convient de noter que la région fait face à des défis économiques tels que la pression sur les finances publiques et une gestion de la dette parfois très difficile. Mais attention, comparaison n’est pas raison.

Ensuite comme le dit si bien le communiqué de presse du FMI du 12 septembre 2024, l’exécution budgétaire à fin aout a relevé un manque à gagner significatif en termes de recettes, tandis que les dépenses sont restées globalement conformes aux prévisions. Ceci démontre une forme de maîtrise des finances qu’il convient de mettre aux crédit des nouvelles autorités. Le fameux « Jubaal ».

Cependant la question se pose sur la soutenabilité de ces dépenses, notamment avec des recettes qui ne suivent pas la même tendance. L’absence de reformes fiscales efficaces ou de dynamisation de l’économie formelle peut conduire à un déséquilibre persistant.

Concernant les recettes stagnantes , l’une des grandes faiblesses reste effectivement la difficulté à augmenter les recettes fiscales. Cela renvoie directement à la nécessité de revoir la structure fiscale et de mieux intégrer le secteur informel dans l’économie officielle. Sans cela le financement des dépenses publiques continuera de reposer sur l’endettement et les aides extérieures. D’autres pistes de financement seront également nécessaires.

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L’équipe du FMI pointent également des subventions sur l’énergie mal ciblées. En effet les subventions sur l’énergie sont souvent critiquées pour leur coût élevé et leur efficacité. En réformant ces mécanismes pour mieux cibler les populations vulnérables, le gouvernement pourrait libérer des ressources pour d’autres investissements stratégiques. Encore faudrait il connaître véritablement la cible.

Si les nouvelles autorités ont dressé un bon diagnostic du système, l’enjeu est maintenant d’aller au-delà des constats pour proposer des réformes concrètes et durables. Il ne s’agit pas de colmater les brèches, mais de transformer le système en profondeur.

Il est donc nécessaire de mettre en place des réformes structurelles profondes. Le secteur informel qui représente une part considérable de l’économie sénégalaise, doit être mieux encadré. Cela permettrait non seulement de générer davantage de recettes fiscales, mais aussi de renforcer la protection sociale et de réduire les inégalités.

La situation économique du Sénégal n’est donc pas insurmontable, mais elle nécessite des réformes courageuses et une volonté politique forte. Il est crucial que les dirigeants actuels, prennent la responsabilité d’engager ces changements. C’est un devoir et une obligation au vu des résultats de la dernière élection présidentielle.

On vous pardonnera de s’être trompé parce que vous avez essayé. Le contraire NON.







La Situation Économique Du SÉnÉgal Alarmante Mais Pas Insurmontable

L’équipe du Fonds Monétaire International (FMI) dirigée par M.Edward Gemayel décrit une situation économique inquiétante pour 2024 pour le Sénégal. Il convient toutefois d’apporter quelques bémols sur les constats.

D’abord, chaque pays de la Zone UEMOA a ses spécificités. Si des pays comme le Mali ou le Burkina Faso ont une économie qui dépendent davantage des matières premières, le Sénégal a une économie plus diversifiée.Toutefois il convient de noter que la région fait face à des défis économiques tels que la pression sur les finances publiques et une gestion de la dette parfois très difficile. Mais attention, comparaison n’est pas raison.

Ensuite comme le dit si bien le communiqué de presse du FMI du 12 septembre 2024, l’exécution budgétaire à fin aout a relevé un manque à gagner significatif en termes de recettes, tandis que les dépenses sont restées globalement conformes aux prévisions. Ceci démontre une forme de maîtrise des finances qu’il convient de mettre aux crédit des nouvelles autorités. Le fameux « Jubaal ».

Cependant la question se pose sur la soutenabilité de ces dépenses, notamment avec des recettes qui ne suivent pas la même tendance. L’absence de reformes fiscales efficaces ou de dynamisation de l’économie formelle peut conduire à un déséquilibre persistant.

Concernant les recettes stagnantes , l’une des grandes faiblesses reste effectivement la difficulté à augmenter les recettes fiscales. Cela renvoie directement à la nécessité de revoir la structure fiscale et de mieux intégrer le secteur informel dans l’économie officielle. Sans cela le financement des dépenses publiques continuera de reposer sur l’endettement et les aides extérieures. D’autres pistes de financement seront également nécessaires.

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L’équipe du FMI pointent également des subventions sur l’énergie mal ciblées. En effet les subventions sur l’énergie sont souvent critiquées pour leur coût élevé et leur efficacité. En réformant ces mécanismes pour mieux cibler les populations vulnérables, le gouvernement pourrait libérer des ressources pour d’autres investissements stratégiques. Encore faudrait il connaître véritablement la cible.

Si les nouvelles autorités ont dressé un bon diagnostic du système, l’enjeu est maintenant d’aller au-delà des constats pour proposer des réformes concrètes et durables. Il ne s’agit pas de colmater les brèches, mais de transformer le système en profondeur.

Il est donc nécessaire de mettre en place des réformes structurelles profondes. Le secteur informel qui représente une part considérable de l’économie sénégalaise, doit être mieux encadré. Cela permettrait non seulement de générer davantage de recettes fiscales, mais aussi de renforcer la protection sociale et de réduire les inégalités.

La situation économique du Sénégal n’est donc pas insurmontable, mais elle nécessite des réformes courageuses et une volonté politique forte. Il est crucial que les dirigeants actuels, prennent la responsabilité d’engager ces changements. C’est un devoir et une obligation au vu des résultats de la dernière élection présidentielle.

On vous pardonnera de s’être trompé parce que vous avez essayé. Le contraire NON.







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