Contributions de Cisse Kane NDAO
Quand l’on quitte un parti au pouvoir pour rallier un parti d’opposition, que l’on migre ou que l’on change de chapelle politique à l’intérieur de l’opposition, on n’est ni jugé, ni critiqué, ni houspillé, ni vilipendé.
Rendre à l'enseignant sa place dans la société sénégalaise ( par Cissé Kane NDAO)-- Delivered by Feed43 service
L’histoire de Sodome et Gomorrhe semble si lointaine dans les récits de la longue aventure de l’Humanité que nous en avons oublié l’essentiel : le sens moral de la punition divine qui s’abattît sur cette population adepte du vice et poussant son ignominie jusqu’à élever les rapports homosexuels en must dans les relations humaines les plus civilisées de l’époque.
Mon pays le Sénégal est spécial. Nous sommes en effet uniques en notre genre. Nous aimons tellement la parlote chez nous que la Sonatel réalise des bénéfices records chaque année. Et que dire des autres compagnies de téléphonie dont les chiffres d’affaires explosent de manière exponentielle. Nous adorons si bien les commérages, polémiques futiles et […]
Henry Wallace Vice Président des USA farouche opposant à l’impérialisme parlant de l’avénement d’un nouvel ordre mondial après la deuxième guerre mondiale déclarait : » Ce siècle est celui de l’homme ordinaire ».
Le Sénégal vit une perversion des valeurs alarmante. La subversion des mœurs, la banalisation de la vulgarité et l’exacerbation de l’insolence érigées en valeur nous conduisent lentement mais surement vers la fange, vers le basculement irrémédiable vers l’anomie, une de ces situations où il n’y a plus ni ordre ni respect ni tabou ! L’injure […]
Il pleure dans mon cœur comme il pleure sans doute dans le cœur meurtri de toute la communauté sénégalaise, de quelque obédience religieuse qu’elle soit. Voici des bonnes gens, fervents croyants qui avaient l’habitude de se retrouver au même endroit à la même période de l’an, pour adorer Dieu, lui rendre grâce et élever vers […]
Allez au Palais de justice de Dakar : les magistrats y rendent la justice dans des conditions épouvantables, de 10 heures du matin à 7 heures le lendemain. J’y ai vu des magistrats stoïques croulant sous les dossiers lutter pour garder toute leur lucidité et toute la rigueur solennelle qui sied à leur auguste statut pour […]
Avec Me Wade et son attachement indéfectible à Touba, nous avions noté depuis 2005 à travers un article intitulé Le Pds, une menace pour le Sénégal, l’Etat en otage, que nous venions de constater pour la première fois une pratique nouvelle dans laquelle la classe politique excellait, la transhumance confrérique !
« J’appelle dignité la qualité au nom de laquelle une communauté humaine se fixe le devoir de respecter les êtres, y compris ceux qui sont dans l’incapacité de réclamer leurs droits », a dit Axel Kahn.
Un magistrat n’ayant pas le grade a été nommé à la CREI en toute illégalité sans que les magistrats daignent lever le plus petit doigt.
Quand je lis à travers la presse le compte rendu proprement scandaleux des deals et autres combines ayant valu au doyen Lamine Diack son placement sous contrôle judiciaire, je ne puis m’empêcher de penser : voilà l’éducation donnée à leurs enfants par ceux qui sont élevés au rang de modèle par notre société et fêtés comme des patrimoines vivants.
Madiambal Diagne défendant de manière dithyrambique le Président Macky Sall nous informe qu’ «en septembre 2015 à Antalya (Turquie) et l’année suivante à Ghuanzhou (Chine), le chef de l’Etat du Sénégal se fera applaudir, à tout rompre, devant le gotha du G20 pour sa vision du monde et sa gouvernance.
Pourquoi les masses paysannes sont-elles chaque année plus pauvres, plus endettées? L’une des causes est à chercher dans la manière dont les subventions versées par l’Etat au bénéfice de ces populations sont détournées par un groupuscule d’individus appelées opérateurs semenciers, qui se sont scandaleusement enrichis en détournant le système, à mesure que la misérabilisation des masses paysannes décuplait.
Au vu des importantes réformes initiées par l’Etat du Sénégal dans le cadre de la mise en œuvre de l’Acte III de la Décentralisation, tous les partenariats de coopération décentralisée en avaient subi les conséquences, dont les plus désolantes avaient été la rupture de la plupart des partenariats, avec le retrait pur et simple de la plupart des régions francophones engagées aux côtés de leurs ex homologues sénégalais, tandis que d’autres sont restées pour conduire jusqu’à son terme les projets déjà initiés.Nombre de ces partenaires envisagent de se retirer une fois ces projets réalisés tandis que d’autres sont prêtes à rester, à condition que les territoires sur lesquels elles intervenaient et qui ont été depuis scindés en départements, garde leur unicité, par des ententes interdépartementales ou autres processus semblables.
Le HCCT sera installé demain. Avec Ousmane Tanor DIENG à la tête. Il va marquer son entrée officielle dans l’édifice de l’Acte III que le régime de Macky SALL construit si laborieusement, depuis cette historique date du 28 décembre 2013 qui a consacré le vote de la loi portant Code général des collectivités territoriales.
Il y a de belles images sur lesquelles nous autres acteurs politiques sénégalais devrions méditer : Barack Obama qui attend Bill Clinton pour rentrer ensemble dans l’avion présidentiel après les funérailles de Shimon Pérès, François Hollande qui voyage avec son adversaire irréductible, son meilleur ennemi à qui il a succédé à la tête de la France, Nicolas Sarkozy pour se rendre en Israël à la même cérémonie.
« Ce qui met en danger la société, ce n’est pas la grande corruption de quelques-uns, c’est le relâchement de tous (…) » a dit Alexis de Tocqueville.