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Questions Autour De Ces Secteurs Qui Vont Mal Au Sénégal

« On peut se demander franchement, pourquoi nos gouvernants ne se servent pas du vécu en général, qui est dans une large mesure, une bonne école d’expérience pour édifier et éclairer, non seulement les individus, mais aussi les Etats, dans leur prise de bonnes décisions pour le futur ? »

Vraiment, les sénégalais veulent comprendre!

Tout d’abord, pourquoi ne pas débuter cette brèche, par nous poser une question sur le rôle important que devrait jouer notre télévision, pour augmenter la connaissance des citoyens et surtout de nos enfants ?

Je n’arrive pas à comprendre pourquoi fait-on la promotion des médiocres ? Et pourquoi elle continue encore de battre son plein dans presque toutes les télévisions sénégalaises ? A mon avis, les leaders de ce marché devraient plutôt respecter ce digne métier de la communication. Les télévisions doivent donner la preuve qu’elles s’engagent pour la bonne marche des médias et démontrer leur respect strict des procédures de recrutement d’agents et de professionnels des médias.  Bref, elles doivent songer à recruter de vrais journalistes, spécialistes et intervenants dans des secteurs bien précis.

En effet, des hommes et des femmes  qui seront parfaitement capables d’animer, toutes sortes d’émissions et programmes télévisés. En faisant toutefois cela, dans une approche plus pédagogique au bénéfice de nos communautés. En prenant soin de valoriser notre culture pour une bonne éducation nationale. Ils devront surtout avoir à l’esprit, qu’il y a nos enfants qui regardent aussi la télévision, et dont la plus part, sans avis parental.

En pensant sur l’outil le plus utilisé pour communiquer, sur le point suivant ce paragraphe, je suis traversé par une petite réflexion. A savoir qu’il existe cependant beaucoup d’incompréhensions remarquables et remarquées par tout le Sénégal, qui est à souligner, mais dont on ne parle pas assez. Alors, sachant bien que l’on ne peut faire le tour de tous les maux de notre société en quelques mots, voilà pourquoi, nous allons nous limiter seulement à quelques points saillants qui peuvent être compris par tous, comme importants pour le moment.

On peut citer par exemple : le PSE, le transport en commun et les infrastructures, l’éducation et la santé publique en général, l’émigration clandestine, le chômage des jeunes, et moult autres interrogations. Ceci, pour ne pas parler que des axes prioritaires, reprenant ainsi, la stratégie adoptée par les dirigeants responsables du PSE. Selon leurs attentes, l’exécution des axes prioritaires auront immanquablement un impact visible dans le court et moyen terme. A savoir : «La vision pour l’émergence sur un horizon de 20 ans est déclinée à travers un plan stratégique décennal qui sera opérationnalisé en tranches quinquennales. Le plan stratégique repose sur trois principaux axes. Les secteurs ciblés sont, par ordre de priorité : les infrastructures et services de transports pour 1.561,638 milliards de FCFA soit 52,5%, avec notamment le projet de construction de l’autoroute Thiès-Touba, le projet de réhabilitation du chemin de fer Dakar-Tambacounda-Bamako, le projet de construction du chemin de fer Dakar-AIBD, le projet de réalisation de pistes rurales, le projet de construction de ponts. Concernant, l’énergie, les investissements prévus s’élèvent à 291 milliards de FCFA, soit 9,8% avec le plan intégré de l’électricité et le service universel de l’énergie qui sont des macro-projets comportant des projets de renforcement des capacités de production selon un mix énergétique, d’interconnexion au réseau, de réhabilitation et d’extension du réseau de transport et de distribution. L’agriculture reste dans le PSE une priorité avec des financements de l’ordre de 231,797 milliards de FCFA»

S’il vous plait, permettez-nous et aidez-nous à mieux comprendre vos actions et initiatives ; et de nous démontrer preuve à l’appui, qu’elles sont réellement destinées à l’amélioration des conditions de vie des populations, pour leur bien être.

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Même si la documentation est disponible, malgré tout, les Sénégalais sont dubitatifs  et se demandent comment vont se passer dans les faits, la réalisation des actions entreprises dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE). Toutes ces actions en cours sont d’égales valeurs, de par leur importance. Mais elles doivent être mises en œuvre par ordre de priorité et d’urgence, au fur et à mesure, et en rapport avec les acteurs et bénéficiaires.

Si le pays, comme déclaré par ses dirigeants, est bien sur la rampe de l’émergence, pourquoi alors les jeunes Sénégalais et le Sénégal sont cités, dans presque toutes les informations, parmi ceux qui comptent encore des nouvelles vagues de migrants clandestins.

Migrants: La Nouvelle vague!

Comment, nous jeunes africains, devons-nous intervenir pour parer à cela?

Pour l’Afrique, Il faudra nécessairement, que les pays du continent prennent cet épineux problème à bras-le-corps, en se concertant tous et concentrant leurs efforts contre le phénomène qui s’accroît.

Mais, comment intervenir efficacement pour une solution juste et durable, avec des présidents et autres dirigeants, qui, dans le même temps, envoient leurs enfants dans les universités et écoles européennes ou américaines ? Alors qu’ils veulent promouvoir les universités et écoles africaines et appliquer la bonne gouvernance, l’équité, l’égalité des chances entre tous les enfants de nos pays respectifs ?

L’Europe et l’Amérique profitent de l’opportunité et la facilité qu’offre l’Internet, pour financer des projets participatifs de jeunes africains, grâce à la générosité de certains internautes pour prévenir l’émigration illégale.

Comment comprendre le fait qu’un jeune cireur de métier, ayant quitté son village natal à la recherche de nouvelles opportunités, finisse par sombrer dans l’émigration clandestine ?

Pour ce cireur, Émigrer à tout prix, même vers le Maroc ou la Tunisie comme une terre d’accueil était à son avis, meilleur pour lui que de rester au pays et réaliser ses projets. Le rêve de voyager par tous les moyens, même clandestinement avec tous les dangers que cela comporte vers l’Europe ou l’Amérique, devient une obsession pour lui.

Pour combattre efficacement ce phénomène et lui trouver une solution durable, Il faut s’atteler davantage à la création d’entreprises à forte capacité de main d’œuvre pour donner du travail aux jeunes candidats à l’émigration. Auparavant, il faudra bien former la plus part des jeunes et promouvoir les plus talentueux, afin d’en faire demain des cadres compétents.

Le transport au Sénégal est malade d’incivisme et d’indiscipline.

Il est notoire de constater, de prime à bord, l’absence incontestable de formation professionnelle de bon nombre de chauffeurs de transport en commun. Il est déplorable également,  de constater la mauvaise ou l’inefficacité de la communication relative aux mesures sécuritaires, ainsi que le strict respect du code de la route par certains usagers de la route.

Le ministère en charge des infrastructures routières et des transports terrestres, avec ses multiples directions destinées aux usagers, devrait apporter assistance aux divers regroupements d’intérêt économique qui évoluent dans le transport en commun, afin de renforcer leurs compétences en sécurité routière, mais et surtout aussi, pour qu’ils respectent leurs clients. Les usagers seraient heureux de voir leurs modes de transports modernisés et leur accroissement par d’autres nouvelles de lignes. Ils aimeraient aussi voir le renforcement de la sécurité des personnes transportées, par la mise en circulation de véhicules en parfait état de marche. Et par ailleurs, la réhabilitation des routes nationales et régionales, comme du reste les rues urbaines serait une bonne chose et participerait à la sécurité routière. Maintenant s’agissant de la couleur des bus, cela  importe vraiment peu, l’essentiel pour les clients, c’est d’avoir un nombre suffisant de bus, leur régularité, leur assiduité pour être transportés à l’heure et dans la sécurité.

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Plusieurs sociétés de transport taxisisters, taxibleu, secktaxi,… Ont tous disparues. Pourquoi?

Il ne s’agissait pas de créer des sociétés de transports mais plutôt de créer de l’emploi dans ce secteur.

Pourquoi attendre 2025 pour stopper le Car rapide national? Tant de questions et  de mesures strictes à prendre dans le plus bref délai pour éviter la continuation du massacre.

Avons-nous fait la rupture, comme le voulaient les Citoyens, et promise par la 2e alternance ?

Bien sûr que non ! Et voici quelques exemples qui le prouvent nettement, si l’on en juge par les nombreux accidents dus à l’insuffisance des mesures sécuritaires et de formation professionnelle. En effet, la majeure partie des chauffeurs de bus, Tata et autres moyens de transport en commun circulent laissant portes ouvertes ou ouvrent leurs portes avant l’arrêt demandé. Ainsi, ils mettent en danger en permanence la vie des passagers et causent souvent de graves accidents.

Beaucoup de clients en règles sont victimes de tels accidents. Parce qu’ils descendent parfois, alors que la voiture n’est pas réellement à l’arrêt.  Après, il ne s’ensuit qu’un petit mot, pardon ! Ce qui remplace tout bonnement, l’assurance et le remboursement des frais médicaux, en cas de blessure graves. Le client est tenu de garder son mal en patience, parce que l’assurance souscrite n’intervient jamais, réparer les torts.

Au-delà de ceux qui meurent sur les routes, il y en a d’autres qui meurent sous les décombres de constructions non autorisées, parce que non conformes aux règles de l’art et d’urbanisme. Et cependant, ces maisons-là sont données en location. Elles sont souvent l’œuvre d’entrepreneurs tâcherons et de maîtres d’œuvre incompétents et pas à la hauteur. Un détail pour ceux qui pensent, que cela n’arrive  qu’aux autres. C’est une erreur ! Et, que nul ne pense, que ce genre d’accidents n’arrive qu’aux pauvres, mais jamais aux riches !

Les auteurs de tels délits, extrêmement graves, devraient être considérés comme auteurs d’actes criminels volontaires et, traduits à la Cour d’Assises!

Par ailleurs, les Sénégalais ne comprennent toujours pas, pourquoi plusieurs politiciens ayant commis des délits et qui se sont enrichis illicitement, ne sont jusque-là pas, traqués comme les autres? C’est cela, qui se nomme une justice à deux vitesses !

La santé, est-elle, elle-même malade?

Le fonctionnement des hôpitaux, si important, est un casse-tête chinois pour les populations malades, qui ont besoin de soins et d’interventions rapides non coûteux. Malheureusement, c’est tout le contraire, car les tracasseries se posent déjà à l’accueil des patients dans les hôpitaux et centres sociaux. Et la suite, tout autant, laisse à désirer. Pendant que nous y sommes, les salles d’urgence de nos hôpitaux ne souffrent pas de manque de compétence, mais souffrent plutôt, de main d’œuvre suffisante et disponible, pour garantir l’accueil qu’il faut aux malades, avant même de parler de traitement curatif. Pour rendre l’effectivité de la prise en charge médicale universelle des enfants de 0 à 5 ans, il s’impose au préalable à l’Etat, de prendre de nouvelles mesures d’accompagnement  pour des solutions alternatives durables.

Le gap numérique est un problème majeur, qui persiste partout en Afrique et accentue le déficit de nos connaissances pratiques en technologie. Avec une utilisation judicieuse des technologies, comme par exemple le mobile, cela devrait permettre à notre système éducatif de repartir sur de nouvelles bases avec espoir. À présent, même avec des technologies de dernière génération, plusieurs classes, voire branches de l’économie et de la société, nécessitent des renforcements de capacité. L’Internet devrait être un outil amplement utilisé pour accroître nos connaissances ou nous permettre de partager les expériences d’autres, afin d’inspirer nos nouvelles entreprises à créer de la valeur ajoutée.

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Le chômage des jeunes reste le principal accélérateur de leur dépendance à la drogue, à l’accentuation de la violence, aux agressions ou vols, à la propagation des MST etc. Et tout cela, ne résulte que de la perte aujourd’hui de nos valeurs fondamentales, comme : «Ngor, diom et foula ».

Si le chômage persiste davantage, la jeunesse sera tentée et encline à être recrutée dans les  branches terroristes, et proie facile des djihadistes, dans l’illusoire objectif de se remplir les poches.

Cependant, depuis l’installation du nouveau régime, tous les citoyens, à quelques exceptions près, observent cette réalité, à savoir la persistance du problème du chômage des jeunes, que l’on considère pourtant comme un problème de santé publique numéro 1, mais malgré tout, le pouvoir n’apporte pas encore la solution radicale et idoine, il semble même, être encore négligé, et relégué au second plan au Sénégal.

À cause de cette négligence largement décriée par les patriotes qui sont très préoccupés par la question, des concertations ont été menées pour trouver une solution au sein des programmes d’appuis et autres initiatives en faveur des jeunes chômeurs en général, des jeunes vivants en milieu rural et les femmes en particulier.

Ce vieux problème, de financement des projets par les agences en charge de l’emploi des jeunes et autres organisations étatiques, n’est toujours pas encore résolu. Cependant les organismes internationaux de développement étudient des stratégies et méthodes basées sur plusieurs catégories de profil de jeunes.

Comment les soutenir?

Est-ce que ces dites rencontres, sur la question, qui ont longtemps été à l’ordre du jour, ont permis de mieux cerner le problème ? En fait, la création de valeur ajoutée devrait être un moyen efficace pour promouvoir d’autres stratégies de développement et enfin, réduire le nombre grandissant de chômeurs dans nos pays, par l’incitation à l’innovation dans l’entrepreneuriat.

Plusieurs milliers de jeunes sont en attente dans les salles d’urgence, avec un seul médecin en fonction, censé maitriser le plus ce phénomène, c’est-à-dire, le Président de la république.

Juste pour dire que nous souffrons, non seulement de manque de jeunes entreprenants, mais aussi de non assistance effective de la part des parties prenantes, auxquelles s’adresse la lutte contre le chômage. En plus de cela, il y a le manque de promotion et de vulgarisation des jeunes innovateurs, qui ont su se prendre en charge, en créant leurs propres entreprises.

En tant que jeunes, nous pensons qu’il est temps maintenant, de prendre la parole. Aujourd’hui, la jeunesse a besoin  d’être visible, de se sentir utile et de compter pour ce qu’elle représente sociologiquement. Et que son travail compte, parce qu’elle est capable de participer pour une part importante dans l’effort de changer un peu le monde.

Mais enfin, quand est-ce que nos gouvernants comprendront-ils, ce qui va de soi, pour s’évaluer constamment et  tirer les leçons de leurs pratiques quotidiennes pour demain?

 

Tanor Thiendella FALL

 

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