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Les Fakenews, Ultime Recours D’une Opposition Déboussolée

Les Fakenews, Ultime Recours D’une Opposition Déboussolée

A quatre mois  de la tenue de la présidentielle du 24 février 2019, notre pays est rentrée dans une période de désinformation systématique, à la faveur de la prolifération des médias de communication de masse.

Cette  prolifération qui illustre les acquis historiques de notre peuple en termes de liberté d’expression et de liberté de presse, est aujourd’hui en train d’être dévoyée à des fins liberticides et de déstabilisation par le biais des réseaux sociaux, devenus un véritable centre stratégique de communication de masse.

C’est ainsi que des leaders de l’opposition se sont emparés de ses outils modernes de communication de masse, pour s’adonner à la divulgation de « fakenews » pour à la fois, susciter artificièlement l’indignation des masses, et se présenter en « victimes » d’un prétendu denie de liberté d’expression, dans le cas où ils sont traduits en justice pour diffamation, injures publiques, et/ou propagation de fausses nouvelles.

Notre pays vit ainsi, de la part de leaders politiques sans scrupule, une saison de désinformation de masse inédite dans toute son histoire électorale.

Ce contexte électoral est d’autant plus explosif, qu’il est marqué par les séquelles d’une forte propagande visant à accuser le pouvoir d’instrumentaliser la justice pour éliminer « de sérieux adversaires » dans la course à la présidence de la République.

C’est sur ce « fonds de commerce » politicien  qu’une vaste campagne est en cours pour accuser le gouvernement de projeter une « confiscation du pouvoir » à l’issu d’une élection qui serait « frauduleuse », afin  préparer l’opinion, dès maintenant à des manifestations de masse post-électorales, en vue de prendre le pouvoir par la « rue », faute de le prendre par les « urnes » !

C’est dans cette perspective qu’il faudrait comprendre les accusations de détournement de 94 milliards portées par un leader de l’opposition contre un haut fonctionnaire du ministère  l’Economie et des Finances, après avoir pris l’opinion à témoin, sur un projet qu’aurait le gouvernement de l’éliminer par voie judiciaire, de la course à la présidentielle ! Son objectif bassement politicien dans cette affaire est donc clair. S’il est traduit en justice par l’accusé pour « diffamation », ce serait pour lui du pain béni pour dire à l’opinion « je vous l’avais dit » !

Son jeu politicien a été dévoilé par l’analyse de ses propos disant qu’il avait saisi, sans suite l’IGE, comme s’il avait qualité de le saisir,  pour une dénonciation de détournements de deniers publics, qui lui aurait répondu,  alors qu’il sait pertinement que cet organisme s’occupe de « corruption et de concussion », qui ne sont pas des délits de « corruption » !

Mais il dit avoir saisi le procureur, qui devrait ouvrir une information judiciaire suite à sa dénonciation de grave détournement de deniers publics, qui mettrait en procès l’accusé et l’accusateur. Ce qui serait suffisant pour ce politicien pour crier à l’instrumentalisation de la justice pour le liquider de la course à la présidentielle du 24 février 2019. Cela aurait été le même cas, si l’accusé avait directement saisi le procureur pour le traduire en justice.

Devant l’échec patent de cette manœuvre politicienne, notre leader s’est mu dans un silence assourdissant sur la suite à donner à ses graves accusations, qu’il n’aurait eu de cesse d’agiter s’il disposait d’éléments fiables pour les étayer ! Acculé par l’opinion sur ses graves déclarations concernant les « fonds politiques » et les « anciens présidents de la République », il a usé de ce subterfuge pour se présenter en « victime expiatoire » d’un régime qu’il combat !  

Mais, au nom de la crédibilité du ministère où travaille l’accusé, et au nom du droit du peuple, ces graves accusations ne devront pas rester sans suite judiciaire après la présidentielle du 24  février 2019. A la suite de cette basse manœuvre politicienne, sont intervenues d’aussi graves accusations d’autres leaders de l’opposition sur un prétendu projet du gouvernement de « hold up » électoral.

C’est d’abord un célèbre avocat de la place ayant désisté de la candidature à la présidentielle du 24 Février 2019, mais soucieux de voir l’opposition se réunir, qui vient d’accuser le ministère de l’Intérieur de dénier le droit de vote à certains citoyens en leur délivrant des « cartes d’identité » avec lesquelles ils ne peuvent pas voter. Malgré les clarifications fournies par le ministre de l’Intérieur sur la question, notre avocat persiste dans son accusation en précisant que les concernés s’étaient « inscrits sur les listes électorales durant la période de révision » ! Ainsi, il tente de mettre devant l’opinion, sa parole contre celle du ministre de l’Intérieur !

Pourtant, il aurait été plus simple, en tant qu’avocat émérite, de rassembler les « victimes avec leurs cartes d’Identité » pour aller au ministère de l’Intérieur exiger leur rétablissement dans leur droit. Telle aurait dû être la démarche d’un leader soucieux du respect des droits des citoyens. Notre avocat a préféré jouer à la politique politicienne, en usant et abusant des médias de communication de masse, pour faire de l’agitation sur la base du « doute » qu’il croit avoir installé sur cette question, afin de tenter de prouver l’existence d’une « volonté manifeste » de fraude électorale du pouvoir.

De même, un autre prétendant à la candidature à la présidentielle du 24 février 2019, ancien président de l’Assemblée nationale, et du Sénat, n’a pas hésité à affirmer en  dénonçant « l’existence de trois fichiers électoraux différents », devant servir de base à la fraude électorale massive que le gouvernement aurait en  préparation, afin de déclarer son candidat élu dès le premier tour ! Cette déclaration aussi grave venant d’une telle personnalité politique censée être un « grand homme d’Etat » de par les fonctions qu’il a occupées, n’a été suivie ni de la publication des « trois listes » présumées, ni d’une saisine de la Cour Suprême pour leur invalidation ! Il  s’est lui aussi, malgré les explications fournies par le ministre de l’Intérieur, attelé à user et abuser des médias de communication de masse, pour tenter de jeter le discrédit sur les résultats qui seront sortis des urnes, qu’il croit déjà en faveur de la victoire du candidat du gouvernement dès le premier tour !

 Malgré le caractère grotesque de tels procédés pour jeter le discrédit sur le gouvernement, comme ultime stratagème afin d’empêcher l’élection du candidat au pouvoir dès le premier tour le 24 février, il faut les prendre au sérieux et les combattre politiquent sans état d’âme. Cette volonté  de préparer l’opinion au rejet des résultats du vote des Sénégalais dont ils sont conscients qu’ils leur seront défavorables par manque de candidats pouvant incarner une alternative crédible  aux yeux de l’opinion, se déroule au même moment où une autre partie de l’opposition  menace ouvertement la tenue même du scrutin, si ses candidats à la candidature ne sont pas acceptés.

Plus on s’approche de l’échéance du 24 février 2019, plus agressives se feront les attaques par « fakenews », stimulées par la  perspective de mise en exploitation de nos ressources en pétrole, gaz et fer à l’horizon 2022, qui font déjà baver de puissants lobbies à la recherche de sa déstabilisation. Jamais dans son histoire, notre peuple n’a eu à vivre de pareilles tensions en période électorale.

Dans ces conditions, BBY et son gouvernement ne devraient rien négliger pour faire face à une telle éventualité, et devraient continuer à appeler et à rassembler tous les patriotes, républicains et démocrates au pouvoir, dans l’opposition et dans la société civile, pour peser ensemble, de tout leur poids, afin de réduire à leur plus simple expression, les effets subversifs des « fakenews » sur les populations.

Patriotes, républicains et démocrates de tous bords, unissez-vous, pour que vive le Sénégal !

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