– Oh que oui, François RABELAIS, qui fut reconnu le plus imaginatif des écrivains de l’époque de la Renaissance avait bien raison de dire que «La sagesse ne peut pas entrer dans un esprit méchant, et science sans conscience n’est que ruine de l’âme.” Le journaliste, Madiambal Diagne aussi, peut bel et bien se vanter d’avoir raison sur nous, en attirant notre attention sur des éléments – jusqu’avant son passage à l’émission le jury du dimanche de e – radio du 30 décembre 2018 – étaient inconnus de tous dans cette affaire dite de “94 Milliards de FCFA” à l’allure labyrinthique.
En décortiquant cette illustrative citation tirée de son premier livre “Pantagruel”[1] publié en 1532, et dont le titre complet est “Les horribles et épouvantables faits et prouesses du très renommé Pantagruel Roi des Dipsodes”, fils du Grand Géant Gargantua et et de Badebec, nous avons pu déceler qu’en réalité, celle-ci donne l’impression d’être premonitoirement conçue pour être adaptée après, à l’homme politique nouveau en général, le sénégalais, en particulier, qui, pour se faire un nom, dans un landerneau assailli par plus de 254 chefs, sombre perpétuellement dans des ruses invraisemblables.
Ainsi, pour s’attirer les faveurs du peuple, ils sont à même de traîner d’honnêtes citoyens dans la boue ; quitte à user de leurre à la taille gargantuesque pour saper davantage le moral, et ne tendant pas moins qu’à contrôler la conscience de l’opinion publique à des fins politicopoliticiennes.
Or, subjectivement, cette conscience est toujours censée nous faire réfléchir sur nous-mêmes et nos actions. Ré-fléchir : fléchir sur soi, se replier sur son nombril, contempler sa propre subjectivité. Ce qui, du reste, est indispensable dans une vie tout court, à fortiori, si elle est politique. D’où cette façon prodiguée de l’envisager avec, ne serait qu’une once de morale et de réflexion sur elle-même avant de prendre des risques considérables, pouvant nous mener à notre propre perte ! Cela suppose également que, l’âme, la pauvrette, soit forcément dans le coup.