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Les Tueurs Compulsifs Et Les Bouffons De La RÉpublique

Les Tueurs Compulsifs Et Les Bouffons De La RÉpublique

Les tueurs compulsifs sont des névrotiques, sanguins (pour ne pas dire sanguinaires), qui ne peuvent contrôler leurs penchants pour le meurtre. Au contraire, ils en tirent jouissance, béate satisfaction du meurtre commis. La plupart des cas, ils agissent de leur propre initiative, parce que c’est dans leur nature. Mais on peut aussi, les actionner, en leur donner la cible à exécuter : ils jouent alors la fonction de mercenaire, de tueur à gages. Chez nous, il y a un tueur (symbolique bien sûr qu’est-ce que vous croyez) de cette nature qui sévit dans les moments de grandes tensions ou de grands dangers pour son mentor. Il est connu dans nos savanes sous le sobriquet « d’El pistolero ». Il prend nos savanes pour les grands espaces sans loi de l’historique territoire des « cowboys » américains ; nos médias pour les gros calibres meurtriers des « Winchesters » d’hier.

Sur les ondes de RFM matin de ce lundi il dit : « si j’étais président de la République, Ousmane Sonko ne ferait pas campagne, je le mettrais en prison ». Un appel à l’embastillement d’un adversaire qui a commis une faute impardonnable pour tous les parasites et autres courtiers de la République du « Macky » : être une menace sérieuse à la survie de leur régime de bombance et de voleurs « amnistiés » par le « gardien » de nos institutions, au vil prix du ralliement honteux avec des séances honteuses d’effeuillage et de déculottant politique qui jette par-dessus leurs convictions d’hier, leur dignité perdue. Ce sont de douloureuses scènes de reniements appuyées par de ristournes conséquentes des sommes escamotées au détriment des populations. Et comme on le sait, les démocraties mineures, décalques tropicales des démocraties dites majeures, mais justes vieillies, vieilles, donc rompues à toutes les « entourloupes » et autres tripatouillages, ces démocraties donc dites mineures, parce que « jeunes », (c’est malsain d’être jeunes et résistants) ont une tare congénitale : d’être animées politiquement, en majorité, de prostitués politiques qui vivent de rapines sur les ressources nationales. Au moins les travailleurs et travailleuses du sexe, eux paient de leur corps pour vivre, survivre. Mais cette engeance-là, prospère par infection insidieuse des corps sociaux.

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Et puis, il y a les bouffons. Pas du roi, non ! On est en République, même mineure, alors on secrète les bouffons du président, institution moderne des Républiques. Ils sont composés de plusieurs corps… constitués. Dont les députés. Très souvent du camp du pouvoir. Des élus donc, qui s’autoproclament « honorables », qui sont là pour défendre et protéger la mère et l’orphelin, le travailleur exploité et le chômeur, le paysan spolié… Mais et surtout, pour contrôler, surveiller l’Exécutif, et dans une mesure…incertaine faire et voter des lois, les faire respecter. Mais ces honorables se déshonorent plus qu’ils n’honorent leur mission, quand ils lient leur destin et le maintien de leur statut à la pérennité du régime du moment, quand ils se transforment en « voix du Maître » et non en voix des sans voix, qui, naïvement, les ont élus en pensant qu’ils seraient là pour eux ; « pour le peuple et au nom du peuple ». Terrible déception, grosses et graves déconvenues !

Voilà donc nos bouffons de la République qui se réveillent enfin de leur lourd  sommeil éthylique, après des mois de l’attitude du singe, qui ne dit rien, ne vomit rien, n’entend rien, nos déshonorés députés, se réveillent soudain pour amuser la galerie avec leur ridicule machin de « commission  parlementaire », le crime le plus farfelu commis dans l’auguste (sic !)  Assemblée. Et cette fois-ci, la cible expiatoire est celui qui a commis l’horrible crime de « réveiller leur lion qui dormait » et suprême faute : perturber les plans machiavéliques de « gagner au premier tour ».  Ousmane Sonko, ce « petit inspecteur (ex non ? Vous y avez veillé) des impôts, qui n’a aucune expérience des affaires de l’Etat », mais a surtout, à vos yeux après ceux de votre chef, une tare congénitale : « être jeune » ! De cette engeance que vous méprisez tant : la jeunesse debout et non celle qui parasite toutes les sphères de la République. 

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Quel crime plus horrible que ceux dont vous accusez Sonko de vouloir commettre : mettre fin, ou à tout le moins, participer à l’enterrement de première classe d’un régime, d’un système qui, de plus en plus est discrédité aux yeux de larges franges de l’opinion. Alors, se met en place une sale alliance : celle des tueurs compulsifs et autres recruteurs de nervis tueurs et, les bouffons du Prince, pour amuser la galerie : les dépités-députés-discrédités- amuseurs publics. Les uns profèrent des insanités et des menaces nimbées de haine de classe et autres appels au meurtres, les autres ont en charge de brouiller, d’embrouiller, détourner les esprits des citoyens des milliards que des pontes du régime sont accusés par leur bête noire à abattre, d’avoir escamotés. Pour faire oublier les silences tonitruants d’un Procureur aux réactions estampillées géométrie variable. Ici, la géographie de cette géométrie judiciaire est bornée d’un seul côté : les frontières de l’opposition.

Où sont tous ces autoproclamés pacifistes, aboyeurs pour la paix, pourfendeurs, souvent à juste titre, des va-t-en-guerre de tous bords ? On attend d’eux qu’ils remettent à l’ordre cet homme spécialiste des frasques ridicules et des appels au meurtre fréquent. Être équidistant, c’est dire toujours, son fait aux fossoyeurs de la paix sociale ; Quel que soient leurs statuts, leurs stations, comme dit l’autre, et leur appartenance politique. Mais cet homme a comme un statut d’intouchable tant il vitupère, vocifère des menaces et des insanités. Notre conviction est que la même diligence et rapidité mise en œuvre pour rechercher, trouver, cueillir, voire « enlevé », les jeunes militants de l’opposition, soupçonnés, accusés de dégâts lors des manifs, ne seront pas utilisées à l’encontre de ce fauteur continuel de troubles. Pourtant , il est en « flagrant délit continu » de menaces et d’insanités.

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Alors, cette « commission parlementaire brandie comme un sabre décapiteur, une « farce grotesque » comme la qualifie mon ami et confrère « MON » ? Oui, mais plus que ça. Un enfumage anesthésiant destiné aux « gogos débiles » qu’ils croient que nous sommes. Que le bureau de l’honorable et auguste institution nous dise combien de commissions parlementaires y a-t-il eu depuis…1978 par exemple. Et que sont devenus leurs résultats ? Même  celle consacrée à l’explosion de l’usine d’ammoniac de la Sonacos dans les années 90, et qui avait fait plus d’une dizaine de morts n’a jamais donné lieu à des poursuites judiciaires !

On le sait depuis la nuit des temps, « pour tuer son chien….. ». Voilà.

dndiaye@seneplus.com







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