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Le NÔtre À Tout Prix !

Expulsé !

Ce mot nous est maintenant devenu familier car c’est le sort que subit tout le temps le panafricain d’origine béninoise Kemi Séba.

Entre tentative d’intimidation, d’humiliation, de menaces ; la vie du fils, frère, mari et père de famille Kemi est l’une des plus menacé sur le continent.

Son crime : défendre les siens.

La honte ici aurait été moindre si Blaise Compaoré était d’ailleurs, oui ! Si Mobutu vivait à plus de pâté de maison que ça.

Le problème c’est que je l’ai eu au téléphone ce 24 Aout 2017, après avoir été menacée par la DIC et que je me rappelle de sa réponse quand je lui ai demandé de quitter le pays car leurs objectifs étaient de le mettre au trou : « Que j’y crève, si c’est le prix à payer pour qu’ils vous relâchent et pour que notre peuple prenne conscience de l’oppression.» , Je me rappelle du fait qu’il leur ai dit que je n’avais rien avoir avec le billet brulé, de même qu’aucun membre de l’ONG , que c’était lui le concerné et qu’il assumait l’entière responsabilité de ces actes.

J’étais aussi là quand le juge l’exigeait de ne répondre que par oui ou non à ces questions, que les avocats de la défense présentaient comme preuve des publications ou commentaires facebook en le traitant à demi-mot de fou indiscipliné devant sa femme.

Oui j’étais aussi là ce Mercredi quand Macky Sall l’a trainé de force à l’aéroport Léopold Senghor pour quitter son continent, que ses enfants à leurs retours de l’école ne comprenaient pas ce que leur père avait fait pour être déporté et eux, pourquoi devraient ils changer d’écoles, d’amis, de cadres de vie alors qu’ils se sentaient bien ici.

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Le problème c’est que nous étions presque prêt à embarqué pour Conakry quand on nous a appris le refus d’Alpha Condé à Kémi de fouler le sol Guinéen et je me rappelle de ce regard que sa femme a posé sur moi avant que les larmes n’envahissent ses yeux.

Expulsé du Congo, très récemment de la Cote d’Ivoire par Alassane Ouatara, les négres de maisons ne cachent pas leurs haines pour ceux qui menacent leurs intérêts personnels.

C’est avec honte que je me questionne : si le bal de l’expulsion n’avait-il pas été ouvert au Sénégal, l’orchestre serait-il toujours en train de jouer la musique du refoulement ?

Né de parents pas du tout pauvres, Kémi aurait pu se complaire dans la zone géographique où il a vu le jour et ne donner des coups qu’au sac de sable qu’il rencontre à la salle de boxe, mais il a refusé de faire parti de ce complot contre l’Afrique.

Quelle attitude devrait logiquement avoir les nègres de plantations qui sont dans l’éternel refus de l’oppression face à cet acharnement d’une grande partie du monde contre notre enfant africain ?

Ce serait de le couver, de le protéger car tous les coups qu’il reçoit nous est tous destinés, ce sont les réponses de nos ennemis à notre exigence de libération.

A la place, une jalousie mal placée, un dégout inexpliqué car objectivement inexplicable résume l’attitude de certains nègres certainement de Maison notamment et malheureusement au Sénégal, agissements qui, n’aurait été la naissance de grands Hommes tels que Cheikh Anta Diop, Cheikh Ahmadou Bamba entre autres milliers … m’aurait fait regretter mon acte de naissance dans cette zone de l’Afrique.

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A vous mes frères et sœurs à qui on a raconté l’histoire du « grand méchant loup Kemi » qui aurait été extrémiste, sachez que dans cette histoire le rouge du chaperon représente notre sang qu’ils boivent actuellement après s’être régalé de la chair de nos ancêtres et que cette grand-mère qui vous raconte l’histoire n’est autre que celle qui vous parle de l’esclavage comme ayant été une mission de civilisation de notre peuple dite barbare.

A vous soi-disant intellectuels de pastiches et de liqueurs, comme aimait bien les appeler le résistant panafricaniste Thomas Noel Isidore Sankara, qui préfèrent le thé glacé à nos savoureuses tisanes et qui ne supporte guère Kémi Séba pour la seule raison subjective qui est que vous le voyez comme étant la cause de votre absence d’audibilité,

A ceux qui considère que la lutte c’est caler des rendez-vous avec le soleil en maillot de bain et se la couler douce sous les tropiques, et aux Ânes, aux AMIs DOUx de l’oxydent VIOLEURS de l’Afrique et de son combat pour sa survie ; l’histoire a déjà retenue et continuera à retenir.

C’est avec franchise que je vous informe que ces comportements Senghoriennement reconnaissables et Sallement lâches me font vomir.

Je vous écris comme je l’aurais fait bien avant ce 21 Février 1965 ou encore ce 15 Octobre 1987 si j’avais pu, à la différence près qu’en ce 21éme siècle celui dont on ne sentira plus son pouls sous peu ne sera pas le dénommé Kémi Séba car ce sera un honneur pour toute cette jeunesse africaine d’abattre ce néocolonialisme et dans l’ensemble de ces composantes.

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Ndèye Nogaye Babel Sow est porte-parole Internationale Urgences Panafricanistes, Coordonnatrice Urgences panafricaniste Sénégal







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