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Quelques Réflexions Sur Le Désengorgement De La Circulation à Dakar

Depuis bientôt une décennie, les pouvoirs publics tentent de résoudre ce problème de circulation à Dakar qui est une presqu’île, donc l’espace est réduite, mais en vain.

Force est de constater que malgré la construction des échangeurs et des autoroutes reliant les villes, les difficultés persistent. En effet, le nombre d’acquisition de véhicules par an est passé de 10 mille vers les années 2012 à environ 30 mille ou plus par an en 2019. Le véhicule étant devenu une nécessité pour les nombreux Dakarois, compte tenu des difficultés du transport.

Pour aller de la corniche ouest au centre-ville, pour une distance de 12 km, on peut banalement faire 1 heure de trajet ou plus, suivant les heures de pointe.

Pour la banlieue, malgré la construction de l’autoroute à péage, il y a encore à améliorer le temps de trajet à cause du nombre croissant de véhicules d’année en année.

Il est temps d’explorer la possibilité de désengorgement par la voie maritime.

En effet, il faut revenir sur l’idée de Wade concernant les bateaux taxis, non seulement du côté de Rufisque, mais aussi de la corniche ouest Yoff, Almadies, Ngor , Soumbé­dioune, pour rallier le centre-ville (idée de mon camarade Ndongo Hamidou).

Cela permettra d’utiliser rationnellement notre façade maritime et permettre à des milliers de Dakarois de raccourcir le trajet en gagnant du temps, de diminuer les dépenses en carburant et d’éviter la pénibilité de la conduite.

Aussi, cela permettra de réduire la pollution de l’air avec les rejets de la fumée des nombreux véhicules.

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Il s’agira de construire des embarcadères dans les différents villages sur la côte, Yoff, Almadies, Soumbédioune et port embarcadère Dakar-Gorée, avec des parkings aménagés pour permettre aux automobilistes de se garer et de reprendre leurs véhicules au retour en toute sécurité.

Les autorités du ministère des Transports terrestres doivent se pencher sur cette alternative pour voir sa faisabilité pour le bien de la communauté et de l’économie sénégalaise

Citoyenne Haby DIENG

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