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L’afrique Toujours En Piteux état ? Mouhamadou Mounirou Sy Tranche Dans Son Essai «les Sirènes De Gao» (amadou Lamine Sall)

Le musée des civilisations noires accueillait la cérémonie en ce vendredi saint du 29 mai 2021. D’ardentes prières y ont été adressées à Dieu. La haute famille de Maodo Malick Sy était fortement représentée. Beaucoup d’amis de l’auteur avaient répondu à l’invitation de Mounirou. Son ouvrage porte le titre précis suivant : « Les sirènes de Gao / L’Afrique, après 60 ans d’indépendance ». Il est préfacé par notre bijou, le professeur Felwine Sarr. L’avant-propos est de l’infatigable et tenace panafricaniste : le Dr Cheikh Tidiane Gadio. Il fut dix ans durant, le ministre des Affaires Étrangères du habile Président Wade. Gadio devait avoir un sacré bon marabout pour rester si longtemps avec le pharaon, homme d’État cultivé et inattendu, difficile à ne pas aimer quand on l’entend parler aux Grands Blancs qui nous tiennent encore tête. Wade a toujours été mieux et brillant sans discours écrit.

Revenons à Mounirou, notre « Mouhamadou », prénom heureux que je découvre !

Il écrit donc sur l’Afrique. Que peut-on donc écrire encore sur l’Afrique ? Son histoire, on la connaît. Ses richesses, on les connaît. Ses héros, on les connaît. Ses fossoyeurs aussi. Son avenir ? On le prédit brillant depuis Jésus et on attend toujours. Nos enfants viendront un jour sur les tombes de leur père, si leur agenda le leur permet et si leur mémoire ne faillit pas, pour leur dire merci d’avoir creusé le sillon. Pour dire que les dirigeants politiques de l’Afrique, un jour, cesseront de nous faire honte et grandiront enfin l’Afrique.

Disons-le tout net : oui, les intellectuels africains ont fait leur job ! Mounirou Sy le démontre amplement dans cet ouvrage aux douze chapitres, chacun étant de la pure confiture. Personne n’a le droit de ne pas aller lire cet essai. Il nous dope. Il nous élève. Il nous grandit. Mounirou Sy fait preuve d’érudition, mais surtout d’audace. Rien n’est laissé au hasard : de la responsabilité de l’occident, le rêve avorté des panafricanistes, l’impossible institutionnalisation de l’État africain, s’approprier nos antiquités africaines, les origines africaines du savoir grec, l’origine négro-africaine des religions monothéistes, l’Afrique un espoir renouvelé, réinventer notre rêve, exorciser le mal, façonner un nouveau leader africain, du mandat unique pour le président de la République, autour du nouveau leader, désormais l’Afrique s’en sortira, de l’école publique à l’école républicaine, la jeunesse africaine triomphante. Voilà le menu qui vous est servi et le maître d’hôtel est de haut rang !

Je vous laisse aller lire et découvrir ce qu’un intellectuel libre, quoique homme politique, peut donner à découvrir.

Pour ma part, je dis ceci : laissons tranquille l’Occident ! Nous sommes les premiers et les derniers coupables. Nous portons nous-mêmes notre propre venin. C’est l’Afrique qui assassine l’Afrique. Une fois encore, il y a bien longtemps, que les intellectuels africains ont fait leur job. Tout a été dit et prédit. Tout a été écrit. Tout a été enseigné. Des milliards et des milliards de conférences et de débats ont eu lieu sur l’Afrique. Les scènes et tribunes du monde entier ont accueilli de telles prises de paroles. Au delà même des fils de l’Afrique, des Blancs et des Jaunes ont pris la parole pour louer et chanter l’Afrique. Ce chantier là devrait être clos, même si Senghor nous dit qu’il ne faut jamais s’arrêter de se répéter. C’est une solide pédagogie.

Si l’Afrique avait écouté Cheick Anta Diop, il y a longtemps que nous aurions fait un pas en avant. Imaginons le savant Sénégal parvenu au pouvoir. Je dis toujours que Cheikh Anta Diop n’avait pas besoin de créer un parti politique pour aller prendre le fauteuil de Senghor. Son seul nom suffisait. Son œuvre, sa pensée, suffisaient. Il était déjà une légende. Pourquoi alors aller tremper en politique, entrer en souillure, là où tout est loin d’être propre ? La vérité finalement, et Cheick Anta avait sans doute raison, c’est que la théorie ne suffisait pas. Il fallait l’appliquer et pour cela il fallait accéder là où la théorie laisse la place à l’action : le pouvoir. Si légitimement de grands penseurs ont voulu accéder au sommet du pouvoir politique, c’est qu’ils avaient mesuré la limite de leur combat. Hélas et encore hélas, oui ce sont les hommes politiques qui bâtissent, construisent. Ils font les routes, les ponts, les infrastructures hospitalières, scientifiques, culturelles et artistiques. Ils font les lois. Ils contrôlent et régulent « le système ». C’est eux qui décident à notre place de ce que doit être notre vie, le prix de notre pain, les programmes scolaires de nos enfants, le taux de nos impôts. Voilà pourquoi Cheikh Anta Diop voulait monter au pouvoir et réaliser en action sa formidable pensée panafricaine.

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Disons-le : même si Cheikh Anta Diiop était devenu président de la République du Sénégal, il n’aurait sans doute pas réussi de mettre en action sa pensée, son œuvre de savant et puissant intellectuel. Peut-être que je me trompe. En effet, Cheikh Anta Diop serait arrivé un peu trop tôt, dirait-on, en le voyant trébucher, échouer même. Réaliser son rêve de panafricanisme demandait d’avoir en face d’autres Cheikh Anta Diop. Un seul Chef d’État, un seul pays, ne peuvent pas faire l’Afrique dont nous rêvons et que nous appelons de tous nos vœux depuis Nkrumah, Nyéréré. L’exemple d’Abdoulaye Wade est patent. Ne dit-on pas qu’il est arrivé trop tard ? Après Senghor, Abdou Diouf, on n’est pas arrivé trop tard. Il l’a d’ailleurs prouvé par son audace qui a fait faire des bonds de géant au Sénégal sur le plan économique et infrastructurel. Oui, il a réveillé le Sénégal. Mais ce qu’il nous a laissés comme héritage sur le plan moral, éthique afin de créer un Sénégalais qui ressemble à sa société, c’est à dire un Sénégalais formé, éduqué, humble, honnête, comptant sur son propre labeur et discipliné, oui toutes ces valeurs se sont enfuies et cela nous a marqués, dit-on, avec le règne d’un panafricaniste audacieux, courageux, pressé, voulant coûte que coûte marquer plus l’Histoire de l’Afrique que de son pays. 

J’ai appris, depuis,  que « les premières infrastructures à bâtir dans nos pays, sont l’État et la Nation. Les secondes sont l’homme, le citoyen éduqué. Viennent seulement après les routes, les rails, les ponts, les théâtres, les bibliothèques ».

Ceux qui savent, les grands témoins, peuvent dire combien le panafricaniste Abdoulaye Wade a marqué, qu’on le veuille ou non, l’Afrique. La vérité, là également, est que le puissant intellectuel en lui, a tout tenté -pensons au NEPAD-, pour réaliser ses rêves d’une grande Afrique unie, fédérée, forte, invincible. Seul, il n’a pas pu réussir. De la même manière, Cheikh Anta Diop aurait échoué. On aurait alors dit, pour lui pardonner, qu’il était venu trop tôt. Pourquoi le pauvre Senghor, le « Toubab », critiqué, raillé, aurait-il pu alors réussir là où Cheikh Anta Diop aurait échoué, même si Senghor a bel et bien réussi comme  le bâtisseur de notre nation avec de solides fondements et de hautes valeurs morales et culturelles ? Nous sortions juste de la colonisation avec notre indépendance en 196O. Les colons étaient encore et toujours les maitres du jeu. Sékou Touré qui avait dit un « non » retentissant au Grand Blanc Charles de Gaulle, lui signifiant que la Guinée voulait son indépendance tout de suite, sans tarder, l’a fait payer cher à la belle Guinée. A nos jours. Ce qui ne dédouanera jamais la France qui a rageusement plombé le développement économique de la Guinée, la Suisse de l’Afrique, dit-on. N’est-ce pas la Guinée elle même qui a tué la Guinée sous des régimes dictatoriaux, analphabètes et misérables ? Et ce mal continue de l’achever sous Alpha Condé, homme tragique, conflictuel, pierreux, gluant, qui a fini de bâtir sa sombre légende.

Au regard du prodigieux ouvrage de Mouhamadou Mounirou SY sur l’Afrique, 60 ans après les indépendance, regardons-nous en face, les yeux dans les yeux : nous portons notre propre poisse. Le gros problème, la plus grande misère de l’Afrique, ce sont ses leaders politiques. Laissons, de grâce, les peuples africains tranquilles : ils sont trop pauvres, trop malades, trop préoccupés par leur survie et leur manque de formation et d’accès à l’éducation, à l’eau, à l’électricité, pour être coupables d’élire des Chefs d’État honteux et désespérants. Sans y ajouter la ruse électorale qui maintient des pouvoirs-mafieux durant des décennies et des décennies à la tête des États. Et l’UA, la CEDEAO, l’ONU, la communauté internationale, laissent faire. On se tait selon ses propres intérêts ou ses calamiteuses incompétences. L’Union Africaine est inexistante. Elle n’aurait pas existé, l’Afrique s’en porterait mieux. Avec respect, elle n’est pas une honte. Elle est plus que cela : ossifiée, dérisoire, aride, ambivalente, anguleuse, répulsive, sèche, incompétente et sans âme. La CEDEAO, quant à elle, est comme une femme qui subit tout : viol, gifle, insulte, crachats, soumission, humiliation. Voilà  encore l’Afrique d’aujourd’hui. Et la vie continue. Pourquoi alors voudrait-on que l’Occident, la Chine, et d’autres futés et malins ogres, ne viennent-il pas prendre leur part du festin ? A quand d’ailleurs la fin de l’immonde festin ? Sûrement quand les enfants africains nés en 2021 grandiront, ils trouveront, peut-être, une Afrique qui ne ressemblera plus à celle de leurs pères, dont certains ont mené autant qu’ils pouvaient la lutte d’une libération économique, culturelle, sociale, à laquelle ils ont donné leur vie. Alors, ils vengeront leur père non en tuant et en perpétrant des coups d’État, mais en aimant leur peuple, en le respectant, en le nourrissant, en le sortant des ténèbres de l’ignorance et de la pauvreté.

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Notre Président Macky Sall, celui que nous avons élu, celui que nous avons voulu qu’il soit notre premier miroir face au monde et au regard du monde, sera le Président en exercice de l’Union Africaine, en 2022. Nous ne pouvons qu’en être fiers et prier pour lui. Lui seul, par contre, sera maitre de sa légende. Il est temps de créer un tremblement de terre à nul autre pareil à l’UA. Puisse le Président Macky Sall innover, révolutionner, poser des pas sans marche arrière. Certes, il ne fera pas seul l’Afrique. Il aura besoin des tous les autres avec chacun son visage, ses intérêts, son orgueil, sa vision, sa culture, ses limites. Voilà pourquoi le Président Macky Sall aura du pain sur la natte. Des Présidents de l’UA sont arrivés, ont fini leur mandat et sont partis dans le silence. Aucun écho retentissant et éclatant au point de faire réveiller le continent, éblouir le monde et la presse mondiale. Rien qui dépasse le frou-frou du quotidien d’une Afrique qui dort et se réveille avec les mêmes surprises, les mêmes malheurs : hier et encore aujourd’hui, tout près, la belle et si conflictuelle Côte-d’Ivoire, la verdoyante, maudite et oppressive Guinée Conakry. Le Congo Brazzaville immuable sous une colossale chasse de plomb, un Congo boueux, soumis, étouffant et déchirant. Plus loin le Tchad reptilien, le Soudan apeurant comme une chaudière au couvercle ivre. L’Afrique doit cesser d’être une humiliation, un sac à malices.

Monsieur le Président Macky Sall, surprenez-nous donc ! Vous en avez le poids et certains de vos conseillers en ont le don et l’épaisseur. C’est maintenant que votre travail commence. Monsieur le Président, vous n’allez pas à la tête de l’UA pour poser des actes. Allez-y plutôt en habitant plus la pratique que les discours. Allez-y pour changer l’Afrique ! Sinon, où trouverions nous encore d’autres vies pour réaliser l’unité africaine ? Ou bien devrait-on d’emblée faire le choix, par incompétence,  de se décharger sur nos enfants et petits enfants, et les  laisser réaliser ce que nous, nous avons le devoir de réaliser ici et maintenant ? Avons-nous le droit de tout leur laisser, sans rien commencer par nous mêmes, sans même entamer le plus petit muret ? Nous vous faisons confiance. Vous ne décevrez pas, car c’est le Sénégal qui aura alors déçu. 

Si le Président Macky Sall échoue et dans son pays et sur le toit de l’Afrique, ceux qui l’aiment et croient en lui n’auront pas menti. C’est la vérité qui se sera alors trompée.

  Mon cher Mouhamadou Mounirou Sy, merci pour le don de la lumière. Merci d’avoir de nouveau alerté sur l’urgence d’une Afrique millénaire qui tarde à se réveiller et qui mange ses propres enfants après que ceux-ci aient été déjà dévorés par la colonisation et ses camps de servitude, la traite négrière transatlantique dont des cadavres depuis Gorée tapissent le fond des océans jusqu’à Memphis. Mounirou Sy nous offre dans son ouvrage quelques inoubliables citations empruntées à d’illustres penseurs : « Le mal de l’Afrique, c’est qu’elle a mal partout », « Sois le changement que tu veux voir dans le monde », « Si tu avances, tu meurs. Si tu recules, tu meurs. Alors, pourquoi reculer ? », « L’avenir du monde se joue chez nous, on semble les derniers à en être conscients ».

Mon cher Mouhamadou Mounirou Sy, vous qui êtes en même temps Conseiller du prince, ayant choisi de faire de la politique pour sans doute transformer les discours en actes, comme Cheikh Anta Diop aurait aimé y réussir pour avoir opté de s’engager en politique, accepterais-tu de méditer encore, pour d’autres ouvrages à venir, mon inquiétant questionnement en ce mois de mai de l’année 2021 : que nous reste t-il quand on a fini de dire que l’Afrique est en encore en piteux état ?  Que nous sommes les fils aînés de la terre ? Que nous possédons les ressources minières les plus importantes du monde ? Que nous reste t-il quand on a fini d’écouter les nouveaux Mongo Park, René Caillé, Marcel Griaule, Georges Balandier ? Que nous reste t-il quand on a fini de prendre acte des « débordements amoureux des tiers-mondistes », des intellectuels d’Occident larmoyant sur l’Afrique avec leur bonne ou mauvaise conscience ? Que nous reste t-il après avoir souri sur les épanchements, les hypocrisies et les caresses soigneusement « préparés par les protocoles » des Grands de ce monde ? Que nous reste t-il quand on a fini de considérer «  les images réductrices et hâtives  des médias » sur notre continent ? Que nous reste t-il quand les autres ont « inventé pour nous toutes les maladies et tous les remèdes » ? Que nous reste t-il quand toutes les issues de secours sont murées et que nous sommes cernés par toutes les épidémies, tous les virus, quand « le commerce de la faim » prospère, quand le commerce des armes nourrit hypocritement les grandes puissances qui ont jeté toute morale à la corbeille ?

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Mon cher ami Mounirou, en juillet 2007, j’avais pris part au Sommet de l’Union Africaine à Accra, au Ghana. Cheikh Tidiane Gadio, en sa qualité de ministre des affaires Etrangères, m’avait invité à faire partie de la délégation sénégalaise. Je me rappelle dans l’avion, allant main dans la main saluer le Président Wade qui, en me voyant, avait lancé : « Tiens, tu es là. C’est bien ». A ce sommet, je suis allé saluer le Colonel Kadhafi et lui remettre mon livre-poème sur le prophète de l’islam et nous avons discuté. Pour avoir pris part à ce sommet, j’ai compris combien nous étions dans la parlotte qui ne finissait jamais et combien le Président Wade, pressé et en avance sur les autres chefs d’État, souffrait comme panafricaniste. Son discours était éblouissant. J’ai alors pensé et vu que ses pairs qui l’écoutaient, étaient trop en retard sur lui, pour l’accompagner à bâtir l’Afrique dont il rêvait.

Le Sénégal est notre pays, mais c’est l’Afrique notre patrie. La balkanisation a fait trop de mal. Nous ne reviendrons pas en arrière. La colonisation est faite. Ce qui est fait est fait. La France-Afrique a perduré. Elle n’a pas cessé, mais elle a pris d’autres chemins, d’autres visages plus vicieux mais plus prudents, plus respectables. La vérité est que nous avons tous besoin des uns et des autres. Mais dans le respect et l’équité. Le slogan « France dégage » est exagéré, quoique légitimement patriote. Mais on sait bien que la France ne dégagera pas. Elle fera tout pour ne pas dégager et nous souhaitons qu’elle ne dégage pas, mais qu’elle soit plus respectueuse de notre avenir. Nous avons, nous aussi, besoin de nos ressources. L’Afrique a trop donné et trop peu reçu. Mais c’est Macky Sall et demain ses successeurs qui rétabliront le respect et l’équité. Le peuple sénégalais lui, sait se faire respecter. Mounirou Sy nous gonfle d’orgueil et de fierté en nous démontrant combien nous avons été en avance sur le monde et toutes les civilisations humaines. Reste à reprendre la route et vite.

Il est un autre combat que l’Afrique doit gagner et vite. Ce combat n’est plus celui des Chefs d’Etats africains. Il est celui de la presse africaine. Elle doit s’organiser, se structurer et mener une lutte féroce contre la désinformation et le bâillonnement des libertés.

Des combats nous attendent plus contre nous-mêmes que contre l’éternel Occident et tous les autres prédateurs, visibles et invisibles. Nous allons vivre dans l’avenir de profondes et surprenantes mutations sociales, culturelles et politiques. Préparons nous pour les vivre mieux dans une Afrique unie et forte. Par ailleurs, l’économie politique doit s’enrichir de l’économie culturelle ! En effet, « Les règles du marché reposent sur un vide de valeurs », et c’est là où les voies du développement africain vont différer du cruel libéralisme euro-américain.

Il faut conclure : Il est temps que nos Chefs d’État cessent d’appliquer cette règle de devoir, comme mission, préserver la démocratie et non l’appliquer. En effet ils disent bien derrière les murs et les rideaux dorés : Nous devons préserver la démocratie et non l’appliquer. 

Gagnons, mais de grâce, ensemble !

Merci à toi Mouhamadou Mounirou Sy pour ce levée de rideau sur une Afrique heureuse !

                                                                                                                                      Mai 2021.

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