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De Quel Droit Parlez- Vous Mesdames ?

Hier, ce fut une belle journée. Un temps ensoleillé, suivi d’un coup de vent frais en début de soirée. De la chaleur et la fraicheur. Le couple infernal d’une vie. Comme ce qui lie la femme et l’homme. Ça passe du chaud au froid. 

Hier donc, elles célébraient une journée qui leur est dédiée par des organisations onusiennes. Cette belle journée trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Aujourd’hui, certaines en ont fait le réceptacle d’une belle fête avec beaucoup d’excès sans se préoccuper de la crise qui est à la porte de l’Europe et qui nous guette. 

Dans leur minorité, elles réclamaient plus de droits, plus de respect, plus d’attentions et d’égalité entre et envers les mecs. Et quoi encore ? Ce qui n’est pas le fort de la majorité qui se contrefiche de ces clichés occidentaux. « Si c’est réclamer les droits de la Femme sur le plan social, professionnel et religieux, le respect réciproque tout en étant soumise à un mari raisonnable, responsable et respectable, qui se comporte comme le mari religieux cité ci-dessus… alors, je suis féministe. Je n’ai jamais réclamé l’égalité entre homme et femme car, quelque part, je me sens supérieure à l’homme en ce sens que lui, est incapable d’enfanter. Or, c’est le plus grand rôle qu’un être humain puisse jouer sur terre. Je suis l’alliée de Dieu pour la continuité des espèces. « Na ndey di ndey, baay di baay, gune di doom », ainsi répondait la regrettée romancière Mame Younouss Sèye à la question de savoir si elle se considérait comme une féministe. Sa belle sentence résume tout. Aucun homme n’est supérieur à la femme. 

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Celle-ci demeure reine d’un jour, reine de toujours. Pourquoi alors certaines d’entre elles réclament des droits qu’elles possèdent déjà ? Et de quel droit d’ailleurs, elles qui ont toutes les libertés sur les hommes. Les combattantes de l’autre siècle réclamaient de meilleures conditions de travail. Aujourd’hui, elles se disputent des postes avec des hommes et font même mieux que les hommes. Certaines les dirigent. Elles sont médecins, avocates, gendarmes, militaires, pilotes. Sur le plan politique, elles sont à toutes les stations. 

Au Sénégal, il ne leur reste que la station présidentielle. Qu’est-ce qu’elles veulent encore en parlant de droit alors qu’elles encerclent les mecs et ont tous les droits sur eux. Même ce droit de brûler et de tuer. Nos juridictions traitent quotidiennement de ces cas. Elles sont si terribles …qu’on les craint ! Il est révolu l’époque où l’homme, en toute liberté, épousait et répudiait selon ses humeurs. Même le fameux « Fassé naleu » reste aujourd’hui un délit que l’homme pourrait payer chèrement. A ses dépens ! On a si peur de se retrouver avec une seconde ou troisième épouse que les « Takku Suff » font flores. 

Autres marques de leurs force et liberté, elles contractent des mariages entre plusieurs hommes. Et chaque jour, nos tribunaux vident aussi ces contentieux. Plusieurs mecs sont ainsi plumés et se retrouvent au cœur de la bigamie. Dites, quelle femme osait franchir cette ligne il y a trente ans ? 

Elles en font un jeu maintenant, escroquant des hommes nantis. Si fortes et si puissantes sur nous autres pauvres mecs. Elles qui ont ce pouvoir de nous endormir avec leurs facultés démoniaques de séduction si bien qu’on leur laisse entre les seins, après une nuit d’enfer, le titre foncier de nos maisons chèrement acquises. D’autres artifices sont utilisés pour carrément « tuer », les plus ingénieux des hommes. Les positions sont inversées. Elles sont au diapason de ce qui fait leur petit bonheur d’exister. Elles ne sont plus passives, mais participent intensément au jeu érotique. Elles réclament plus et mieux. Une porte ouverte à l’infidélité pour les vicieuses. 

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Droit de vie et d’exister sur nous. Une loi sur le viol a été expressément votée. Elles en usent et en abusent pour régler des comptes. Que l’on se comprenne bien, il y a partout des violeurs et ce n’est pas une exception sénégalaise. On les harcèle et elles en font autant. 

Une autre expression de la parité. A homme égal, femme égale. Alors, on est en droit de bien leur demander de quel droit elles parlent. Que celles qui réclament plus de droit l’arrachent alors comme elles en font dans l’empressement de nos ceintures. Qu’elles fassent sauter les boutons ou ce bout de fil qui retient nos pantalons traditionnels. C’est symptomatique qu’au train où roule le monde que des femmes viennent encore réclamer des droits. De quel droit parlez-vous mesdames ? Vous avez tous les droits ! 

 

 







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