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Mise En Scene

Petite piqure de rappel qui ne ferait pas mal. Savez-vous les faits pour lesquels Bassirou Diomaye Faye a été arrêté avant que le Proc ne vienne corser son dossier avec d’autres délits imaginaires ?

L’actuel candidat à la présidentielle a été interpelé et envoyé en prison pour diffusion de fausses nouvelles, outrage à magistrats et diffamation envers un corps constitué. Tout cela à la suite de la publication d’un post sur les réseaux sociaux dans lequel il critiquait le comportement de certains magistrats ainsi que le lot de centaines de jeunes gens en prison.

Et depuis quelques jours, on entend du tout sur ces juges qui ne seraient pas des anges, selon la belle et heureuse formule du président du groupe parlementaire de l’armée mexicaine. Deux d’entre ces juges, qui appartiennent à la plus haute des juridictions, auraient été corrompus dans un pays qui ne cesse de s’enliser dans la lanterne rouge de la décrépitude. Ça ne vous choque pas ? Si, si, si, si !!!! Il ne faut pas fermer les yeux sur leurs incartades.

Si les faits sont avérés, que la loi leur soit appliquée dans toute sa rigueur. Tout cela serait très beau si, derrière cette commission d’enquête, il ne se cachait pas des connexions douteuses avec ce report de la présidentielle qui est malicieusement agité par certains députés dont ceux appartenant au camp du fils de Père Wade.

Ok, toute la lumière doit être faite sur ces gravissimes accusations portées contre des membres du Conseil constitutionnel. Mais de là à nous faire gober l’idée d’un report, c’est vraiment nous faire tomber dans des combines politiciennes grosses de dangers pour la République. Surtout que, au niveau de l’armée mexicaine, deux camps se font face. Celui des partisans du report et le camp de ceux qui bandent les muscles pour que le calendrier électoral soit rigoureusement respecté comme l’exigeait le Chef en 2011 lorsqu’il menaçait qu’une journée de plus sur le mandat de son prédécesseur mettrait le pays dans le chaos.

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Des détenus sont aujourd’hui en prison pour avoir émis cette hypothèse. Elle est belle, la République ! Quid de ceux qui composent ces deux camps ? On peut les présenter ainsi. Les Amadou Ba et les anti-Amadou Ba. Parce que voilà, c’est sa candidature qui est en jeu puisque c’est lui que l’on soupçonne d’être le corrupteur.

Pensez-vous, que ferait-on du mec si les faits de corruption venaient à être confirmés par la commission d’enquête mise sur pied hier ? Oui, oui, c’est le président du groupe parlementaire de l’armée mexicaine et membre de cette commission qui, pince sans rire, nous fait comprendre que les juges ne sont pas des « Malaka ». Tout est dit. En attendant que le metteur en scène se dévoile !







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