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Et Si Le Pds Suivait Les Pas De L’ucs D’abdoulaye Baldé ?

D’ores et déjà, nous allons proposer un portrait politique extrait pour la plupart de la trajectoire de l’« animal politique » Macky SALL comme indiqué dans un article de presse que nous avons rencontré à travers la presse en ligne.

 

L’« animal » a été découvert par le grand public lorsqu’il dirigeait la Cellule Initiatives et Stratégies (CIS) du Parti Démocratique Sénégalais entre 1998 et 2007.

 

A la veille des élections législatives de 1998, certains cadres du Parti Démocratique Sénégalais, voulant occuper les premières places de la liste proportionnelle, auraient créé la confusion et beaucoup de départs ont été enregistrés. La coordination des cadres s’était vidée de ses membres y compris le coordinateur. Pourtant Maître Wade avait bien dit à ces responsables d’aller se faire investir au niveau des bases respectives. Maître Wade, avec son esprit visionnaire, voulait que les cadres présentent de meilleurs profils auprès des électeurs pour une victoire à l’élection présidentielle de 2000.

 

Ainsi, le jeune cadre qui deviendra plus tard « l’animal politique » de Cheikh Y. SECK hérita de du frère Kader SOW une structure de cadres très effritée.

 

Grâce à son génie créateur, il a su maintenir le reste des troupes jusqu’au lendemain de la première alternance de l’histoire politique du Sénégal d’après l’indépendance. Avec la magie du pouvoir nous avons noté une affluence massive des cadres de tous les secteurs et de tous les niveaux. Le président de la CIS, « l’animal politique » Macky Sall, a su les contenir et les manager au point de faire accepter et respecter la CIS et ses membres.

 

Chef de service des données informatiques à PETROSEN, l’« animal politique » et a su gérer convenablement cette CIS devenue le creuset de Parti Démocratique Sénégalais. Tous les cadres de retour ou les nouveaux adhérents sont systématiquement renvoyés par le Secrétaire général du parti auprès de Macky Sall.

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De PETROSEN à l’Assemblée nationale, le Président Macky Sall a occupé plusieurs postes au sein de l’Etat du Sénégal.

 

En décembre 2000, l’« animal » est nommé Directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN) avec un bonus de Conseiller spécial du Président de la République ; poste qu’il occupa jusqu’en juillet 2001.

La trajectoire de Monsieur Macky SALL dans les différents gouvernements de WADE est exemplaire. De mai 2001 à avril 2004, il a géré successivement les secteurs suivants : Mines, Energie, Hydraulique, Equipements et Transports, Sécurité publique, Commandement territorial et les collectivités locales.

Le 22 avril 2004, il est nommé Premier ministre de la république ; poste qu’il occupa jusqu’au 19 juin 2007. Notre « animal politique », après avoir aidé le PDS à assoir une belle majorité à l’assemblée nationale, a préféré le poste de député à celui de premier ministre. Le 21 juin 2007, il est donc élu à l’unanimité président de cette auguste Assemblée, devenant ainsi la 3e personnalité de l’Etat. En peu plus d’un an, plus précisément le novembre 2008, il est mis fin à ses fonctions de président de l’assemblée. A partir de cette date, « l’animal » a définitivement tourné le dos à la formation politique qui lui doit beaucoup eu égard à son parcours.

Ce parcours lui confère le meilleur profil parmi tous les présidents du Sénégal en tant qu’homme d’Etat et l’autorise à aspirer la seule et principale station qui lui reste à conquérir. Après son passage à la tête de l’Assemblée Nationale, il ne lui restait que le poste de président de la République qu’il obtint le 22 Mars 2012. Ah oui ! Un élève de 3e qui obtient le BFEM, cela ne fait pas de lui ni un miraculeux ni encore moins un héros.

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C’est pour cette raison que je revendique pour lui, qu’il le veuille ou non, une bonne partie du bilan si élogieux de Maitre WADE.

 

Dans le domaine de l’électrification rurale, beaucoup de localités ont reçu des poteaux électriques lorsque l’« animal » était ministre chargé de l’Energie. Le passage le plus remarquable du Président Macky Sall est à la Primature. Beaucoup de projets de Me Wade ont vu le jour avec Macky SALL Premier ministre. Pour preuve, nous citerons ce magnifique pont de la patte d’oie, celui de pompiers et de Cyrnos dont il a posé les premières pierres. D’ailleurs, c’était pour cette raison que le Président Wade ne ratait aucune occasion pour souligner les compétences et les qualités de son Premier Ministre.

 

Sur le plan politique, tous les acteurs avaient reconnu les efforts et les stratégies de Macky Sall, Premier Ministre et Directeur de Campagne du candidat Wade qui passa au premier tour avec un score lui permettant d’avoir une majorité confortable à l’Assemblée nationale. C’est ce Macky Sall qui est aujourd’hui Président de la République et candidat à sa propre succession.

 

En dehors de BBY, coalition traditionnelle de soutien au Président Macky SALL constituée de plus de 150 partis et mouvements, le LDR/YESSAL de Modou Diagne Fada et l’UCS de Abdoulaye Baldé sont venus soutenir la candidature de cet homme qualifié d’« animal politique » par Cheikh Yérim Seck. La rationalisation de l’espace politique est passée par là. Autour du libéral Macky Sall, travaillent, dans sa grande et diversifiée équipe, des socialistes et des hommes de gauche. Pour quelle raison d’autres à obédience libérale ou socialiste ou même centriste ne viendraient-elles pas accompagner le Président Macky SALL l’image de Modou DIAGNE Fada,  Abdoulaye BALDE et de Jean Paul DIAZ. L’exemple de ces hommes politiques devrait inspirer beaucoup d’autres partis, notamment le PDS afin que le Président Macky SALL soit accompagné et bien accompagné jusqu’au scénario inédit de 2024 où le Préside sortant ne sera pas candidat. Dans ce cas, ils lui donneront l’occasion d’organiser les élections à équidistance de tous les candidats.

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Aux yeux de certains compatriotes, notamment chez mes amis du PDS, cette position peut s’avérer incongrue et mal placée si on tient compte du contexte actuel de notre landerneau politique. Cette contribution, dont l’objectif est de partager avec les lecteurs ma position sur ce débat consacré à la réunification de la famille libérale posera certainement ou ravivera un autre débat, celui de la transhumance politique.

 

Malick FALL, Ngohé (Arrondissement de Ndoulo – Département de Diourbel)

 

 

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