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Electricite, L’enjeu Est Dans La Trajectoire D’acces Universel

Le Ministre en charge de l’énergie et du pétrole rappelait récemment qu’après cinq heures de plénière à l’assemblée nationale, aucun député n’a utilisé le mot «délestage». c’est dire les progrès titanesques que le président Macky Sall a fait durant sept ans pour faire de notre pays un modèle en Afrique et dans le Monde sur la question énergétique et dans bien d’autres secteurs.

Face aux tentatives de manipulations sur la question, je partage en dix points ce texte pour replacer l’enjeu face au jeu sur la question cruciale de l’électricité.

1▪ souvenons-nous qu’en 2011, la question fondamentale était d’avoir de l’électricité. Le Sénégal avait 687 Mégawatts, avec un parc disponible seulement à 56% d’où les plus de 900 heures de coupure par an soit l’équivalent de 39 jours.

2▪ aujourd’hui, nous sommes à plus de 1 100 Mégawatts installés, avec un taux de disponibilité de 82% du parc qui fait que nous n’avons plus 24h de coupure l’année. en clair, en passant de 39 jours de coupures à moins d’une journée de coupure complète l’année, la prouesse du Sénégal est sans commune mesure. notre pays a commencé à parler de Gigawatts sous le régime du président Macky Sall.

3▪ si cela a été possible, c’est parce que le président Macky Sall a durant son premier mandat fait du mix énergétique une réalité avec des champs solaires et bientôt la plus grande centrale éolienne d’Afrique de l’Ouest (celle de Taïba Ndiaye). Pour rappel, l’énergie renouvelable au Sénégal est passée de 0% en 2012 à 20% aujourd’hui’’.

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4▪ Fidèle à l’équité territoriale et l’inclusion sociale, le président Macky Sall a plus que doublé le nombre de villages électrifiés passés de 1600 à plus de 3000. Le Sénégal avait 527 Km de lignes haute tension ; ce qui a été plus que doublé pour aller vers le monde rural. D’ailleurs, le taux d’électrification de notre pays est de 68%, soit le double de la moyenne dans les pays au sud du Sahara.

5▪ nous devons à la vérité de reconnaître que durant cinq ans c’est à dire de 2012 à 2017, il n’y a pas eu d’augmentation de tarifs sur l’électricité au Sénégal.

6▪ nous devons en vérité reconnaître qu’en 2017, le président Macky Sall a fait baisser les tarifs d’électricité avec des réductions comprises entre 4% et 11 % pour toutes les familles.

7▪ nous devons en vérité reconnaître que cette situation de stabilisation des tarifs durant 5 ans et de baisse en 2017 a eu pour conséquence une subvention cumulée des prix de l’électricité à hauteur de 318 milliards de FcFa supportés par l’état au moment où des pays comme le Ghana, le Mali, la Guinée, la côte d’ivoire et la France ont revu à la hausse leurs tarifs depuis 2016.

8▪ nous devons en vérité savoir que la hausse prévue à compter du 1er décembre 2019 (qui intervient après la baisse de 2017) n’est pas généralisée. elle ne concerne pas les ménages à faibles revenus qui représentent 54% des clients de Senelec soit pour 611 203 familles. La hausse prévue concerne 46% des familles à consommation élevée avec des fourchettes comprises entre 7 et 10%.

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9▪ en vérité, cette hausse dans le contexte de hausse du cours du baril du pétrole à l’’échelle mondiale est pour permettre à notre Senelec d’avoir les moyens pour :

– pouvoir acheter sans pression du combustible pour ses machines

– éviter les coupures intempestives de la période 2011-2012 que personne ne souhaite.

– réussir la bonne transition vers le gaz

– permettre à l’état de réussir l’objectif d’accès universel à l’électricité (en cours) à l’horizon 2025 en continuant de mettre l’accent sur la correction du gap en milieu rural.

10▪ ces quatre objectifs visés (au point 9) par la hausse doivent pousser au sursaut national pour ensemble accompagner notre Senelec pour qu’elle réussisse la transition en se donnant les moyens d’investissement afin que dès les premières années d’exploitation du gaz, notre pays puisse avoir des factures énergiques assez faibles pour les familles et les entreprises.

CONCLUSION

Le Sénégal a plus que besoin d’un sursaut national pour ensemble réussir cette transition dans l’intérêt des générations actuelles et futures. Notre Senelec nous appartient et nous devons l’accompagner d’abord par des attitudes et réflexes citoyens d’économie d’énergie. Notre pays doit faire bloc pour l’atteinte de la couverture totale en énergie à l’horizon 2025. Nous sommes sur la bonne voie. Il nous faut rester ensemble sur cette bonne trajectoire d’accès universel.-







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