Les têtes de pont de la FrançAfrique et du club des chefs d’Etat de la CEDEAO, les présidents Sall et Ouattara en particulier, ont obtenu de la Cour de Justice de cette institution communautaire qu’elle entérine la dissolution arbitraire du parti Pastef-Les Patriotes, et récuse tous les griefs formulés par son leader, au motif qu’« aucun des droits d’Ousmane Sonko n’a été violé »!
Peine perdue, aucun Décret, nulle mesure administrative ne sauraient enterrer d’un trait de plume ni l’esprit, ni l’espoir ni le projet incarnés par Pastef. Les citoyens, démocrates et progressistes du Sénégal, d’Afrique et du monde ne se reconnaissant pas dans la décision arbitraire et infondée de cette Cour de Justice, continueront d’assumer leur solidarité avec le président Ousmane Sonko et le parti Pastef, comme l’illustre déjà entre autres initiatives, le lancement récent de la plateforme Pastef Africa.
Autre verdict, autre honte, venant cette fois-ci de la Cour Suprême du Sénégal, qui casse et annule la décision du Tribunal d’Instance de Ziguinchor ordonnant la réinscription d’Ousmane Sonko sur les listes électorales. Cette Cour, torpillant ses attributions régaliennes, sa propre doctrine et sa « jurisprudence en matière électorale », s’est mise à esquiver et à se déresponsabiliser en renvoyant l’affaire devant le Tribunal de Grande Instance de Dakar, sous le prétexte curieux que le citoyen Sonko résiderait à Dakar et non à Ziguinchor. Circonscription électorale où il est pourtant inscrit et vote, commune dont il est le maire depuis janvier 2022 de par la volonté des populations locales. Un dilatoire de plus en vérité, visant à frapper Sonko et ses alliés d’une forclusion cyniquement préméditée.
Le régime Sall/APR/BBY se révèle ainsi de plus en plus ouvertement comme une dictature au service des intérêts égoïstes d’un clan de prédateurs sans foi ni loi, ne respectant même plus ses propres lois ni ses propres institutions ou organes, à l’exemple des décisions bafouées du Tribunal de grande instance de Ziguinchor ou de l’injonction de la CENA royalement ignorée par la DGE du ministère de l’Intérieur en charge de l’organisation des élections. Ni le réquisitoire de l’avocat général Ousmane Diagne prenant fait et cause en faveur du juge Sabassy Faye et rejetant le pourvoi sans fondement de l’agent judiciaire de l’Etat, ni le retrait d’une des cinq juges ne voulant probablement pas cautionner une forfaiture, n’ont réussi à infléchir la décision de la Cour suprême, amenant Me Ciré Clédor Ly, un des avocats de Sonko, à parler de « brigandage d’Etat» en lieu et place d’une Justice qui se respecte et se fait respecter.
S’y ajoutent les dénégations gênées de madame la ministre de la Justice voulant faire croire à l’opinion que « le Sénégal ne compte aucun détenu politique », que les plus de 1 000 citoyens retenus dans les geôles de Macky Sall « sont tous des détenus de droit commun », qu’il s’agisse d’Ousmane Sonko, Fadilou Keïta, Bassirou Diomaye Faye, Toussaint Manga, Kaba Diakité, Amy Dia, Cheikh Oumar Diagne et tant d’autres, généralement accusés d‘ailleurs de « complot contre l’autorité de l’Etat, appels à l’insurrection, atteinte à la sûreté de l’État, association de malfaiteurs, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste… », Ouf ! Et pourtant, il ne s’agirait là que de simples détenus de droit commun.
Alors Excellence, monsieur le président, futur envoyé spécial, avant d’aller prochainement plaider pour « la bonne gouvernance mondiale et la reconfiguration des institutions internationales », ne serait-il pas plus approprié de commencer par balayer devant sa propre porte ? Mais que nul ne s’y trompe, le président Ousmane Sonko et ses alliés, le projet Pastef et ses adhérents, seront bel et bien présents à la présidentielle de février 2024 et ils la remporteront, la protégeront, avec le peuple et pour le peuple.
Il s’agit donc plus que jamais de renforcer l’organisation et la lutte, avec intelligence, lucidité et vigilance, détermination, engagement, unité et solidarité, comme en appelle Ousmane Sonko lui-même. Les décisions injustes et scandaleuses du pouvoir Sall-APR-BBY, son armada de FDS, de blindés, d’engins de répression et de mort n’ont fait que stimuler et décupler la motivation des larges masses populaires à poursuivre le combat, jusqu’à la victoire, au nom du président Ousmane Sonko, de Pastef et du projet commun de souveraineté, de libération, d’émancipation, de refondation en profondeur de la société, de l’Etat et des insrirurions, porté par différentes générations de patriotes au Sénégal et en Afrique.
La campagne de parrainage citoyen en faveur de l’imperturbable Bassirou Diakher Diomaye Faye, parfaitement éligible en bonne et due forme, candidat à la candidature, campagne menée tambour battant sous le thème « Parrainer Diomaye, c‘est parraier Sonko », est venue certainement battre, malgré son démarrage tardif et par conséquent sa très courte durée, tous les records d’engouement populaire volontaire, d’adhésion citoyenne massive, de créativité, de générosité et de partage, donnant tout son sens à la devise : « Le don de soi pour la patrie !» Inédit tout simplement. Plébiscite citoyen, démonstration en actes par le peuple de la légitimité incontestable de la candidature d’Ousmane Sonko.
Quand pendant ce temps, les partisans du candidat de la continuité du système néocolonial de servitude, d’autocratie, de prédation et de misère sociale n’arrivent plus à étouffer leurs dissensions internes et se mettent à faire du bruit, y compris à travers la Une du très officiel quotidien national, autour de quelque ‘’quatre millions‘’ de parrains déjà obtenus, il s’agit là au mieux d’un coup de com ou de bluff, et au pire, des prémices d’un scénario de hold-up électoral en marche vers la date fatidique du 25 février 2024.
Empêcher à tout prix la candidature d’Ousmane Sonko à la présidentielle, c’est vouloir enterrer l’espoir de tout un peuple, de toute une jeunesse au Sénégal, en Afrique et dans la diaspora. C’est aussi, de la part d’un pouvoir finissant et paniqué, dem ba boole jàq ak jafur, tordre le cou au droit, à la vérité et à la justice, c’est-à-dire à la paix et à la stabilité nationale.
L’éligibilité de Sonko restant toujours de mise malgré toutes les entourloupes et décisions cavalières, ses excellents avocats continuent de mener le combat sur le terrain judiciaire, avec professionnalisme, brio et pertinence, mettant chaque fois à nu le vrai visage du système, dans ses diverses connexions internes et externes. Faut-il le répéter, le projet Pastef n’est pas l’affaire d’un individu ni d’un parti ; c’est pourquoi en la circonstance, il se poursuit et présente autour d’un plan unique, déroulé de A à Z, de façon ininterrompue et par étapes, de sorte à pouvoir s’adapter aux différentes évolutions et déjouer tous les pièges du camp des autocrates prédateurs. Il faut donc poursuivre sans faiblir le parrainage, avec en ligne de mire la désignation, selon les modalités et le moment jugés opportuns, du candidat porte-étendard du camp des patriotes. Nul doute qu’il en sera ainsi jusqu’à l’étape ultime du Conseil constitutionnel. Et alors, comme déjà souligné, « ou le respect des conditions d’une élection inclusive, transparente régulière et démocratique permet l’expression pacifique de la volonté populaire, ou la confiscation et le piétinement du suffrage universel libre, égal et direct, stimule la résistance populaire légitime, pour le triomphe de la vérité des urnes, de la justice et de la volonté du peuple debout ».