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Le Terrorisme Inacceptable De La Pseudo Societe Civile

C’est à croire au pays de la Teranga, que le paradoxe ne tue point ; Car, comment admettre, dans une république démocratique, une sortie démagogique d’une coalition de soi-disant organisations de la société civile qui voudrait dénier à un citoyen sénégalais, fut –il le président de la république, le droit de poser sa candidature devant le conseil constitutionnel à l’élection présidentielle de 2024 ?

Cette sortie politicienne, enrobée de menaces de la pseudo société civile sénégalaise dont la plupart de ses membres sont des militants cachés de partis politiques de l’opposition, demeure tout simplement incongrue, anti républicaine et antidémocratique .La question fondamentale est que, tous ceux qui s’agitent en instrumentalisant la candidature du président MackySall à la présidentielle de 2024 afin qu’il soit hors compétition ,ont peur que leurs candidats cachés soient battus à plate couture lors des prochaines joutes. Une élection présidentielle, n’est pas de même nature que des élections locales ou législatives dont les dernières ont vu le boycott des urnes de la majorité des sénégalais, encore que ce sont les conditions exogènes, climatiques et inflationnistes qui ont le plus occasionné la colère des populations ; il ne faudrait pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir abattu… Mais, comment ces petits bourgeois très politisés du landerneau sénégalais peuvent-ils demander au président Macky Sall de se prononcer sur sa candidature et lui interdire au même moment de se présenter ? Au nom de quelle légitimité la pseudo société civile intéressée par l’exercice du pouvoir (différente de la vraie société civile équidistante des partis politiques), doit- elle avoir le monopole de la vérité ?

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Cette attitude cachotière de politique de l’autruche en se fondant sur une stratégie populiste pour tromper son monde, est la preuve manifeste de leur faiblesse et incapacité congénitale à vaincre démocratiquement leurs adversaires ,au point d’utiliser des moyens non conventionnels ,non éthiques et antidémocratiques pour faire prévaloir les intérêts de leurs candidats cachés ; Tout moyen est bon dans la stratégie de l’intoxication et de la désinformation en apparaissant comme si leur parole était d’évangile .Il faudrait désormais ,dans ce pays qui s’appelle le Sénégal petit par la taille , mais, grand comme les puissants de ce monde grâce au génie de son peuple, que les théoriciens de l’apocalypse qui agissent comme des devins ,arrêtent de prédire la catastrophe au Sénégal, alors que la vérité est du coté de ceux qu’ils diabolisent ; Nous nous souvenons que le président d’Afrika Jom Center , Alioune Tine pour le nommer ,prévoyait l’apocalypse au Sénégal ,si le président Macky Sall organisa à date les élections législatives du 31 Juillet 2022. Les théoriciens de l’apocalypse qui s’érigent en donneurs de leçons ou tribunal du peuple, récidivent aujourd’hui avec la présidentielle de 2024 au moyen de cette logomachie réactionnaire du terrorisme verbal.

Seules les paroles du tout puissant sont intangibles, les paroles de l’humain sont variables suivant les changements de contexte qui relèvent de paramètres non maitrisables en raison des voies impénétrables du seigneur. C’est dire qu’il est dans l’ordre naturel des choses pour l’humain, lorsque les situations changent, toutes choses ne restant pas égales par ailleurs, les positions puissent changer en raison d’intérêts supérieurs ou de cas de force majeure, l’essentiel étant de respecter la loi. La vérité juridique consacrée par le principe de non rétroactivité de la loi nouvelle, sauf disposition transitoire clairement transcrite pouvant constituer une exception, détermine que le président Macky Sall peut bien se présenter à un deuxième mandat de cinq ans en 2024 ; Or, de ce point de vue, il n’existe pas de disposition transitoire expresse dans l’actuelle constitution pouvant infirmer le principe doctrinal qui s’applique ipso facto. D’éminents juristes émérites comme le professeur Zouankeu, le professeur Babacar Gueye et tant d’autres détenteurs du savoir juridique, avaient averti en affirmant ’’tant qu’une disposition transitoire infirmant le principe de non rétroactivité de la loi nouvelle ne sera pas transcrite, ce qui était valable hier, sera valable demain, c’est-à-dire, la validation par le conseil constitutionnel de la candidature du présent Macky Sall, s’il décide de se représenter.

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Cette pseudo société civile et cette  opposition à court d’arguments

La pseudo société civile a l’impossible tâche d’inverser les valeurs républicaines au Sénégal en tentant de faire croire le non respect dans ce pays des dispositions constitutionnelles et démocratiques ; l’outrecuidance est poussée à son paroxysme ,lorsque les invectiveurs de la république instrumentalisent à dessein la frange jeune de ce pays pour un lavage de cerveau ,aux fins de l’utiliser comme chair à canon devant leur appel au soulèvement populaire par la théorisation du droit à la résistance .

Le paradoxe au Sénégal est que, l’opposition à court d’arguments ou ses représentants à travers la pseudo société civile ne parlent jamais des intérêts du Sénégal dans ce monde où les menaces de tous genres s’accumulent ; ils ne parlent jamais ni de programme alternatif, ni de projet ; ils ne parlent que de procès d’intention axé la candidature à la présidentielle de 2024 ,en raison du fait que le droit et la démocratie ne militent pas en leur faveur.

La société civile est le domaine par excellence de la vie sociale organisée qui est volontariste, largement auto suffisante et autonome envers les partis politiques et pouvoirs publics. C’est le corps social, par opposition à la classe politique qui a vocation de se mobiliser pendant les principaux éléments de crise et pendant les moments électoraux, non pas pour présenter leurs membres ou donner des consignes de vote, mais, pour être les garants de la bonne gouvernance, du développement économique et de la bonne répartition des richesses nationales.

L’UNESCO entend par société civile, l’auto organisation de la société, en dehors du cadre étatique et du cadre partisan, s’impliquant dans des dynamiques associatives et des organisations syndicales, caritatives, religieuses, ou autres organisation de base. A partir de ce moment, les acteurs de la société civile doivent refuser la politisation des organisations, sous peine de perdre la légitimité sociale qui devrait les caractériser et de porter atteinte ainsi aux principes d’indépendance, d’impartialité et d’intégrité du segment du corps social dont ils sont sensés représenter. Or, depuis un certain temps au Sénégal, certaines organisations dites de la société civiles qui s’apparentent plus à des instruments de promotion sociale de leurs acteurs, développent des postures partisanes dans le jeu politique, en violation flagrante de leur statut, de l’esprit et de la lettre des fondements qui doivent régir une vraie société civile.

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Kadialy Gassama, 

Economiste 

Rue Faidherbe X Pierre Verger  Rufisque







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